Parlez-moi d' amour Redites-moi des choses tendres

 

 

J'aurai  le plaisir de vous présenter au fil de ces prochains jours un nouveau sujet
 
 que j'ai concocté à votre attention.
 
Une série de quelques  incroyables histoires d'amour.
 
Vous avez aimé deux personnes à la fois .
 
Vous avez tout plaqué par amour .
 
Vous êtes tombée amoureuse malgré les différences d'âge.
 
Malgré la distance qui vous séparait .
 
Des années sont passées ..... Si on en parlait ......
 
Chaque histoire sera accompagnée par une chanson d'amour
 
prise dans le répertoire de nos meilleurs interprètes de langue française

Juliette Gréco - Parlez - Moi D'Amour
 

 
Parlez-moi d' amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n' est pas las de l' entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime
 
Vous savez bien
Que dans le fond je n' en crois rien
Mais cependant je veux encore
Écouter ce mot que j' adore
Votre voix aux sons caressants
Qui le murmure en frémissant
Me berce de sa belle histoire
Et malgré moi je veux y croire
 
Il est si doux
Mon cher trésor, d' être un peu fou
La vie est parfois trop amère
Si l' on ne croit pas aux chimères
Le chagrin est vite apaisé
Et se console d' un baiser
Du cœur on guérit la blessure
 
Par un serment qui le rassure
 
Paroles et musique: Jean Lenoir
 

Jean Ferrat  Aimer à perdre la raison

• Tout est parti d’une histoire de cintres !




J'habitais dans une toute petite rue dans le vieux Rouen.
Je me rendais à une pendaison de crémaillère chez des amis et suis descendue toute pomponnée avec des habits et des cintres plein les bras.
Je vais jusqu’à ma voiture et fais tomber un cintre en plein milieu de la rue. 
Au même moment, un homme arrive en voiture et s'arrête à 2 cm du cintre. Il se gare derrière moi et à peine descendu de voiture, je le sermonne : 
"Mais enfin vous n'avez pas vu mon cintre! Un peu plus et vous rouliez dessus! Blablabla..." 
Lui, me regardait amusé, l'air de dire "mais qui est cette dingue qui m'attaque ? ". 
Je retourne à mes cintres et tente d’ouvrir mon coffre (les bras toujours pleins). 
Lui, me regardant encore l’air amusé, me demande: "vous êtes sûre de ne pas vouloir un coup de main?"... Je lui répond : " 
Pas du tout! je suis une femme indépendante et moderne!"
Je pars faire une course et en revenant vers ma voiture, 
je vois quelqu'un, appuyé sur le capot comme s'il était en train d'essayer de me la voler.
Je me mets donc à lui crier à travers la rue: "Dites donc vous, qu'est ce que vous faites ?" 
La personne s'approche de moi. 
C'était lui. Il me tend une carte de visite, me sourit d'une manière enjôleuse et me dit: " 
J'allais vous la laisser sur votre voiture, mais puisque vous voilà... Tenez, ça ne tient plus qu'à vous." Sur sa carte était écrit: 
"Je vous ai trouvé renversante. Laissez-moi me faire pardonner d'avoir failli écraser votre cintre.... Appelez-moi ".
Arrivée à la soirée, j'étais surexcitée ! Vers 4h du matin, je lui ai envoyé un message en le remerciant pour le compliment. 
J’ai signé "la fille au béret rose" (ce soir-là je portais un béret rose, une robe noire à pois blancs avec des bottines et une petite veste noires).
Quelques semaines plus tard, notre rendez-vous avait lieu. 
J’avais choisi l’endroit : un match de hockey sur glace
(je voulais lui montrer que je n'étais pas le genre de filles qui se laissaient offrir un verre dans un bar branché).
Le deuxième rendez-vous était désastreux ! Film nul et copains lourds. Je me dis "bon allez, affaire classée!". 
La semaine suivante, j’étais invité au mariage de mon frère. Mon petit ami (de l’époque) ayant refusé de m'accompagner, je l'invite. (Au cas où...) 
À ma grande surprise, il accepte ! Et là, LA révélation! Il était simplement parfait. 
Soirée géniale, nous sommes rentrés dormir à 4h du matin chez mon frère dans le lit des mariés, sous les banderoles 
"vive les mariés", au milieu des coeurs rouges...
15 jours après, nous emménagions ensemble et depuis cette nuit-là, nous ne nous sommes plus jamais quittés.
Aujourd’hui, cela fait 1 an et demi que ça dure.

Claire

Céline Dion - Pour Que Tu M'aimes Encore (Live from Montréal 2008) HD

• L'amour de toute une vie

Tous les étés, nous partions en famille dans un petit village. Celui de mes 15 ans, j’ai rencontré un garçon.
Il avait mon âge, il était très beau, très grand, très fort, très bronzé, je m’en souviens très bien.
Ce que je n’ai pas perçu tout de suite, c’est qu’il venait d’une autre communauté que moi… Il était « gitan ». 
Je me souviens d'une petite remarque de ma mère à ce propos mais on n’en a jamais vraiment parlé à la maison.
Une fois l’été terminé, nous nous sommes quittés persuadés de nous revoir.
Nous étions très amoureux et sûrs que rien ne pourrait nous séparer.
Nous avons échangé nos adresses en nous promettant de s’écrire très vite. 
Et c’est ce que je fis, dès que je fus de retour chez moi. Ensuite, l’attente a commencé. Mais rien, il ne m’a jamais répondu. 
J’ai attendu et pleuré pendant des mois ; lui écrivant des dizaines de lettres. 
Je ne voulais pas comprendre qu’il m’avait oublié, que tout n’avait été qu’un mirage. 
Ma mère m’a consolé, me disant que j’étais jeune, que ce n’était qu’un « petit amour de jeunesse ». 
Mais il n’y a pas de petit amour de jeunesse. 
Je peux dire que plus jamais je n’ai aimé aussi profondément, aussi librement, de manière aussi insouciante.
Je ne l’ai jamais oublié mais j’ai tourné la page. 
A 20 ans j’ai rencontré celui qui est devenu mon mari.
Nous avons eu deux beaux enfants, aujourd’hui devenus grands. Petit à petit, le mariage a commencé à battre de l’aile.
Quand les coups ont commencé à pleuvoir, je suis partie, sans me retourner. 
J’avais 39 ans et deux ados de 14 et 11 ans. A 44 ans, j’ai rencontré quelqu’un. 
Un homme doux, divorcé lui aussi et surtout plein d’humour. Rien à voir avec mon mari.
Est-ce que je suis tombée amoureuse ? Non, mais j’étais bien. 
Jusqu’à ce jour où je l’ai croisé, lui, l’amour de mes 15 ans. 
Rien de romantique, c’était sur le parking d’un supermarché, nous avions tout deux un chariot à la main.
Je l’ai reconnu tout de suite et j’ai deviné que lui aussi savait qui j’étais.
Il s’est approché de moi et la première chose qu’il m’a dite c’est : 
« pourquoi ne m’as-tu jamais répondu ? » en agrippant mon bras. 
Il n’avait jamais reçu ma lettre, ni toutes les suivantes. Sur le moment, je me suis écroulée en larmes. 
35 ans avaient passé mais ce que je ressentais était intact. Mon cœur avait 15 ans. 
Nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Nous avions tous deux 50 ans. 
Nous avons passé une semaine ensemble, juste tous les deux.
Ma première visite fut pour ma mère, car je commençais à imaginer le pire.
Sans lui raconter la rencontre qui venait de bouleverser ma vie, je lui ai demandé avec l’air le plus dégagé du monde :
« tu te souviens ce gitan dont je m’étais amourachée…
Heureusement que cette histoire n’a pas duré, imagine où l’on en serait aujourd’hui !" 
Elle a ri et sur le ton d’une bonne blague m’a confié « avec ton père, on n’aurait pas laissé faire.
On a dû intervenir pour que cette histoire se termine. 
Vous étiez tellement mièvres tous les deux, je ne sais plus combien de lettres de vous deux on a dû brûler… » 
Et elle a éclaté de rire. Alors je suis partie. Simplement partie.
Sans une explication tellement la rage me ravageait et me rendait muette. 
C’était il y a 12 ans et je ne l’ai pas revue depuis. 
Comment lui pardonner de m’avoir privée de 35 années de bonheur auprès de celui que j’aimais ?
Aujourd’hui lui et moi, nous sommes toujours ensemble. 
Et je suis heureuse comme jamais je ne l’ai été. 
Enfin, heureuse quand j’arrive à ne pas ressasser l’immense gâchis qu’ont été nos vies, 
nos mariages ratés, les enfants que je n'ai pas pu lui donner. 
Quand j’oublie les années de manque, la tristesse, la solitude. 
Lui est plus doué que moi pour aller de l’avant, il parle de destin, il dit qu’il a toujours su que l’on se retrouverait et 
que l’on a encore toute la vie devant nous. 
C’est un grand rêveur mais c’est vrai, quand on est ensemble c’est toujours un peu comme si on avait toujours 15 ans… 
Même 47 ans plus tard.

Sophie

Et si tu n'existais pas
 Joe Dassin

• L'amour n'a pas de frontières




C'était à l'époque où Internet n'existait pas ! 
En 1975, j'avais 15 ans et un beau jour d'été, une lettre est arrivée des USA. 
Je m'étais inscrite pour avoir un correspondant anglophone et un professeur américain m'avait mise en contact 
avec un lycéen américain qui désirait correspondre avec un ou une Française. 
Au fil des années, nous avons développé une amitié épistolaire. Ce garçon était très curieux de tout, intéressé et intéressant, cultivé.
J'étais passionnée par les langues et j'adorais écrire. L'échange était très actif.
Au bout de 10 ans de correspondance, j'ai décidé de m'offrir mes premières vraies vacances. 
Je travaillais depuis 2 ans et je suis partie dans l'état de New York, accueillie dans la famille de mon ami correspondant.
Nous sommes tombés amoureux au bout de quelques jours. 
Avec toute cette amitié en toile de fond, nous avions l'impression de bien nous connaître. 
Après une séparation déchirante à la fin de mon séjour, nous avons pris l’importante décision de vivre ensemble.
Ses parents, formidables, ont fait en sorte que nous puissions nous revoir, et lui a entamé les démarches pour venir vivre en France.
Mais les diverses formalités (obtention du visa, papiers pour le mariage) ont été longues et compliquées !
Aujourd’hui, nous avons 50 ans et deux grandes filles. Notre amour a évolué avec force, nous avons une belle vie et surtout, pas un seul regret.

.Chris

Johnny Hallyday - Je te promets (Rester Vivant Tour)

• Une rencontre pas si virtuelle...



J’ai toujours beaucoup joué aux jeux vidéos et surtout à ceux qui sont en réseau.
On retrouve souvent les mêmes personnes et des affinités se créent.
J’y ai rencontré une demoiselle que je retrouvais souvent pour jouer à nos jeux préférés.
Cette relation à distance a duré des mois, jusqu’au jour où l’envie de nous voir est devenue primordiale.
Le problème ? J’habite en région parisienne et elle, à Strasbourg.
Après quelques mois de jeu, discussions, divers échanges, et une grande complicité naissante,
nous nous sommes enfin décidés à franchir le pas.
Je l’ai invitée à venir chez moi passer quelques jours. Le coup de foudre !
Ce fut magique. Elle est repartie, mais nous étions plus proches que jamais.
Je travaillais dans une entreprise depuis un an, et j’ai pris la grande décision de tout quitter et de m’installer à ses côtés après seulement 2 mois. 
Aujourd’hui, nous sommes fiancés.

Clément