L’hommage gourmand à Paul Bocuse au salon de la gourmandise d'Epinal
Le pape de la gastronomie disparu il y a dix mois revivra le temps d’un week-end (16-18 novembre) au salon de la gourmandise d’Épinal (Vosges).
Treize de ses recettes mythiques seront revisitées.
Mise en bouche avec le chef Philippe Casteran de l’hôtel de Lorraine de Contrexéville.
Pour sa dixième édition, le Salon de la gourmandise d’Épinal (Vosges) met les petits plats dans les grands.
À côté des têtes d’affiche prestigieuses attendues que sont l’Alsacien Christophe Felder, le Lorrain Angelo Musa ou encore le Spinalien Nicolas Lambert,
élu récemment meilleur pâtissier d’Asie, planera l‘âme du pape de la gastronomie : le grand Paul Bocuse.
Disparu il y a bientôt dix mois, celui qui a « propulsé la cuisine et sorti le chef de derrière ses fourneaux »,
pour reprendre la formule du Vosgien Laurent Mariotte, revivra l’espace d’un week-end à Épinal.
« Nous voulions lui rendre l’hommage qu’il mérite. Il demeure pour nous tous le pape de la gastronomie.
Il a changé la vie de chacun de nous », confie Gérard Michel, le chef des chefs du salon spinalien.
Son idée ? Reproduire devant le public les recettes les plus mythiques du « Grand Paul », comme il le surnomme.
« J’ai donc appelé le groupe Bocuse à Lyon pour être autorisé à reproduire treize de ses plats les plus connus et ils me l’ont accordé », dit-il.
Durant les trois jours du festival, plus de dix chefs et pâtissiers de la région se mettront donc aux fourneaux devant le public pour revisiter
ces classiques de Bocuse. Philippe Casteran de l’hôtel de Lorraine de Contrexéville est l’un d’eux.
Pour préparer cette intervention, il a organisé une mise en bouche dans sa cuisine.
Au menu, le célèbre « Loup en croûte et sa sauce choron ». « La recette s’inspire de celle de Paul Bocuse,
je l’ai un peu modifiée pour que tous les amateurs de cuisine puissent la réaliser. »
Un grand moment gastronomique
Pour la réussir, il faut d’abord un loup. De 400 g à 1 kg selon le nombre de convives.
Ce poisson est le bar de la Méditerranée. D’ailleurs, le nom évoque une anecdote assez invraisemblable à l’intarissable Gérard Michel.
« Saviez-vous que quand Raymond Barre fut Premier ministre, le bar était le seul poisson qu’il était interdit de cuisiner à Matignon.
Eh oui ! », raconte-t-il.
Philippe Casteran reste imperturbable et lève avec sa fine lame les filets. « Il faut ensuite préchauffer le four à 220 °C. »
Il réserve le loup et s’occupe de la farce : noix de Saint-Jacques, filets de sandre coupés en fines lamelles, de la crème, du beurre mou, un blanc d’œuf,
de l’estragon, du cerfeuil, du persil, du sel et du poivre. On passe le tout au mixeur.
Simple, efficace, mais le petit conseil en plus est de remettre cette masse rapidement au frigo. On sort la pâte feuilletée,
bien froide pour qu’elle ne colle pas, on découpe une moitié sur laquelle on positionne un filet avec, à ses extrémités, la tête et la queue soigneusement conservées.
On étale la farce, plaque le second filet dessus et on referme l’ensemble avec la seconde moitié de la pâte feuilletée.
Avec une douille de pâtissier, on réalise alors des écailles sur la pâte en faisant chevaucher les ronds. Et on enfourne pour 35 minutes.
À la dégustation, la recette fait mouche
Pendant ce temps, il reste à réaliser la sauce Choron, cette béarnaise à laquelle on rajoute des tomates.
Le secret, après avoir mis à chauffer puis réduire du vinaigre, du vin blanc, du poivre concassé, des échalotes et de l’estragon,
est de verser un peu d’eau avec les jaunes d’œuf. On mélange et on ajoute progressivement le beurre clarifié puis le concentré de tomate.
On passe le tout à l’étamine. On incorpore de l’estragon, du cerfeuil et on finit en beauté par servir ce plat cultissime.
À la dégustation, la recette fait mouche. C’est fin, plein de saveur, par forcément léger mais alors on a le sentiment de vivre un grand moment gastronomique.
J’ai dîné chez Bocuse il y a longtemps à Collonges-au-Mont-d’Or il y a longtemps. Mon frère a travaillé pour lui beaucoup de fois. J’ai son livre de cuisine et il est impossible de faire ses recettes. Par exemple celle du lièvre à la royale du sénateur Couteaux. D’abord il faut un lièvre de 14 à 16 mois qui a vécu en moyenne montagne,entre 800 mètres et 1200 mètres d’altitude et ayant été nourri avec je ne sais plus quelle nourriture. C’est dingue.
J’ai dîné chez Bocuse il y a longtemps à Collonges-au-Mont-d’Or il y a longtemps. Mon frère a travaillé pour lui beaucoup de fois. J’ai son livre de cuisine et il est impossible de faire ses recettes. Par exemple celle du lièvre à la royale du sénateur Couteaux. D’abord il faut un lièvre de 14 à 16 mois qui a vécu en moyenne montagne,entre 800 mètres et 1200 mètres d’altitude et ayant été nourri avec je ne sais plus quelle nourriture. C’est dingue.
Quelle chance d'avoir fréquenté ce restau
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mar Juil 02 2019, 08:34
Les tortues
La naissance des tortues en direct
En deux minutes, le spectacle exceptionnel de l’éclosion des jeunes cistudes d’Europe.
Les réalisateurs Fabien Mazzocco et Marie Daniel ont transpiré durant le tournage de notre film
«Dans la peau d’une tortue».
La séquence où on assiste à la naissance de toutes jeunes tortues leur a donné particulièrement de fil à retordre.
C'est pas sorcier - TORTUES : QUAND CARAPACES PASSENT
La chaine officielle de l'émission de France 3.
C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.
Cousine du serpent, du crocodile et du lézard, la tortue est apparue à peu près en même temps que les dinosaures.
Après plus de 200 millions d'années d'évolution, la voici aujourd'hui qui,
toujours armée de sa précieuse carapace, bat tranquillement des records de longévité parmi les vertébrés...
Notre paisible reptile a conquis le tiers des océans et la moitié des terres émergées, supportant sans difficulté la vie dans le désert,
se cachant dans les fonds boueux des marais, ou parcourant des milliers de kilomètres à travers les océans, lancé dans de très longues migrations.
Entre Guyane et Corse, Fred, Jamy et Sabine nous font découvrir l'univers de ces passionnantes vieilles dames à carapace.
D'où vient la carapace des tortues ? Comment font-elles pour disparaître à l'intérieur de cette drôle de boîte d'os ?
Quelles routes les tortues Luth empruntent-elles quand elles migrent ?
Comment le magnétisme terrestre les guide-t-il sur leur chemin ?
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mer Juil 03 2019, 08:15
Les saints patrons de l’Europe
Je viens d’apprendre que saint Benoît est le patron de l’Europe.
Pourquoi et par qui a-t-il été choisi ? »
Les saints patrons de l’Europe sont au nombre de six.
Le premier à avoir été choisi est saint Benoît dont la Règle a exercé une influence décisive sur le développement de la vie religieuse en Occident.
Son ordre, celui des Bénédictins, a en outre créé des monastères dans de nombreuses régions d’Europe.
C’est pourquoi le pape Paul VI l’a proclamé le 24 octobre 1964.
Il reconnaissait ainsi la contribution apportée à la civilisation et à la culture européenne au cours des siècles. Saint Benoît, né vers 480, est fêté le 11 juillet.
Les autres saints ont été choisis par Jean-Paul II.
Ce sont d’abord Cyrille et Méthode, apôtres des Slaves qui ont vécu au IXe siècle. Ils ont été proclamés le 31 décembre 1980.
Soucieux de l’unification de ce qu’il appelait les deux poumons de l’Europe,
Jean-Paul II les considérait comme les pionniers de l’évangélisation de l’Orient.
Cyrille avait créé un alphabet adapté au peuple slave pour mieux appréhender les textes bibliques.
Les Églises d’Orient leur rendent hommage le 11 mai tandis que l’Église d’Occident les fête le 14 février.
Jean-Paul II a voulu que la contribution des femmes soit également reconnue et proclama trois saintes co-patronnes de l’Europe, le 1er octobre 1999.
Son choix se porta sur sainte Brigitte de Suède (1303-1373), fêtée le 23 juillet. Il le justifiait en rappelant que :
« La figure de la sainte suédoise, restait un précieux lien œcuménique ».
Brigitte de Suède écrivit beaucoup pour la réforme de l’Église, dans la recherche de l’unité entre chrétiens.
Le Saint-Père lui associa sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine qui s’était engagée dans la résolution des multiples conflits.
Elle est fêtée le 29 avril. Jean-Paul II dit qu’elle « entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif d
es problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l’Europe de son époque ».
Enfin, il retint sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix née Edith Stein (1891-1942), fêtée le 9 août.
Cette carmélite, d’origine juive, est morte à Auschwitz.
« Déclarer Edith Stein co-patronne de l’Europe signifie déployer sur l’horizon du vieux continent un étendard de respect, de tolérance,
d’accueil, qui invite hommes et femmes à se comprendre et à s’accepter au-delà des diversités de race, de culture et de religion,
afin de former une société vraiment fraternelle » rappelait-il à cette occasion.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mer Juil 03 2019, 08:30
Surprise aussi en ce qui concerne les saints et saintes patrons et patronnes de l'Europe!
Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mer Juil 03 2019, 08:32
Je propose saint Habib pour les orientait. Fête le 2 septembre.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Jeu Juil 04 2019, 07:20
La bague à la patte
Seul bagueur diplômé en Lorraine, Dominique Klein piste les cigognes pour le compte du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Afin de percer le mystérieux comportement des migratrices.
Entre début mai et fin juin, Dominique Klein a passé l’anneau à 245 juvéniles âgés de 35 à 45 jours.
Par Xavier Brouet
À Grostenquin (57) son imagerie est en passe de détrôner celle du père Noël. À Imling (57),
l’un des quatorze nids du Schlosspark doit accueillir une webcaméra. À Sarralbe (57), les nids haut perchés ponctuent le « parcours découverte » des bâtiments historiques…
Le folklore alsacien aurait-il du plomb dans l’aile ? Le voilà en tout cas malmené par le voisin lorrain.
Après un retour sur la pointe des pieds, la cigogne blanche y investit en nombre ses départements où elle compte désormais 400 nids.
Une renaissance inespérée. « En 1974, il ne restait qu’une douzaine de couples dans toute la France, dont neuf en Alsace et un en Moselle »,
rapportait Gérard Wey, ancien directeur de l’Aprecial (Association pour la protection et de la réintroduction de la cigogne en Alsace-Lorraine)
lors de la dissolution de l’association, une fois ses objectifs de repeuplement atteints.
Avec 800 nids, dont 450 dans le Haut-Rhin, l’Alsace détient toujours le record dans l’Est.
La Moselle en compte 300, la Meurthe-et-Moselle 60, la Meuse 40 et les Vosges, un couple (à Mirecourt).
Mais la façade ouest, notamment la Charente-Maritime, s’impose désormais première région d’accueil du bel échassier.
Entre la cigogne et la Lorraine, la complicité ne date pas d’hier. « On trouve trace de sa présence à Metz en 1474.
La commune de Solgne veut dire cigogne en patois », confirme l’ornithologue sarregueminois Dominique Klein.
« Son retour doit beaucoup à la création de nids artificiels ou d’enclos destinés à la reproduction, comme au Lindre ou à Saint-Nicolas-de-Port (54).
Mais aussi à l’existence de dépôts d’ordures qui les sédentarisent, comme à Teting-sur-Nied (57) ou à Lesménils (54). »
Le Mosellan vient de boucler sa campagne de bagage et de recensement pour le compte du muséum d’histoire naturelle de Paris.
Il y a deux ans, ce technicien ONF obtenait l’examen de bagueur dispensé par le CRBPO (Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux).
Le voilà seul Lorrain autorisé à procéder au baguage des cigogneaux au nid. Entre début mai et fin juin,
il a ainsi passé l’anneau à 245 juvéniles âgés de 35 à 45 jours. L’exercice peut s’avérer périlleux. « Je sollicite parfois l’aide des pompiers.
Le nid est souvent à plus de six mètres de haut, offrant à leurs occupants une vision périphérique totale. »
Après une longue mise en sommeil par manque de crédits, l’activité - bénévole - de baguage prend un nouvel essor.
Sous la pression démographique des échassiers dont les migrations conservent leur part de mystère.
« Deux routes migratoires traversent la France à l’est et à l’ouest. Chez nous, la migration post-nuptiale draine des oiseaux venant de Hollande, d’Allemagne,
de Belgique ainsi que les cigognes nidifiant dans l’Est. La majorité des individus partent vers le sud par le couloir rhodanien,
puis rejoignent Gibraltar en traversant l’Espagne. Quant aux cigognes installées dans l’ouest, elles rejoignent Gibraltar par la façade atlantique. »
Des jeunes bagués, en Lorraine ont été signalés, au-delà des Pyrénées, dans les secteurs de Valence, Malaga et Barcelone.
Mais à cause d’un taux de mortalité de 50 % la première année, beaucoup ne reviendront pas.
Pour les autres, le GPS biologique se révélera plus efficace qu’un fil à la patte.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Jeu Juil 04 2019, 08:40
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Ven Juil 05 2019, 07:09
Chiots à vendre !
Un gérant d'une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte où l'on pouvait lire " Chiots à vendre ".
Bientôt un petit garçon fut attiré par l'annonce, et demanda " À quel prix vendez-vous ces chiots".
Le propriétaire du magasin répondit, " Autour de $30-$50 ". Le petit garçon chercha dans sa poche et sortit de la monnaie...
" J'ai $2.37, est-ce que je peux les regarder "?
Le propriétaire du magasin sourit, et siffla. Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil, vers l'allée de son magasin,
suivie par cinq petits chiots. Mais un des chiots restait loin derrière... Immédiatement, le petit garçon choisit le chiot boiteux resté en arrière.
Il demanda " De quoi souffre ce petit chien" ?
L'homme expliqua qu'à sa naissance, le vétérinaire lui avait annoncé que le chiot avait une malformation de la hanche
qui le ferait boiter pour le restant de sa vie. Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit " C'est le chiot que je veux acheter "!
L'homme répondit " Non, tu ne peux pas acheter ce petit chien, si tu le veux vraiment, je te le donne !
" Le petit garçon devint bouleversé. Il regarda l'homme droit dans les yeux et dit " Je ne veux pas que vous me le donniez.
Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le plein prix.
En fait je vous donnerai $2.37 maintenant et 50 cents chaque mois jusqu'à ce que j'aie fini de le payer. "
L'homme contrecarra. " Tu ne peux pas acheter ce chiot, vraiment ! Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer.
Aime d'autres chiots. " Alors, le petit garçon se pencha vers le bas, puis il enroula la manche de son pantalon,
et montra une jambe malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal. Il regarda l'homme et dit,
" Je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu'un qui le comprenne".
À ce moment, l'homme mordit sa lèvre inférieure. Des larmes lui piquaient les yeux... Il sourit et dit,
" Mon garçon, j'espère et prie pour que chacun de ces chiots ait un propriétaire tel que toi ".
Auteur inconnu
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Sam Juil 06 2019, 07:11
La légende de l'esturgeon !
Dans les feuilles du ginkgo biloba, on entend parfois des contes qui remontent à des époques très lointaines.
Avant le temps des dinosaures, il y a 250 millions d’années, dans l’océan clair et limpide nage un très grand poisson.
Sa peau est lisse. Son squelette est principalement constitué de cartilage.
Son museau allongé, terminé par des barbillons, lui donne un air rigolo.
Il n’est pas bien méchant avec sa petite bouche sans dent. Son seul moyen de défense reste son puissant coup de queue.
C’est tout. Alors, il est prudent et regarde toujours un peu partout. Il se promène sans embêter personne et espère que personne ne l’embête.
Ce jour là, il fait beau, et l’esturgeon, ce poisson grand, fort et barbu, remonte à la surface de l’eau pour voir briller le soleil sous les vagues.
Tout à coup, il aperçoit la fille du Grand Manitou. Elle vole au dessus de l’océan, belle comme un lever de soleil.
Fasciné par sa beauté, il ne peut détacher son regard d’elle.
Dans sa nonchalance juvénile, elle s’est aventurée trop loin. Le vent du Nord menace de la balayer encore plus loin…
Après un long moment, elle le réalise mais il est déjà trop tard. Elle est exténuée et ne se sens plus la force de rentrer.
Paniquée, elle regarde autour d’elle : personne! Elle appelle à l’aide : personne ne répond!
Elle invoque le Grand Manitou de lui venir en aide : il l’entend et scrute l’océan autour d’elle.
Il y a bien quelques grands poissons aux dents acérées (des requins) assez près pour la secourir mais ils font la sourde oreille.
Ils ne s’intéressent qu’à ce qu’ils peuvent manger. Et les autres poissons s’avèrent bien trop effrayés pour tenter quoi que ce soit.
L’esturgeon, ce poisson grand, fort et barbu, est complètement ébloui par la beauté et profondément touché par la détresse de la fille du Grand Manitou.
Alors, il s’élance, sans même penser au danger qui le guette! Sa peau lisse et sans défense attire immédiatement les requins.
Le plus grand d’entre eux s’élance et le mord au flan! L’esturgeon, donne un immense coup de queue,
il se dégage de justesse des mâchoires meurtrières et se débat vaillamment pour avancer malgré les requins.
Le Grand Manitou à tout vu. Touché par le geste courageux de l’esturgeon, il lui accorde sa protection.
Content d’être vivant, l’esturgeon, ce poisson grand, fort et barbu bondit dans les airs. Puis, se déplaçant à fleur d’eau,
il prend sur son immense dos la fille du Grand Manitou.
Il la transporte avec beaucoup d’attention jusqu’à un immense estuaire où, enfin, elle met pied à terre.
Aussitôt, elle touche délicatement le flan de l’esturgeon. Alors, il guérit de toutes ses blessures.
Puis pour le remercier de son aide, elle lui fait un don. À chaque fois qu’il observera quelque chose en se laissant toucher par la beauté,
cette observation s’inscrira au plus profond de sa peau, le transformera et le protégera. Il sera donc protégé par la beauté qu’il trouvera…
Et depuis ce temps, dans la peau lisse et douce de l’esturgeon, ce poisson grand, fort et barbu,
il y a des rangées de boucliers osseux en forme d’oiseaux marins, de poissons et même de voiliers.
Ces plaques osseuses le protège si bien qu’il n’a pas de prédateur. Alors, depuis 250 millions d’années,
ce poisson préhistorique est resté le même. Il a gardé la même forme et c’est ainsi que nous pouvons encore aujourd’hui observer l’esturgeon,
ce poisson grand, fort, barbu et protégé de boucliers osseux!
Ourepik (Décembre 2009 )
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Sam Juil 06 2019, 08:10
Où il est ce bel esturgeon si chevaleresque ???????
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Dim Juil 07 2019, 10:31
La leçon de l'aigle !
L'aigle a la plus longue vie de tous les spécimens de son espèce : Il peut vivre jusqu'à 70 ans.
Mais pour atteindre cet âge, l'aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans :
1 - Ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture.
2 - Son long et pointu bec devient trop coudé.
3 - Ses ailes sont devenues trop lourdes en raison de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies, et elles rendent son vol difficile.
Alors, l'aigle fait face à un choix difficile :
mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours... soit 5 longs mois.
Ce processus exige que l'aigle vole jusqu'en haut d'une montagne sur son nid.
Là, l'aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu'à ce qu'elle l'érode.
Après cela, il attendra la repousse d'une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec.
Ensuite, il tentera d'arracher et d'user ses serres.
Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.
Puis encore, l'aigle commencera à plumer ses plumes âgées
. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront.
Et enfin, après ces cinq mois de douloureuse patience, l'aigle prendra son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.
Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ?
Souvent, pour survivre, nous devons, nous aussi, commencer un processus de changement.
Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de veilles habitudes, souvenirs, coutumes.
C'est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l'avenir.
C'est la leçon de l'aigle.
Auteur inconnu : texte de tradition amérindienne, basé sur des faits réels
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Dim Juil 07 2019, 18:00
Trop vieille pour changer !!!!! Mais bien jolie légende !
Bien intéressant cet article pour les cadrans avec le IIII?????Je n'en savais rien !
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mar Juil 09 2019, 07:26
Une bonne cruche
Tant va la cruche a l'eau
« J’aimerais retrouver le nom de l’ustensile en terre cuite qui était autrefois utilisé dans les régions méditerranéennes pour conserver les boissons au frais ? »
Il s’agit de l’alcarazas, mot emprunté (fin du XVIIIe siècle) à l’espagnol alcaraza, lui-même dérivé de l’arabe al karraz (la jarre).
Il désigne un vase en terre cuite non vernissée, ce qui lui confère une certaine porosité.
La matière est un mélange de calcaire, de silice, d’argile et d’un peu de fer. Du sel y est intégré au cours du malaxage.
Le liquide contenu dans le récipient exsude à la surface externe du vase et, en s’évaporant, produit du froid.
Le rafraîchissement est d’autant plus efficace que l’alcarazas est placé dans un courant d’air qui favorise l’évaporation superficielle.
C’est surtout en Espagne qu’on l’utilisait, mais on en trouvait aussi en Égypte, en Syrie, en Perse et en Chine.
Dans le sud de la France, l’ustensile est appelé gargoulette, du provençal gargouleto qui signifie « cruchon ».
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mar Juil 09 2019, 10:34
Du même principe ,bien avant les réfrigérateur ,cet objet pour garder au frais ......Mais quoi donc au fait ??????
Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mar Juil 09 2019, 11:12
Un beurrier ?
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mar Juil 09 2019, 13:15
"Il s'agit d'une terre cuite non vernissée, une "cloche" en double épaisseur ( doubles parois avec réservoir d'eau qu'on remplit par les trous sur le dessus). Comme l'objet est poreux, l'eau va faire "transpirer " la poterie et créer de la fraîcheur suffisante pour garder le beurre à bonne consistance. Selon la température extérieure, le réservoir sera plus ou moins vidé rapidement, ça se voit à l'aspect de la terre cuite qui redevient toute sèche (on a quand même quelques jours de marge)."
En fait ma grand mère ne s'en servait pas prétendant que "le beurre avait un gout " !
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mer Juil 10 2019, 07:30
Les apidés en quête d’équilibre
L’essor de l’apiculture met-il en péril les abeilles sauvages ?
Après avoir largement contribué à la lutte contre le déclin des colonies d’ouvrières, collectivités et arboriculteurs veillent à ne pas fausser la compétition entre espèces.
En occupant de plus en plus de place, l’abeille domestique piétine les plates-bandes de ses congénères au point parfois de les mettre en danger.
Photo Shutterstock
Par Xavier Brouet
Les ruches ont le vent en poupe. Chacun veut la sienne. Particuliers, collectivités, entreprises…
La perspective d’une récolte de miel aiguise les appétits.
À Metz, les Galeries Lafayette ont installé quatre ruches, soit 160.000 abeilles sur leur terrasse.
La cathédrale Saint-Étienne n’est pas en reste. Sa tribu d’ouvrières rayonne depuis le toit de la chapelle Notre-Dame de la Ronde.
Quant à la ville, pas moins de douze ruches habitent ses jardins…
Ces investissements se veulent une réponse aux effets délétères des substances toxiques déversées par l’agrochimie.
Mais cette contribution à la sauvegarde de l’espèce a aussi ses limites.
C’est que l’abeille domestique (Apis mellifère) n’est qu’une des mille espèces de la grande famille pollinisatrice des apidés (abeilles, bourdons…)
qui toutes tentent de survivre aux assauts de la modernité. C’est dire si ce monde-là ne se résume pas à l’apiculture.
Or, en occupant de plus en plus de place, l’abeille domestique piétine les plates-bandes de ses congénères au point parfois de les mettre en danger.
Une concurrence déloyale d’autant plus redoutable qu’à la différence des solitaires, une abeille mellifère vit au sein de groupes comptant des milliers d’individus.
Une seule ruche abrite environ 5.000 abeilles et pour un gramme de miel, il faut aux butineuses récolter un minimum de 300 fleurs.
Une colonie consomme 28 kg de pollen par an et deux fois plus de nectar dans un rayon de 10 km.
À l’inverse, les espèces sauvages ne produisent pas de miel mais se contentent de nourrir leurs larves.
Pour se faire, elles ne s’éloignent guère plus de quelques centaines de mètres de leur habitat.
Et contrairement à l’Apis mellifère, les solitaires ne sont pas généralistes et se nourrissent de fleurs précises.
L’osmie cornue (abeille maçonne) sort au printemps et pollinise les fruitiers. La collète du lierre butine cette plante lors de sa floraison en fin d’été.
Soucieuse de préserver ces populations, la ville de Metz a donc décidé de mettre un coup d’arrêt à l’installation de ruchers susceptibles de fausser la compétition entre espèces.
Une initiative dans l’air du temps. Ainsi, en Meuse, la station de l’association régionale d’expérimentation fruitière de l’Est (Arefe) d’Hattonville-sous-les-Côtes prête son concours à
l’installation de ruches d’abeilles sauvages dans les vergers. Les osmies contribuent à la pollinisation des mirabelliers.
« Ces abeilles sont pour nous un précieux auxiliaire, et peuvent permettre d’échapper à une absence complète de récolte »,
rapporte Vincent Sesmat, arboriculteur à Dieulouard (54).
Dans cet esprit, Karine Devot propose aux particuliers et collectivités des nichoirs à abeilles.
Il y a huit ans, cette employée de banque change de cap et se convertit dans la défense et la diffusion des connaissances sur les abeilles qu’elle affectionne à l’état sauvage.
Formation à destination d’un public scolaire, animations dans les communes, à la tête de son association Apicool,
la Mosellane diversifie son activité afin de susciter un élan de curiosité à l’égard de ses petites protégées.
« L’appauvrissement de la biodiversité fragilise les essaims. Gazon, perte du végétal mellifère et monoculture intensifient l’avancée des déserts verts privant les abeilles de ressources »,
s’inquiète la naturaliste. Et si la saison des ouvrières s’écoule, dit-on, de la floraison du pissenlit à celle du lierre, le pollen se raréfie au cœur de l’été.
En augmentant la fructification des plantes, la présence conjointe d’abeilles domestiques et sauvages relève d’un partenariat qu’il convient donc d’épauler.
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Mer Juil 10 2019, 08:05
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Juillet 2019 Jeu Juil 11 2019, 07:41
Louise de Toscane, une princesse rebelle
« J’aime beaucoup écouter la Sérénade d’Enrico Toselli.
Est-il vrai qu’il l’a composée pour l’amour d’une reine ?
Dans l’affirmative, qui était-ce ? »
Enrico Toselli (1883-1926) était un pianiste et un compositeur italien de renom.
Certaines de ses créations se sont effectivement inspirées de ses expériences personnelles.
Il en est ainsi de sa Sérénade dédiée à l’archiduchesse Louise-Antoinette de Habsbourg-Toscane.
Princesse héritière de Saxe par son mariage en 1891 avec le prince Frédéric-Auguste III, elle n’a cependant jamais été reine.
Pour le comprendre, il faut revenir sur son parcours des plus romanesques.
Le mariage avait eu lieu à Vienne et le couple semblait couler des jours heureux.
À 33 ans, Louise était déjà mère de cinq enfants. Cependant, l’étiquette rigide de la cour de Dresde lui pesait et son mari était très occupé.
Elle trouva refuge dans les bras du précepteur de ses enfants, ce qui lui valut d’être internée.
Bien qu’enceinte, elle réussit à s’enfuir en décembre 1902. Ses parents refusèrent de l’accueillir et elle voyagea en Suisse, en Angleterre, en Italie.
Elle accoucha d’une petite fille, Anna-Monica, à Lindau, en 1903. Dans l’intervalle, l’empereur François-Joseph, chef de la maison impériale,
l’exclut par décret de tous ses titres et lui accorda une pension. Son père, Ferdinand IV de Toscane la fit « comtesse Montignoso » pour la maintenir dans son rang.
Le divorce fut prononcé en février 1903 et c’est l’année suivante que son ex-mari accéda au trône.
La jeune femme s’installa alors à Florence avec sa fille et s’adonna à la musique et au chant.
Elle rencontra Enrico Toselli dont elle tomba follement amoureuse ; elle l’épousa en 1907.
La petite Anna-Monica lui fut enlevée par la cour de Dresde, alors qu’elle attendait l’enfant de Toselli, Charles Emmanuel, qui naîtra en mai 1908.
C’est à cette époque que son époux composa la célèbre « Serenata ». Mais Louise dépensait sans compter, voyageait beaucoup.
En 1911, elle provoqua un scandale en publiant ses mémoires dirigés contre la famille royale de Saxe.
Le pauvre Toselli supportait difficilement ce tempérament et ce fut la rupture en 1912.
Il renfloua ses finances en publiant un livre à succès : « Mari d’Altesse : 4 ans de mariage avec Louise de Toscane, ex-princesse de Saxe ».
Il obtint la garde de l’enfant et Louise s’installa à Bruxelles.
À la fin de la guerre, la monnaie allemande s’effondra et les 40.000 marks de sa pension ne représentèrent plus rien.
Louise dut vendre ses bijoux et subvint à ses besoins en donnant des leçons d’italien.
À sa mort le 23 mars 1947, aucun parent ne vint aux obsèques.
Elle fut inhumée près de certains de ses enfants, à Sigmaringen en Allemagne.