Elles méritent bien un petit coucou
La Journée internationale de l'infirmière est célébrée dans le monde entier le 12 mai,
jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale.
C’est une occasion pour réaffirmer son attachement à vouloir améliorer les conditions de travail des professionnels de l'art infirmier.
En effet, la pénibilité de ce métier, notamment dans les hôpitaux, est intenable au point que nombre d'infirmiers et
d'infirmières quittent la profession au bout de quelques années, créant par là même, une réelle pénurie auprès du patient,
ce qui aggrave encore les conditions de travail.
Qui est Florence Nightingale ?
Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine. Ses contributions sont nombreuses :
elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels,
que le rôle de l'infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers.
Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l'importance d'une éducation continue,
et en distinguant les soins infirmiers de la médecine.
Elle croyait qu' "une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule; elle est le résultat d'études, d'enseignement, d'entraînement, de pratique,
qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients.
Objectif
Durant la Journée internationale de l’infirmière, la FSSS-CSN (Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux),
qui représente près de 100 000 syndiqué(es) du réseau de la santé et des services sociaux,
souhaite qu’une meilleure organisation du travail dans les soins infirmiers diminue les surcharges de travail et
les burn-out dont sont victimes, entre autres, les infirmières.
Ces femmes représentent plus du tiers de la main-d’œuvre du réseau de la santé et travaillent dans
des conditions difficiles en raison de la pénurie de main-d’œuvre.