8 mars journée internationale des droits de la femme .

Une belle connerie selon moi .



Si vendredi les femmes sont bien à l’honneur, c’est avant tout les luttes menées depuis plus d’un siècle en faveur de l’égalité des droits qui est mise en avant. L’historienne Mathilde Larrère, spécialiste des mouvements révolutionnaires, revient sur les origines de cette journée symbolique.



De quelles luttes le 8 mars est-il l’héritage ?
Le 8 mars est directement l’héritage de luttes féministes qui sont nées au cœur du mouvement ouvrier. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le mouvement féministe a pris une orientation nouvelle autour des suffragetteset avec une revendication phare qui est le droit de vote. Mais il s’agit surtout de femmes bourgeoises, ce qui a pour conséquence d’éloigner le mouvement ouvrier du mouvement féministe. Ce dernier devenant bourgeois tandis que le mouvement ouvrier abandonne ses accents féministes.

Citation :

Il y a donc une rupture qui s’opère fin XIXe entre le mouvement ouvrier et le mouvement féministe.

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Les femmes au cœur du mouvement ouvrier veulent essayer de redonner un essor à un féminisme qui serait un féminisme ouvrier. À la tête de cette tentative de réconciliation, Clara Zetkin. Cette socialiste allemande crée l’Association internationale des femmes qui est liée à l’Association internationale des travailleurs (AIT). Et elle propose, dès le début du XIXe siècle, que l’on crée une journée internationale des droits des femmes.
De la même façon qu’il existe une journée internationale des travailleurs le 1er mai. Ce qu’elle arrache en 1910 à l’AIT. La première édition de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes a donc lieu en 1911.
 
Pourquoi a-t-on gardé la date du 8 mars ?
Cette première édition n’a pas lieu le 8 mars, mais intervient plus tard durant le mois et porte à la fois les revendications qui sont celles du mouvement des suffragettes, mais aussi celles concernant le droit du travail qui sont plus spécifiques au mouvement féministe ouvrier.
À l’arrivée de la guerre, ces journées internationales des droits des femmes se parent de revendications pacifistes permettant ainsi une réconciliation entre la branche bourgeoise et la branche ouvrière.
Au cœur de la guerre en Russie, en 1917, les femmes ouvrières décident, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, d’organiser une journée de manifestation pour le pain et la paix. Les femmes russes de Saint-Pétersbourg organisent cette journée et choisissent pour ce faire le 8 mars dans notre calendrier (calendrier grégorien), mais qui à ce moment-là pour les Russes est le 23 février (calendrier julien).
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Citation :

Comme il s’agit d’une manifestation de femmes, il n’y a pas de mot d’ordre de répression de la part du Tsar.

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Le même jour, les bourgeoises décident aussi de manifester pour le droit de vote. À Saint-Pétersbourg, une très grande manifestation de femmes à laquelle les hommes ne participent pas, ou simplement à la marge en acclamant, a donc lieu.
Les ouvriers vont, ensuite, poursuivre la mobilisation mais dans un processus de radicalisation des revendications qui s’élèvent très vite contre le Tsar, la guerre et plus généralement l’autocratie. Au bout de quelques jours, le Tsar est renversé et c’est la révolution de février 1917.
 

Une maternité contestée
La première journée nationale des femmes a été célébrée aux États-Unis en 1909 à l’initiative du Parti socialiste américain, rapporte le site officiel de l’ONU.
Selon Mathilde Larrère, « cette maternité a été contestée par un certain nombre d’historiennes spécialisée dans l’histoire des femmes. En disant que cette première journée nationale du droit des femmes américaines ne correspond pas à ce qui va se passer par la suite. C’est en fait une nouvelle origine que l’on cherche. Une origine qui ne serait pas russe, donc qui ne serait pas soviétique. C’est ce désir de couper les liens avec l’internationale et ensuite de la révolution russe. On lui invente une maternité plus neutre et donc plus occidentale, surtout avec cette manifestation américaine. »

 
C’est donc le socialisme qui est à l’origine de cette journée ?
Le 8 mars étant le premier jour de la révolution russe il est à la fois fêté pour cela en Russie, mais aussi en tant que journée internationale des droits des femmes dans la continuité de cette tradition du féminisme ouvrier. Pendant très longtemps, le 8 mars a été une journée qui était fêtée uniquement dans les pays du bloc soviétique, ou bien dans les milieux communistes ou de gauche.
Cela change à partir des années 1960 avec la naissance de ce que certains appellent le féminisme de « deuxième vague » qui se structure autour du mouvement de mai 68.
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Citation :

Les manifestations pour le 8 mars se multiplient et sortent de la sphère communiste.

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Dans un contexte d’essor du féminisme, du droit à l’IVG… L’ONU déclare d’abord une année internationale sous le signe du droit des femmes et décide, en 1977, de créer une journée internationale des femmes qui n’est donc plus spécifiquement communiste mais qui serait propre à tous les pays. La France l’adopte en 1982 et opte pour l’appellation « journée des droits de la femme ». Ce qui n’est pas le terme entériné par l’ONU qui le décline au pluriel.
 
Aujourd’hui, les combats sont-ils toujours les mêmes ?
Il est certain que les revendications portées par la journée internationale se renouvellent. Le pain et la paix s’expliquent en 1917 dans le contexte de la Russie en guerre. Mais cela dépend aussi des pays. En France, les femmes portent la question du droit vote - qu’elles vont d’ailleurs obtenir vingt ans après tout le monde. Elles se battent aussi contre le Code civil qui reste en vigueur jusqu’à 1938, et contre l’incapacité civile qui en découle.
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Citation :

Chaque fois, les revendications sont renouvelées contre les violences conjugales, sexuelles, sur les nouvelles inégalités dans le monde du travail.

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Évidemment dans les années 1960 se greffent les revendications de droit à la libre disposition de son corps. C’est le grand moment des mouvements pour le droit à IVG et la libéralisation de l’accès à la contraception.
On a aussi des revendications qui portent sur l’égalité salariale, même si celles-ci sont plus fortes dans les pays anglo-saxons. Ce qui explique que le 8 mars ne soit pas une grève très suivie en France, comparé à d’autres pays (des femmes belges ont prévu de se mettre en grève générale au travail et à la maison le 8 mars, NDLR).
 
Pourquoi la journée des droits des femmes n'est pas la journée de la femme ?
Ce qui ne va pas, c’est le singulier. Bien que cela ait reculé suite aux prises de position très claires de ministres telles que Najat Vallaud-Belkacem ou encore Laurence Rossignol (et plus récemment la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, NDLR) qui ont insisté sur le fait qu’il s’agit bien de la journée internationale des droits des femmes et non pas de la « journée de la femme ». L’argument avancé étant que le singulier renvoie à un processus d’essentialisation niant par là-même la multiplicité des femmes, et la dimension combative.
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C’est l’armée  La plus mauvaise élève,seulement 16% de femmes et encore à des tâches administratives.

Je n’ai pas bien compris,mais la pêche n’est pas un secteur porteur. L’élevage des poissons se fait en fermes sauf la sole et les poissons non nobles ,harengs et maquereaux.

Même si le changement ne se fait pas aussi rapidement qu'on le souhaiterait, les choses avancent tout de même. Cependant, j'ai constaté, et je ne pense pas être le seul que certains postes sont presque toujours réservés aux femmes en entreprise. C'est le cas du secrétariat par exemple. Je pense ainsi au fameux cliché de la secrétaire en ensemble tailleur noire avec sa mini jupe :). Il arrive cependant que l'accueil téléphonique soit assuré par un homme. C'est toutefois assez rare.

De même chez les "sage femmes "

“Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier. Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”.22 nov. 2012


Dans les places d'employés"aide à la personne" peu d'hommes et semble qu'ils soient peu demandés



Eh oui !!!!SI un jour nous obtenons gain de cause ,il faudra admettre que ce sera dans les deux sens !!!!!!!

Autrefois les hommes étaient interdits d’entrer dans la chambre d’ une parturiente. Domaine réservé aux femmes.

Marie-Hélène a écrit:

De même chez les "sage femmes "

“Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier. Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”.22 nov. 2012

Donc, si je suis le raisonnement jusqu'au bout, rien ne s'oppose à ce qu'un homme pratiquant ce métier soit désigné en tant que "sage femme" et Fanny, que tu connais, en tant que maïeuticienne, puisque telle était sa profession (qu'elle n'a pratiqué que peu de temps)

Voilà encore une réponse passée à la trappe

je fais faire maintenant toutes mes vitres par un homme qui fait l'aide à la personne,il est déclaré et fait une facture cela m'intéresse au sujet de ma fille car il garde aussi des enfants,et peut me dépanner si je tombe malade,,pour info,les vitres,ça coûte 16 euros de l'heure,et chez moi il y en a beaucoup  ( Christian connait),en une heure ,il fait tout et c'est bien fait