Son nom vient du latin aprilis, qui était le nom donné à ce mois par les Romains en l’honneur de la déesse Aphrodite.
Il justifie cette attribution d'abord par la proximité avec Mars (le mois et le dieu)
et le fait que les Césars prétendaient faire remonter les origines de leur gens à la déesse.
Il ajoute que "Quirinus affirma toujours que Mars et Vénus étaient ses parents et, pour que ses descendants ne pussent l'ignorer,
il voua aux dieux de sa famille deux mois successifs.
Célébration d'avril :
Date importante : le 1er avril. C'est à ce jour que l'on fête la tradition païenne du poisson d'avril.
Cette célébration populaire est liée à l’ancienne détermination de la fête de Pâques qui a lieu le premier dimanche suivant la première pleine lune de printemps,
et qui se produit pratiquement toujours en avril dans le calendrier julien.
Proverbe : « En avril ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu’il te plaît ; en juin, tu te vêtiras d’un rien »
Pâques - 21 Avril 2019 (Canada) - Calendrier Live
21 Avril 2019 | Canada
Pâques est la célébration chrétienne de la résurrection de Jésus-Christ le troisième jour après sa crucifixion,
qui est marqué par le Vendredi Saint.
Les Canadiens se réfèrent généralement à Pâques comme étant la période allant du vendredi saint au lundi de Pâques.
Quand Pâques est célébré
Pâques est célébré en Mars ou en Avril.
La date du calendrier dépend de l'approximation ecclésiastique de l'équinoxe vernal.
Astronomiquement, l'équinoxe vernal se produit lorsque le soleil traverse l'équateur céleste, et la nuit et le jour sont de même longueur;
Cela se passe entre le 19 mars et le 21 mars.
Ecclésiastiquement, l'équinoxe est censé tomber le 21 mars; Pâques est le premier dimanche après la première pleine lune suivant l'équinoxe vernal,
et se produit donc entre les dates 22 mars et 25 avril.
Pâques a-t-il des origines païennes?
Comme toutes les célébrations religieuses, Pâques a une histoire complexe et il ya un débat sur ses origines.
Selon le Vénérable Bede (672-735 ap. J.-C.), un érudit chrétien, le mot «Pâques» provient du vieux astre anglais, probablement de l'Eostre germanique,
la Grande Mère déesse du peuple saxon, associée au printemps Et une nouvelle vie.
Il a été suggéré par divers historiens et théologiens libéraux que les légendes de mort et de résurrection des anciennes traditions
qui pré-date du christianisme (par exemple, Inanna / Ishtar, Horus, Mithras, Dionysos) ont été attribués à l'histoire de Jésus Christ
pour rendre la théologie chrétienne plus acceptable aux païens qui étaient colonisés par les armées chrétiennes.
Beaucoup de chrétiens modernes, cependant, considèrent de tels mythes peu pertinents pour Jésus et considèrent l'histoire de la crucifixion et
de la résurrection de Jésus comme vraies et sans rapport avec les traditions antérieures.
Symboles de Pâques
Les symboles que nous associons à la Pâque moderne ont plus à voir avec le printemps que la religion et à l'écoute des traditions des peuples anciens.
Les œufs, les poussins, les fleurs et les lapins sont tous liés au printemps et sont associés au renouvellement de la vie après l'hiver.
Pâques au Canada
Les Canadiens célèbrent Pâques comme les autres pays occidentaux;
Beaucoup de chrétiens assistent aux cultes religieux le vendredi saint et le dimanche de Pâques,
et les Canadiens en général marquent les vacances avec des réunions familiales, de la nourriture,
des chasses aux oeufs de Pâques ou de l'échange d'œufs au chocolat ou de petits cadeaux.
Il y a 77 jours jusqu'à la célébration et/ou congé pour : Pâques de l'année 2019.
Dernière édition par Roberto36 le Mer Mai 01 2019, 00:02, édité 1 fois
On raconte que jusqu'en 1564, l'année commençait le 1er avril.
Cette année là, le roi Charles IX décida de modifier le calendrier pour faire commencer l'année le 1er janvier.
Donc le 1er janvier 1565 tout le monde se souhaita "bonne année", se fit des cadeaux, se donna des étrennes, tout comme à un début d'année.
Mais beaucoup de gens eurent du mal à s'habituer à ce nouveau calendrier et certains n'étaient même pas au courant que
la date de la nouvelle année avait changé ! Ils continuèrent donc à s'offrir des cadeaux et des étrennes le 1er Avril.
Pour ce moquer d'eux, quelques petits malins ont eu l'idée de leur offrir des cadeaux un peu spéciaux, des faux cadeaux,
des cadeaux pour de rire, bref des blagues !
À partir de ce jour là, raconte-t-on, chaque année au 1er avril tout le monde, grands et petits, prit l'habitude de se faire des blagues et des farces.
ET POURQUOI UN POISSON D'AVRIL ?
Il y a plusieurs explications.
La première raconte qu'au début du mois d'avril, en France, la pêche est interdite, car c'est la période de reproduction des poissons.
Certains avaient eu comme idée de faire des farces aux pêcheurs en leur offrant de faux poissons.
En faisant cela, ils devaient peut-être s'écrier: "Poisson d'avril !".
Une autre histoire, plus récente, veut que le poisson en avril, était symbole du carême, période ou il n'est permis de manger que du poisson.
Ainsi au début du XXième siècle, on s'envoyait des cartes de 1er Avril illustrées par des petits poissons, pour se souhaiter amour, amitié et bonheur !
Aujourd’hui, on ne met plus de harengs dans l'eau douce, mais on accroche, le plus discrètement possible,
de petits poissons en papier dans le dos des personnes qui se promènent parfois toute la journée avec ce "poisson d'avril" qui fait bien rire les autres.
LE 1ER AVRIL DANS D'AUTRES PAYS
En Belgique, aussi la tradition du poisson d'avril reste bien vivante.
"Les jeunes gens, dans les écoles, attachent un poisson en papier dans le dos de leurs camarades, de leurs parents, de leurs professeurs...
La presse (tv, radio, journaux) diffuse ce jour-là des informations fausses mais crédibles. Parfois même les hommes politiques sont complices.
Entre amis, etc, on se fait aussi des blagues téléphoniques ou autres..."
En Amérique, mais aussi en Grande-Bretagne, on dit "April Fool's" (le dupe d'avril), pas de poisson !
Mais les gens se font également des blagues.
En Allemagne, on dit "April April" ou "Aprilscherz" au moment de faire sa blague ou juste après pour faire comprendre que c'est juste une blague de 1er avril.
"Les blagues du 1er avril existent en Allemagne depuis 1631, mais leur origine serait plus lointaine.
Penchés sur le certificat de naissance du poisson d'avril, les experts ne dénombrent pas moins de 800 hypothèses.
Le thème que j’ai choisi pour ce mois . Tout en étant un peu philosophe , voire psychologue. Mais l’envie au travers du désir , du besoin d’abord Mais aussi du désir d’envie . Et pourquoi ne pas définir un terme en procédant par distinctions , en l’opposant à des termes dont le sens est proche. Ce qui nous permettras de distinguer : Désir de Besoin d’abord, puis Désir d’Envie. On dit couramment que les besoins sont naturels quand les désirs sont artificiels. Pour ouvrir ce sujet mensuel je ne résiste pas à une envie particulière et personnelle :
Cf le livre de JP Lebrun Un monde sans limites) de critère qui distingue nettement le nécessaire du superflu.
On dit que les besoins sont limités, alors que les désirs seraient illimités,
et donc un perpétuel esclavage dans la mesure où ils ne pourraient jamais être satisfaits.
Mais les besoins, s’ils peuvent être ponctuellement satisfaits, reviennent toujours en un cycle tout aussi infini,
et on peut considérer qu’ils sont largement aussi asservissants.
Bref, une distinction qui semble au premier abord assez facile, mais finalement critiquable.
Désir et Envie
A l’inverse, l’autre distinction, entre Désir et Envie semble plus difficile à faire, mais sera peut-être plus éclairante quand à la nature propre du besoin.
Il semble que les envies soient plus passagères, alors que les désirs auraient plus de constance en nous.
Cela parce que l’envie semble davantage suscitée par une tentation extérieure, qui me « fait envie »,
comme un stimulus, alors que le désir, relevant davantage d’une élaboration personnelle,
d’une construction mentale, me suit partout, puisqu’il m’est propre et intime.
PARENTHESE DE METHODE
—- J’écris : « il semble que… », ça ne paraît pas très rigoureux…
et après tout, pourquoi ne pas aller chercher tout simplement les définitions dans les dictionnaires ?
Certes, on peut le faire, mais on est aussi en droit de se demander si le dictionnaire doit avoir le monopole de la connaissance du sens des mots.
Qui écrit le dictionnaire ?
Comment choisissent-ils le sens des mots ?
Où est le sens de la langue ?
Est-il vraiment dans le dictionnaire, ou bien le dictionnaire n’est-il pas une simple indication partielle du sens des mots.
Une certaine tradition philosophique (plutôt anglo-saxonne) qu’on appelle « philosophie du langage ordinaire » a
pour point de méthode initial de penser que le sens des mots qu’on emploie n’existe pas en soi dans un Ciel des idées ou
dans l’esprit de savants détenant la clé du langage, mais ce que sens émane de l’usage qui est fait de ces mots.
Ainsi, pour savoir le sens d’un mot, il faut commencer par se demander avec précision dans quelles circonstances on emploie ce terme,
qui l’emploie – bref, se référer à la situation de locution.
FIN DE LA PARENTHESE DE METHODE
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mar Avr 02 2019, 11:04
Je ne sais pas où tu nous conduis ???Mais pas facile à suivre ce raisonnement !!!
Tout ce que j'ai compris ,c'est qu'il s'agit de désir .Pour moi et pour simplifier c'est avoir envie de ,quelqu'un ou quelque chose,et plus ou moins forte l'envie ;
Et j'en connais qui,une fois le désir assouvi,s'en désintéresse !!!!!
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mar Avr 02 2019, 13:48
Marie-Hélène a écrit:
Je ne sais pas où tu nous conduis ???Mais pas facile à suivre ce raisonnement !!!
Tout ce que j'ai compris ,c'est qu'il s'agit de désir .Pour moi et pour simplifier c'est avoir envie de ,quelqu'un ou quelque chose,et plus ou moins forte l'envie ;
Et j'en connais qui,une fois le désir assouvi,s'en désintéresse !!!!!
Il faudra suivre ......sans s'égarer
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mer Avr 03 2019, 07:37
Si on applique ce principe au terme « Désir », qu’on se pose la question :
quand emploie-t-on réellement ce terme?
Qui l’emploie? etc. on remarque d’abord que ce terme est d’un registre châtié, et solennel.
On ne dira pas tellement « je désire ce gâteau » mais « je veux ce gâteau », ou « j’ai envie de ce gâteau ».
Pas « je désire » avoir le bac mais « je veux » ou « j’aimerais bien »…
Alors, qui dit « désir »?
Il y a les commerçants, les serveurs dans les restaurants, qui abordent le client par un « Vous désirez?… »
Sinon, on n’emploie guère le mot désir pour les objets de consommation (parlant plutôt d’envie),
mais on l’emploie (encore) pour le désir sexuel. On dira qu’on désire quelqu’un, on pourra encore dire
« je te désire » – même si on entend aussi un « j’ai envie de toi », ce qui ne semble pas impliquer la même approche.
Différence qu’on pourra essayer d’expliciter.
Ne trouvant pas d’autres occurrences de l’emploi du mot « désir » dans la vie quotidienne,
essayons de trouver ce qu’elles ont en commun.
Partant du désir sexuel, on voit qu’à la différence du « j’ai envie de toi »
qui laisse entendre une pulsion de « consommation »
du corps de l’autre, c’est-à-dire une saisie directe et sensuelle de la réalité de l’objet-corps de l’autre,
il semble que l’objet du désir ne soit pas le corps réel de l’autre.
Mais ça n’est pas non plus son esprit… sauf à suivre la théorie sartrienne
du désir selon laquelle la saisie du corps de l’autre et
le fait de l’acculer à la jouissance permet de capturer l’esprit de l’autre,
de « l’hypnotiser » comme sujet, et ainsi de me faire le sujet de ce sujet,
lequel me menaçait par sa puissance d’objectivation.
(en me regardant, il faisait de moi un objet, et pour sortir de cette objectivation,
je dois l’objectiver à mon tour, ce que le désir sexuel passant par le corps permet).
Donc le corps de l’autre n’est pas l’objet réel du désir, mais on pourrait dire qu’il le figure,
qu’il est ce par quoi on espère accéder à l’objet réel de notre désir.
L’objet réel du désir, c’est le fantasme.
Et on espère pouvoir accomplir ce fantasme avec ce partenaire qu’on dit désirer.
c’est une scène, un scénario. Et dans la réalité, on n’assouvit donc pas ses désirs
(parce que nos désirs ne se situent pas dans la réalité,
où il n’y a que des besoins et des envies) mais on les joue.
Nous sommes donc des êtres désirants parce que nous avons des fantasmes
(ou SI nous avons des fantasmes –
et je remarque ici, du point de vue de notre philosophie du langage ordinaire,
qu’il y a une autre occurrence où
on entend réellement l’usage du terme « désir »,
c’est quand on dit de quelqu’un qui est apathique, « déprimé » qu’il n’a « pas de désirs »
(on peut dire aussi « il n’a envie de rien », mais là, c’est plus conjoncturel,
c’est « aujourd’hui, je n’ai envie de rien »,
alors que dire (avec cette sorte de solennité) qu’on n’a « pas de désir »,
cela veut dire que notre vie n’est plus menée par un idéal,
une transcendance qui la porterait de l’avant.
Résumons :
Avec le désir, il y a l’idée comme nécessaire d’une mise en scène, d’une représentation –
alors que l’envie se tourne vers l’objet réel.
On a envie de quelque chose, d’un objet, alors que quand on dit désirer un objet,
on désire plutôt la situation, la scène,
l’histoire, bref, la représentation qui s’attache à cet objet.
(ce que les publicitaire savent très bien, puisque tout leur travail consiste à
toucher le consommateur dans ses désirs, et pour cela,
il ne montre pas simplement l’objet qu’il s’agit de vendre, mais son « concept »,
c’est-à-dire tout un monde, des images,
et même un mode de vie, qu’il rattache à cet objet comme le représenté s’attache au représentant.
Bref, on désire un objet en tant qu’il représente, qu’il symbolise.
L’objet en tant que chose est en soi relativement indifférent,
et ce n’est pas cela qui est désiré.
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Jeu Avr 04 2019, 06:59
Thèse : Le désir, en tant que manque, n’est pas une aliénation mais est constitutif de la subjectivité
Avec ces remarques, nous déplaçons un peu les problématiques classiques que nous avons déjà rencontrées à propos du désir.
Le problématique classique avait été posée dans le dialogue entre Socrate et Calliclès à propos de la Sagesse et de la passion.
Socrate défendait l’idée selon laquelle le désir était le signe d’un manque, que le manque était une souffrance,
car il empêchait la plénitude, la satisfaction, et mettait dans un état de dépendance continuelle avec ce qui était désiré,
et qui était susceptible de nous « remplir » (vainement, puisque le tonneau du désirant est troué).
Ce qu’on appelle couramment aujourd’hui l’état d’addiction.
A l’inverse, Calliclès soutenait que le désir était un signe de force, qu’il était le moteur de nos actions,
qu’il nous donnait les motivations pour vivre et agir. Bref, que le désir n’était pas signe de manque, mais au contraire de puissance d’exister.
Et il considérait que les pourfendeurs du désir étaient les impuissants qui, par ressentiment,
réduisaient la force désirante à être une addiction, un « esclavage des passions ».
Ce que nous pouvons dire, à partir de nos remarques antérieures, c’est que le Désir est certes un manque (comme le dit Socrate),
mais qu’il ne met pas dans un état d’esclavage, d’aliénation à quelque chose d’extérieur à nous (addictions – cela, nous l’avons plutôt appelé les envies),
mais que ce manque nous est constitutif. Que notre être de sujet naît de ce manque.
On devient soi-même à partir d’un manque, constitutif de notre identité (laquelle n’est pas nécessairement consciente).
Ce manque constitue l’idéal à partir duquel le sujet se définit.
Ces idées sont développées par les psychanalystes, qui, à la suite de Freud, considèrent que notre rapport au monde et
à nous-mêmes est mis en place non par un objet, mais par le manque d’un objet, et un objet d’élection, un objet essentiel, un objet chéri.
Cet objet, qui assurait pour nous la plénitude de la fusion, c’est la matrice originelle, le sein de la mère, dont nous avons vu,
dans le cours sur la psychanalyse que nous étions sevrés par éducation, qu’il devenait interdit.
Cet « objet a » tel que les lacaniens l’appellent est donc perdu définitivement,
et tous les autres objets dorénavant ne pourront que symboliser cette plénitude, cet Eden perdu.
Cela est la structure « normale » de l’éducation, cet interdit de la plénitude, de la fusion avec l’objet réel, qu’on peut aussi appeler la jouissance –
et c’est cela, l’interdit qui rend la jouissance impossible, barrée, qui permet de Désirer (desiderare en latin,
c’est avoir une étoile (sidérale) perdue (de-), et d’être sujet de et par ce désir.
Car dans la jouissance, précisément, il n’y a plus de sujet, la jouissance est une « désubjectivation ».
Parce qu’elle est fusion dans l’objet et perte de soi (jouissance sexuelle, toxicomanie) et état d’addiction, où c’est l’objet qui mène la danse.
(il faut à ce propos nettement distinguer la jouissance du plaisir, ce dernier étant une manière hédoniste que le sujet aurait
de gérer ses propres tensions et détentes, alors que l’addiction est une dépossession radicale.
Cf la distinction entre le gourmet et le boulimique, l’amateur de vins et l’alcoolique, etc.).
C’est ainsi qu’une thèse, soutenue par une certaine école psychanalytique, soutient que, si à son époque,
Freud a eu raison d’indiquer que la frustration des désirs (entendus comme pulsions) jetait les populations d’Europe dans la névrose
(les désirs refoulés revenant sous forme de symptômes pathogènes, handicapants pour bien vivre),
il faut cependant prendre acte à notre époque d’un certain renversement qui se serait effectuer :
en effet, on ne frustrerait plus guère les pulsions, leur permettant un assouvissement dans le réel, mais on jetterait par là les populations
dans une addiction à la jouissance, car il n’auraient pas eu à affronter la frustration de l’objet qui permet la constitution du fantasme idéal, névrotique.
Et par là, de populations écrasées par un Désir impossible, névrosée, on serait passé à une population sans Désir,
et qu’ils appellent « perverse » dans la mesure où elle n’a pas intériorisé l’interdit, et s’amuse à le dénigrer.
Ils rattachent cette thèse de la « société perverse » à celle d’une société dominée par la figure maternelle
(et donc la destitution de la figure de l’autorité incarnée par la fonction paternelle).
La fonction maternelle, c’est celle qui assure la plénitude, la jouissance (le bien-être, l’affection, etc.),
tandis que la fonction paternelle assure la loi, l’interdit. Pour le dire simplement, son rôle est d’arracher l’enfant à la plénitude jouissive,
afin de lui permettre de désirer. Le père, comme fonction (cette fonction peut peut-être être remplie par une femme, et inversement,
la fonction maternelle par un homme, sur cela, il y a débat…) met l’enfant dehors, en disant qu’ici, près de la mère, c’est sa place.
Nos sociétés sont donc moins structurées par la figure paternelle, parce que :
1/ De fait, beaucoup de familles sont monoparentales, ou reconstituées, et la distribution des rôles est plus délicate,
doit être redécidée à chaque fois par chacun, ce qui rend leur fonctionnement plus aléatoire.
2/ Le discours social actuel dominant, jouissif (à cause de l’impératif consumériste) tend à rejeter le père comme figure autoritaire frustrante,
valorisant le vécu, les émotions, plutôt que la Loi, les principes édictés dans le langage
3/ A propos du langage : le discrédit jeté sur le langage par les formes audio-visuelles permises par la puissance technologique
a un impact direct sur la difficulté à désirer. Les images, les sons, donnent la chose elle-même, alors que les mots la symbolisent et permettent le fantasme.
Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Jeu Avr 04 2019, 08:26
Nous voilà plongés dans la philosophie lourde. Au sujet de Socrate,je ne pense pas qu'il avait le désir de son épouse ,cette mégère de Xanthippe.
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Ven Avr 05 2019, 08:35
4 Désir et autorité
Le désir consiste donc à substituer le fantasme d’une représentation à l’envie d’une chose.
Mais ce passage n’est pas naturel. Notre nature pulsionnelle nous pousse vers la satisfaction des envies (besoins,
mais aussi « passions de l’envie », c’est-à-dire le grégarisme)
Le passage au désir s’opère donc par la culture, qui consiste alors en trois choses :
1/ La frustration, qui oblige la libido à se déplacer de ses points de fixation, à acquérir une mobilité –
ce qui confère une historicité au sujet (cf différents stades de la libido décrits par Freud)
2/ L’interdit, qui est un inter-dit, c’est-à-dire une considération donnée à la parole, au langage (lequel force à la représentation)
et à la loi (« donner sa parole, la tenir »). Exemplairement, c’est le « non » et la recherche du « au nom de quoi » ce non.
3/ Instaurer des places différentes (positions d’autorité) qui font que chaque individu ne parle plus depuis sa position personnelle,
mais depuis la place qu’il assume (subjectivité). On a vu en effet que l’autorité se légitime depuis les devoirs que lui confère cette position assumée
C’est donc par l’autorité qu’on se démet de ses envies personnelles pour devenir un sujet de représentation, donc de désir.
Mais notre époque connait une crise de l’autorité, et donc peut-être une crise du désir.
Avec un retour des pulsions et des envies. Il faudrait comprendre pourquoi cette crise.
Le propre du désir consiste dans la représentation, le fantasme. Or, ce fantasme peut apparaitre comme une mystification dont on ne veut pas être dupe.
D’autant que cette mystification prend la forme de l’inaccessible, le principe d’autorité (ce qui n’est pas discutable, négociable…)
Le mouvement contemporain de la libération des pulsions est donc aussi celui de la crise de l’autorité, de sa remise en cause,
et même plus précisément de récusation, et non de sa contestation (la contestation de l’autorité fait partie de la structuration de l’autorité),
alors que la récusation consiste à la nier purement et simplement, ne pas la reconnaitre.
Cela passe par la perversion des codes symboliques, en montrant à chaque fois la réalité brute qui la soutient, à titre d’analogon (cf cours sur l’art) :
le président au fond n’est qu’un homme, le cadeau n’est qu’un jouet, etc.)
—————-
Questions :
Qu’est-ce qui distingue le désir du besoin ?
Qu’est-ce qui distingue le désir de l’envie ?
Les interdits s’opposent-ils aux désirs ?
Pourquoi ne pas désirer entraîne-t-il une sujétion à l’addiction ?
En quel sens peut-on qualifier la société contemporaine de « perverse » ?
En quoi la névrose assure-t-elle la possibilité du désir ?
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Ven Avr 05 2019, 09:15
En quel sens peut-on qualifier la société contemporaine de « perverse » ?
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Ven Avr 05 2019, 09:19
Et il y en aurait beaucoup à dire sur ce sujet! Nous sommes manipulés de tous côtés. Et il me semble même avoir entendu hier une discussion sur le mensonge:Dans certains cas,le mensonge n'est pas un mensonge!!!!C'est même un bien !
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Sam Avr 06 2019, 08:19
Envie et désir en Psychanalyse.
Stéphanie LACRUZ est Psychologue, Psychanalyste et Hypnothérapeute à Paris
L’envie est une intention consciente. Nous savons, la plus part du temps, ce dont nous avons envie.
Ce dont nous avons réellement envie devient déjà plus inconscient et se rapproche, dans sa définition, de celle du désir.
Il existe une différence importante entre l’envie et le désir dans la théorie psychanalytique.
Lorsque ce que je désir me pose une difficulté quelconque : par exemple je désir être mère ou père,
mais je crains de ne pas en être capable au plus profond de moi-même, alors pour chasser cette difficulté face à mon désir,
je décrète que je ne désir pas d’enfants.
Je dis consciemment « je n’ai pas envie d’avoir des enfants ».
Le désir, l’envie réelle sont « refoulés » dans l’inconscient pour ne plus souffrir.
C’est en cela que, dans ce cas précis, le désir relève de l’inconscient et l’envie du conscient.
En référence à cet exemple, nous pouvons donc dire, que le désir refoulé est oublié, méconnu,
interdit d’accès au conscient et que le sujet est lui-même persuadé qu’il n’a pas cette envie.
Il va sans dire, que nous pouvons trouver une situation similaire mais inversée.
Par exemple : j’ai envie de m’arrêter de fumer, pour toutes les bonnes raisons que je connais et que nous savons tous,
mais dès que je prends un rendez-vous chez le médecin ou un spécialiste pour entamer un processus de sevrage,
je constate que j’ai du annuler mon rendez-vous parce que j’en avais pris un autre au même horaire pour inscrire mon enfant à la piscine,
et que je n’ai pas pu honoré le rendez-vous antitabac suivant parce que j’avais une forte migraine.
Dans ce cas, nous retrouvons l’envie consciente : Arrêter de fumer et le désir inconscient :
la conviction que ça n’est pas le bon moment pour moi, sans me l’avouer.
L’individu dira consciemment : J’ai vraiment envie de m’arrêter de fumer et pensera inconsciemment au niveau de son désir :
je ne veux pas m’arrêter de fumer maintenant.
Le travail de l’analyste consiste à accompagner le désir du patient. C’est en cela qu’il travaille avec l’inconscient.
Quelque soit le désir du patient. L’idée n’étant pas de lui transmettre un autre désir que le sien,
mais de l’aider à accomplir quelque chose, quel qu’il soit.
Pour éclairer, il s’agit de suivre une idée depuis longtemps développée par des philosophes comme Spinoza :
Le désir est l’humanité même. L’homme est par nature une puissance d’exister,
un mouvement pour persévérer dans l’être c'est-à-dire pour exister encore et toujours plus.
Toute existence est conatus, c'est-à-dire un effort pour persévérer dans l’être.
Stéphanie LACRUZ Psychologue
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Dim Avr 07 2019, 08:26
1
la différence entre « avoir besoin » et « avoir envie »
J’ai besoin de chaussures… j’ai besoin de vacances… j’ai besoin de toi!
J’ai besoin de connaître ton opinion sur le sujet… j’ai besoin de ton approbation…
j’ai besoin de solitude… j’ai besoin… j’ai besoin… j’ai besoin…
On le répète sans cesse sans sens et on commence à y croire.
Croire qu’on a BESOIN de toutes ces choses qui pourtant ne sont que rarement de réels besoins.
« Avoir envie : souhaiter ou désirer quelque chose, vouloir quelque chose que l’on ne possède pas. » —
Le désir d’obtenir quelque chose que l’on ne possède pas. Là est notre réelle ambition. Une envie à rassasier.
Une quête, qui par association au désir, n’est pas essentielle à notre bien-être ou à la poursuite de notre vie.
Il s’agit d’une quête matérielle; d’une quête d’« avoir » et non de « savoir ».
Avec l’arrivée du temps des fêtes et les dépenses, et les désirs dans le plafond, et le marketingdans le tapis et le branding dans la rétine,
il faut reconnaître nos besoins pour ce qu’ils sont : des envies!
C’est correct de céder à nos envies une fois de temps en temps. Ça fait du bien en maudit une nouvelle paire de chaussures!
Pis des fois, ne pas répondre à ses envies crée une certaine frustration soit-elle petite ou grande.
Mais, il ne faut pas oublier que satisfaire ses envies n’influencera pas notre vie sur le long terme.
Ce qui importe d’entretenir, ce sont nos besoins.
« Avoir besoin : exigence née d’un sentiment de manque, de privation de quelque chose qui est nécessaire à la vie organique.
Sentiment de privation; nécessité impérieuse. »
Les besoins, ils sont divers et ESSENTIELS à notre survie physique, psychologique et émotionnelle.
Rappelons les besoins de base de ce cher Maslow : besoins physiologiques fondamentaux (manger, être vêtu et logé, se reproduire),
besoin de sécurité, besoin d’appartenance (recevoir — donner de l’amour, faire partie d’un groupe),
besoin de s’estimer et d’être estimé des autres, besoin de se réaliser (épanouir son potentiel),
besoin de savoir (découvrir, créer son propre destin), besoin d’être (lien entre soi et l’univers).
En distinguant correctement ces deux concepts, il sera plus facile de connaître la vraie nature de vos demandes et de vos recherches.
Est-ce que j’ai ENVIE de cette personne pour son attrait physique, parce que je n’ai pas ENVIE d’être seule ?
Ou est-ce que j’ai BESOIN de cette personne dans ma vie [elle vous permet d’être vous et d’être votre meilleure vous ?
Est-ce que j’ai besoin de manger ce cornet de crème glacée (même si je n’ai pas faim) ou j’ai envie de manger le foutu cornet!?
J’ai envie de le manger… et je vais le faire, juste parce que c’est vraiment bon dans « yeule » pi qu’on a le droit de se gâter de temps en temps.
Il faut juste savoir se contrôler aussi. Parce que la quête de la dernière nouveauté, que ce soit le dernier modèle d’iPhone ou
un nouveau morceau de linge dans une garde-robe déjà pleine,
est sans fin et qu’elle pourrait mener à une insatisfaction chronique.
Établissez vos réels besoins et investissez dans ceux-ci plutôt que dans des envies futiles et passagères.
Peut-être que la prochaine fois que vous vous arrêterez devant une boutique en regardant cette super belle paire de bottes dans la vitrine et que
vous vous demanderez « est-ce que j’en ai vraiment besoin? », la réponse sera différente.
Un jour de cette semaine, alors que j’aurais tant aimé batifoler sous ma douche, une vilaine préoccupation s’est infiltrée dans mon shampoing antipelliculaire :
quelle est la différence entre l’envie et le désir ?
Attention ! Je ne parle pas de l’envie au sens de cupidité ou de convoitise. Cette laideur de l’âme est haïssable.
Seule la pureté de ces deux mots m’a interpelé.
Sœur et frère ou cousine et cousin, opposés ou contraires ? Rien de tout cela ! À n’en point douter, ces deux-là n’ont rien de comparable.
Ce sont même de faux amis.
Avoir envie, serait-ce tout simplement satisfaire un ou plusieurs besoins ? Car enfin, que recherche t-on ?
Des biens matériels, des émotions, des sensations, … toutes ces « choses » qui nous font éprouver quelques bribes d’un bonheur fugace ;
un bonheur que l’on cherche à l’extérieur, tant on est incapable ou fatigué de le trouver à l’intérieur de soi…
Tandis que les désirs ne seraient à la vie ce que des gâteaux apéritifs sont à un véritable repas.
Et oui ! Ils vous mettent en appétit ou, tout au contraire, vous remplissent l’estomac au point de ne plus rien pouvoir avaler.
L’image ne vous convainc pas ? Et bien, disons qu’ils représenteraient ce que sont les entractes aux pièces de théâtres :
des préludes à de belles histoires et à de grandes joies, ou l’annonce de tristes dénouements et des pires frustrations.
Je me rinçais la tête et, à mon grand regret, la question ne glissait pas sur mes cheveux pour enfin disparaître, avalée par la bonde de fond.
Elle s’incrustait… Prisonnière de mon cerveau, elle virevoltait au point d’affoler les aiguilles de mon horloge interne.
Mais quelle différence entre l’envie et le désir ?
La réflexion aidant, j’ai fini par entrevoir dans le désir une aspiration à la possession ou à l’attachement ; en quelque sorte, à l’attente d’un lien spirituel ou charnel.
Quant à l’envie … Ah, comme la langue des oiseaux est remarquablement pertinente !
Avoir envie, ne serait-ce pas, après avoir pris conscience de faire un pas vers la mort, une recherche presque désespérée d’être, ou de rester, « en-vie ».
Mais c’est bien sûr ! J’ai envie, j’ai besoin de me sentir en vie…
Fichtre, quelle découverte !
Un nœud m’a alors immédiatement verrouillé le plexus. Envie ou désir, il y a tout de même un point commun :
la question du plaisir dans la satisfaction et l’insatisfaction. Car pour l’une ou l’autre, la frustration n’est-elle pas garantie ?
À moins, bien évidemment, d’être suicidaire et/ou masochiste.
Mais alors, plaisir et bonheur ? … Euh, non, pas le bonheur. Ne mélangeons pas tout, quand même !
Allez, pour le plaisir : une vidéo vue 3,7 millions de fois : Johnny et L’envie
Quel bon moment de philosophie sous la douche,bien exprimée avec humour!!!
Pour ma part ,ce moment est de plus en plus "glandilleux"(mot que je nous trouve pas dans le dico ).....Tellement peur de glisser
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mar Avr 09 2019, 08:08
Désirer et Vouloir : pourquoi vous devez comprendre la définition de ces 2 mots
- développement personnel, ennéagramme, entrepreneuriat, état d'esprit, motivation, objectifs, réaliser ses rêves
-action, loi de l'attraction, moitié, motivation, objectifs, volonté
Connaissez-vous la différence entre désirer et vouloir ?
Pour répondre à cette question, une simple recherche dans le dictionnaire pourrait vous donner la définition des verbes désirer et vouloir.
Mais concrètement, qu’en est-il ?
Désirer : le désir est lié à l’envie.
Par exemple : « j’aimerais (je désire) être une personne plus motivée, joviale et dynamique ».
Désirer, le désir lui-même, est de l’ordre de l’idée, la pensée, mais ça s’arrête là !
Contrairement à ce que certains fans (j’ai bien dit certains) de la loi d’attraction pourront vous dire : ce n’est pas en vous répétant tous les jours :
« je deviendrai un virtuose du piano » que vous pourrez un jour jouer La Truite de Schubert.
La Loi de l’Attraction comporte son lot de points intéressants, mais encore faut-il bien savoir interpréter les conseils qui sont prodigués au travers de ce concept.
Ici, pour en revenir à la définition du mot désirer, votre « désir » ne vous aidera pas à réaliser vos objectifs.
Ce point étant fait, passons maintenant à la définition du mot vouloir.
Vouloir : C’est justement l’étape suivante.
Allier le désir, à une volonté !
« J’aimerais devenir une personne motivée », devient : « je veux devenir une personne motivée ».
Vous n’êtes plus dans le désir, avec le vouloir, vous avez désormais l’intention de concrétiser vos souhaits.
Dès que vous avez la volonté s’en suit alors un véritable passage à l’action !
C’est à ce moment-là que les changements commencent à se produire… et pas avant !
Désirer devenir plus motivé par votre travail et vous sentir épanoui, ne vous aidera pas à le devenir !
Par contre, le vouloir, avoir la volonté d’en finir avec la négativité et vous donner les moyens d’agir,
permettra d’amorcer les changements que vous désirez tant.
De désirer à vouloir, il n’y a qu’un pas et il n’incombe qu’à vous-même !
Enfin, si vous souhaitez changer… Si vous VOULEZ changer, nous avons ce qu’il faut pour vous !
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mar Avr 09 2019, 10:19
Difficile de réfléchir si tôt le matin !
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Mer Avr 10 2019, 07:38
De quoi avoir envie ? Le nom lui-même l’indique : toute envie veut être en vie.
Tout comme tout désir est désir d’exister, on n’éprouve jamais d’envie qu’à l’endroit de la vie dont on est privé.
L’envie consiste à croire l’autre vivant. A croire en l’autre la vie que l’on n’a pas en soi.
A l’heure de l’hypercapitalisme, qui nous fait imaginer bien plus que consommer, il est hautement rentable de me maintenir au bord du désir,
c’est-à-dire dans l’état d’envie. Car un désir est toujours capable d’exiger et d’obtenir satisfaction, tandis que l’envie se contente du bord de la vie qui passe.
La frustration devient le plaisir même. On finit par rêver d’une vie qui n’est que le rêve d’une vie.
D’une vie qui consiste à regarder la vie à la télé. A croiser dans les autres toutes les choses que je n’ai pu acheter,
tous les gestes que je n’ai pu apprendre, et toutes les paroles que je ne saurais dire.
Dans l’envie, chacun trouve dans chaque autre son avenir à l’état mort. L’envie, c’est du regret, du fétide.
Mon avenir pourrit lentement, mais il n’est plus le mien, il n’est même plus possible, mais me fascine encore.
La montre que j’aurais pu acheter ; la voiture, la maison que je n’aurai jamais.
Cet être que je croise et qui s’évanouit avec tous ses possibles, dont aucun n’est mien, mais qui tous m’enterrent.
L’envie est le contraire du désir : c’est une joie d’être mort, et de subsister comme un revenant,
ces fantômes familiers qui semblent se contenter de venir voir les hommes vivre.
Envier, c’est vouloir être en vie ; c’est être mort, et hanter la vie des autres.
Au lieu de désirer, et de vouloir l’existence, nous pouvons toujours envier, nous complaire dans l’inexistence que chaque être nous dispense.
C’est un suicide à petit feu, où l’on reste vivant pour jouir plus perpétuellement de notre mise à mort.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Jeu Avr 11 2019, 07:29
La différence entre amour et désir selon des experts de la relation amoureuse
"Quand vous jugez que le bien-être de la personne aimée compte plus que vos propres envies, c’est que vous êtes amoureux".
Des experts de la relation amoureuse nous renseignent sur la différence entre amour et désir
SEXUALITE - Alors que je faisais un job d'été pendant mes études, j'ai rencontré un homme plus âgé que moi.
Je ressentais une telle attirance pour lui que je n'arrivais plus à dormir ou à manger.
Quand j'étais en train de faire des photocopies et qu'il passait par là, je sentais une poussée d'adrénaline et des frissons parcourir mon corps,
faisant rougir mes joues et trembler mes genoux. A chaque texto qu'il m'envoyait, j'avais des papillons dans le ventre.
Alors âgée de 20 ans, je supposais que l'intensité de ces sensations était bon signe: les premiers moments d'une relation amoureuse
ne sont-il pas censés se passer comme ça? Près d'une décennie plus tard, je me rends compte que je m'étais tout simplement entichée de ce garçon et
que les sentiments intenses que je ressentais relevaient bien plus du désir que de l'amour.
Dans les années 1990, une équipe de chercheurs dirigée par l'anthropologue
Helen Fisher a décrypté les phénomènes scientifiques qui se cachent derrière l'amour et le désir.
Ils ont divisé l'amour romantique en trois catégories distinctes: le désir, l'attirance et l'attachement,
chacun de ces états s'accompagnant d'une réaction chimique du cerveau bien particulière.
Ils ont ainsi découvert que le désir, alimenté par la soif de gratification sexuelle, libère des hormones telles que la testostérone et
l'œstrogène, qui augmentent la libido d'un individu.
L'attirance correspond quant à elle à un engouement dépassant l'attirance purement sexuelle.
C'est le cas lorsque vous n'arrêtez pas de penser à une personne et que vous rêvez de mieux la connaître et
de passer plus de temps avec elle, par exemple. Dans de telles situations,
des neurotransmetteurs tels que la dopamine ou la norépinephrine sont libérés, ce qui peut déclencher un sentiment d'euphorie,
une perte d'appétit ou un besoin en sommeil diminué.
Enfin, la troisième catégorie correspond à l'attachement, ou l'"amour amical ". Comparé au désir et à l'attirance,
le sentiment d'attachement sera souvent plus stable, rationnel et durable.
Il libère des hormones propres aux liens affectifs, telles que l'ocytocine ou la vasopressine.
Chimie cérébrale mise à part, comment savoir si les sentiments que vous éprouvez correspondent à de l'amour ou
à des sensations plus éphémères, comme le désir et l'attirance?
Pour mieux comprendre certaines des différences qui existent entre ces trois états,
nous avons fait appel à des experts des relations amoureuses. Voici leurs réponses:
Le désir correspond à un lien physique, l'amour à un lien émotionnel
"Quand vous ressentez du désir, vous avez une envie irrépressible de faire l'amour avec l'autre.
Quand vous êtes amoureux, vous voulez faire l'amour avec cette personne mais aussi vous sentir proche d'elle d'un point de vue émotionnel.
Vous voulez passer du temps avec votre partenaire et être à l'écoute de ses besoins et de ses sentiments pour vous sentir lié à lui.
Vous avez également envie de rencontrer les amis de l'être aimé.
Quand vous ressentez seulement du désir, vous êtes plus intéressé par le fait d'avoir des relations sexuelles que
par celui d'avoir des conversations intimes avec l'autre." – Dr Judith Orloff, psychiatre et auteur de The Empath's Survival Guide
("Manuel de survie de la personne empathique").
Le désir est impulsif, l'amour prend du temps
"L'amour se construit sur une gratification à retardement, alors que le désir est satisfait par un plaisir immédiat.
Le désir est un sprint; l'amour, un marathon. L'amour équivaut à l'acceptation, le désir à l'assouvissement." –
Janet Brito, psychologue et sexologue au Centre américain de santé sexuelle et reproductive.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Ven Avr 12 2019, 07:28
Avec le désir, on reste à la surface, l'amour est plus profond
"Le désir est un état d'esprit qui se concentre sur le corps, la séduction, le pouvoir, les fantasmes et l'excitation.
L'amour est plus risqué et effrayant d'un point de vue émotionnel. Vous vous dévoilez à l'autre dans toute votre vulnérabilité,
vous lui confiez vos peurs et vos espoirs, partagez des anecdotes dont vous avez honte ou dont vous êtes fier, vos attentes et vos déceptions;
vous le laissez pleinement entrer dans votre intimité. Vous baissez votre garde et laisser l'autre accéder à des parties de vous que vous préférez généralement éviter." –
Ryan Howes, psychologue clinicien
Le désir est bref et soudain, l'amour est lent et stable
"Quand vous êtes amoureux, vous vous lancez dans une course de fond. Lorsque le désir vous anime,
la relation peut littéralement durer une seule nuit. L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement.
Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes.
L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
Le désir peut déclencher un véritable feu d'artifice sexuel mais, s'il n'est pas soutenu par une relation digne de ce nom, il sera vite réduit en cendres." –
Iris Krasnow, auteure de Sex After: Women Share How Intimacy Changes as Life Changes
("Après le sexe: les femmes nous racontent les évolutions de leur intimité au fil des ans".)
L'amour s'amplifie avec le temps, le désir s'éteint sur la durée
"L'amour se construit sur un attachement et un lien qui se renforcent avec le temps.
Le désir trouve son origine dans un appétit intense et s'évanouit sur la durée.
Il nous entraîne dans des montagnes russes émotionnelles déclenchées par des forces biologiques et activées par notre système de récompenses,
lui-même alimenté par le désir de plaire et de nouer des liens.
L'amour s'apparente au désir et au besoin d'attachement, mais il est modifié par des facteurs biologiques, socioculturels et
psychologiques qui déterminent son développement." – Shannon Chavez, psychologue et sexologue.
Le désir est égoïste, l'amour est tourné vers l'autre
"Lorsque vous désirez quelqu'un, vous voulez absolument satisfaire ce désir.
Vous avez besoin de son corps ou de sa présence, comme si votre vie en dépendait.
A l'inverse, l'amour n'est pas possessif. Vous voudrez certainement partager votre vie avec l'être aimé,
mais si vous vous rendez compte qu'il se porte mieux sans vous, vous renoncerez à cette vie commune.
Cet article, publié à l'origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Elisabeth Mol pour Fast For Word.
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Sujet: Re: Bonjours & Bonsoirs Avril 2019 Sam Avr 13 2019, 08:22
Envie d’être seul`
Raisons pour lesquelles vous avez besoin d’être seul
En tant qu’êtres humains sociables par nature, nous consacrons excessivement de temps au partage de nos expériences et
de nos émotions avec les personnes que nous aimons.
Mais à l’intérieur de ce précieux entourage, nous avons tendance à oublier le principal : nous-même.
De temps en temps, il est important de se rappeler que nous avons besoin de passer du temps seul pour ainsi nous connaître.
Après avoir fait beaucoup de recherches et avoir pris des notes sur notre merveilleuse solitude,
j’ai découvert les 8 raisons principales pour lesquelles il est bon d’être seul de temps en temps et de se couper du monde extérieur.
Les raisons que vous découvrez quand vous recherchez la solitude sont toutes celles que je suis heureuse de partager avec vous aujourd’hui.
« Le grand homme est celui qui, au milieu de la foule, conserve, avec une parfaite sérénité, l’indépendance de la solitude. »
-Emerson-
La solitude nous purifie l’esprit
Tout au long de notre journée, l’excès d’informations provenant de nos proches, du travail, de nos collègues, des médias ou simplement de nous-même
peut avoir un impact malsain sur notre corps.
Il est donc recommandé de profiter de moments de solitude pendant la journée, afin de mettre de côté cet excès de préoccupations et
de nous reconnecter avec nous-même pour nous détendre quelques instants.
La créativité naît de la paix et de la tranquillité
Se sentir en paix quand nous nous retrouvons face à la solitude nous permet d’élargir notre esprit et de libérer notre magie et nos talents humains.
La solitude nous permet de créer et de profiter de nous-même.
Votre confiance se renforce grâce à la solitude
Il n’y a rien de plus fiable et digne de confiance que le fait d’écouter sa voix intérieure et d’analyser les pour et
les contre en se basant sur sa propre expérience de la vie.
Si nous nous arrêtons un instant, nous pouvons nous écouter et détecter nos besoins ou notre état.
Améliorez vos prises de décisions
Quand vous êtes seul, vous vous donnez la permission de vous couper du monde extérieur,
des préoccupations et des émotions de votre entourage pendant quelques instants.
Cela facilite votre état de sérénité et de tranquillité et vous aide à prendre les décisions adaptées pour vous ainsi qu’à voir
le problème d’un point de vue totalement différent et plein d’options positives.
« La solitude, bien qu’elle soit aussi silencieuse que la lumière, est, tout comme cette dernière, un des éléments les plus puissants,
car la solitude est essentielle à l’homme. Tous les hommes viennent au monde seuls et le quittent seuls. »