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| Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Jeu Fév 01 2018, 00:54 | |
| Rappel du premier message : Pourquoi le mois de février n’a-t-il que 28 jours ?
Une année fait 365 jours, il était donc possible en faisant des mois de 30 et de 31 jours de retomber sur nos pattes… et bien non, c’est le mois de février qui se sacrifie et ne présente que 28 jours 3 années sur 4. Cela n’est finalement du qu’à une question de jalousie! Notre calendrier est grégorien, il est issu du calendrier julien dont le mois de février était le dernier et comportait 30 jours. L’empereur Auguste, qui a donné son nom au mois d’août, voulait que son mois soit aussi long que celui de Jules César, le mois de juillet, qui comportait 31 jours. Auguste a donc décidé de prendre un jour au dernier mois du calendrier julien et de la rajouter au mois d’août : février – 29 jours, août – 31 jours. Le calendrier grégorien a juste changé l’ordre des mois et février est devenu le deuxième mois de l’année. A cette époque le calendrier julien comportait donc systématiquement 366 jours. Pour rectifier le tir et respecter la durée de la révolution de la Terre autour du Soleil (365,24 j.), un jour supplémentaire a donc été enlevé à février, déjà écourté, 3 années sur 4. Origine et histoire du mois de février Le nom février vient du latin februarius, de la même famille que le verbe februare qui signifie purifier. Dans les premiers calendriers romains, l'année commençait en mars, et les mois de janvier et février étaient donc absents des calendriers. C'est vers 700 avant JC que le roi de Rome Numa Pompilius ajouta dans les calendriers les mois de janvier et février. Le mois de février comptait alors 28 jours, et c'était le dernier mois de l'année. Vers 450 avant JC, pour tenir compte du fait que l'année ne fait ni 365 jours, ni 366 jours, mais environ 365,25 jours, le mois de février comptait 23, 24, ou 28 jours, et, dans le cas ou il comptait 23 ou 24 jours, l'année comportait 13 mois avec l'ajout du mois de mercedonius. Depuis l'arrivée du calendrier julien, en 46 avant JC, le mois de février compte 28 jours les années non bissextiles, et 29 jours les années bissextiles. Depuis l'arrivée du calendrier grégorien, la régle pour savoir si une année est bissextile est la suivante : une année bissextile est soit divisible par 400, soit divisible par 4 mais pas par 400. Ainsi les années 2000, 2012, 2016 et 2400 sont bissextiles, alors que les années 2100, 2200 et 2300 ne le sont pas. Cette régle permet d'approcher au mieux la durée réelle de l'année, avec une durée moyenne de 365,2425 jours. Le mois de février ne compte pas de jours fériés dans la plupart des pays francophone, mais plusieurs fêtes sont cependant célébrées : - La fête de la Chandeleur le 2 février : c'est une fête religieuse, mais c'est aussi le jour où, par tradition, on mange des crèpes. - La Saint Valentin le 14 février : c'est la fête des amoureux et de l'amitié. Le nouvel an chinois, qui est aussi le premier jour de la fête du printemps, tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février du calendrier grégorien, et a donc souvent lieu en février. Le mois de février Historique : Le mois de février est le deuxième mois du calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin februarius en l’honneur de Februa. À l’époque antique, il fut le dernier mois de l’année dans le calendrier romain (à l'époque, le calendrier débutait au mois de mars). C’est le mois le plus court de l’année, le seul à compter moins de 30 jours. La raison est historique et vient du calendrier julien : pour rendre hommage à Jules César et à l’empereur Auguste, un jour supplémentaire a été ajouté de façon permanente aux mois de juillet et août, et retiré à février, portant le mois à 28 jours au lieu de 30. C’est donc le seul mois de l’année à avoir un nombre de jours variable selon les années : 28 jours le plus souvent, pour les années non bissextiles 29 jours les années bissextiles Célébration de février : Le mois de février est connu pour la Saint-Valentin, fête des amoureux. Elle se célèbre chaque année le 14 février. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d'amour ainsi que des roses rouges qui sont l'emblème de la passion. De plus, c'est au mois de février, précisément le 2 février que l'on peut déguster les fameuses crêpes de la Chandeleur ! On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l'hiver sombre et froid. De nombreux proverbes sont également associés à la Chandeleur. En voici quelques-uns : À la Chandeleur, l'hiver se meurt ou prend vigueur. À la Chandeleur, le jour croît de deux heures. À la Chandeleur, grande neige et froideur. À la Chandeleur, le froid fait douleur. À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs. À la Chandeleur, Quéré fait des crêpes jusqu'à pas d'heure. Si la louve se met au soleil, le 2 février : six semaines d'hiver derrière. Rosée à la Chandeleur, l'hiver a sa dernière heure.
Dernière édition par Roberto36 le Jeu Mar 01 2018, 02:08, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Dim Fév 11 2018, 08:16 | |
| Tahiti les îles du mana La carte postale est définitivement belle ! Mais par-delà les eaux turquoise et la sarabande de cocotiers, Tahiti et ses îles vibrent aussi du mana. Cette énergie, vitale et spirituelle, qui imprègne toute la culture ancestrale polynésienne. Le Takaii, colosse de granit de 2,35 m, est l’un des plus grands tikis de la Polynésie française. Teuai aime à faire partager les mystères de la vallée sacrée de Papeenoo et ses trente-quatre cascades. Des couleurs de carte postale. Par Malick Dia Le son rauque de la conque ricoche sur les pentes abruptes. Et puis, contraint par la muraille de verdure, le puissant écho emplit toute la vallée encaissée de Papeenoo et ses trente-quatre cascades. Comme ses ancêtres naguère, Teuai annonce sa venue. Il se dresse sur un rocher à l’entrée du site. L’endroit procède du sacré pour le Polynésien. Il y entre avec déférence et prières déclamées. Un zeste de sérénité enchante la parenthèse. Le temps ne compte plus. Le cœur pulse. L’esprit, lui, s’ouvre à des connexions multiples. Sans doute est-ce tout cela le mana. Cette énergie vitale qui slalome entre les cent dix-huit îles des cinq archipels de la Polynésie française. Un territoire aussi grand que l’Europe. Ce mana est ressenti, presque physiquement, en ce lieu consacré où Teuai poursuit ses incantations. La théâtralisation assumée assène l’envie ardente de retrouver sa culture originelle. De la faire découvrir, aussi et surtout. Jusqu’à ces préceptes séculiers qui se déclinent à l’envi, sur son épiderme. Les tatouages ancrent sur la peau un effectif retour aux sources. Presque tous les Polynésiens s’y mettent. L’importance des surfaces tatouées gradue la distance plus ou moins prise avec les interdits de l’Église. La réaffirmation de l’esprit polynésien, enrobé dans ce mana qui le singularise, s’exprime jusque dans la danse. À Tahiti et de par le monde, c’est tout le sens du combat que mène Makau Foster. Sa troupe et son école Tamariki Poerani, réelles institutions, forgent un engagement tant culturel que spirituel. Grâce à elle, la danse traditionnelle polynésienne est maintenant une option au bac. Et encore le coefficient n’est-il pas hissé au niveau extatique du déhanché. L’option aurait alors été décisive. Les Polynésiens ont compris que la réappropriation de leurs traditions passait aussi par la danse. Si ce sont bien leurs divinités qui ont inspiré ces ondulations, il y a de quoi leur ériger des stèles par milliers. Celles-là que des fouilles archéologiques mettent au jour, ici et là sur Tahiti et ses îles. Et les maraes des ancêtres émergent de leur linceul de sable et de verdure. Chacune des pierres du marae défie le temps et les éléments. Lieu de prières et de rassemblement, le marae est un espace sacré. Souvent, il se présente comme un quadrilatère, plus ou moins étagé selon les sites. Avec des pierres couchées, pour les plus moyennes et érigées pour les plus massives. Chacune de ces pierres défie le temps et les éléments. Chacune rend compte de la cosmogonie des ancêtres. Leur présence impalpable est encore plus prégnante sur le site du Me’ae Iipona, près du village de Puamau, à Hiva Oa (Îles Marquises). Là, trônent les plus grands tikis de la Polynésie française. Notamment le Takaii, colosse de granit, qui toise son monde du haut de ses 2,35 m. La clairière - rendue à sa ferveur d’antan - est cernée par de hauts arbres. Avenantes sentinelles vertes. Ailleurs, sur Raiatea, le marae de Hauviri est considéré comme le berceau de la culture Maori. Transcendés par ce mana qui fortifie leurs racines, les Polynésiens peuvent encore davantage s’ouvrir aux autres. Et de Bora-Bora à Raiatea, de Tahaa à Tahiti, la douceur de vivre, le tutoiement naturel parfument une ineffable envie de croire en ce mana. Pas surprenant que Paul Gauguin et Jacques Brel aient choisi la Polynésie française comme cocon de leur sommeil éternel. Ils reposent dans le même petit cimetière d’Atuona (Hiva Oa). Dans ce coin du Pacifique, ils se sont sentis chez eux. Comme toutes celles et tous ceux qui ont posé pied sur Tahiti et ses îles. Ils reprennent l’avion, un collier de perles autour du cou, pour étirer encore un peu les effets du mana. Et, atout supplémentaire, au pays du « r » joliment roulé et du corail, la langue ne fait pas barrière. |
| | | Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Dim Fév 11 2018, 08:34 | |
| Bonjour Roberto et bon dimanche .
Pour avoir vécu à Tahiti 2 ans ,ce n'est pas toujours le paradis ,il est vrai que les paysages sont magnifiques ,mais la vie des tahitiens pas si enviable que cela ,c'est surtout paradisiaque pour les touristes qui ont du fric . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 12 2018, 08:30 | |
| le bois mort en forêt : une richesse écologique « J’aimerais savoir si on peut librement ramasser du bois mort en forêt. Je parle du petit bois qui traîne ici et là sur et en dehors des chemins. » L’article 547 du Code civil dispose que les fruits de la forêt appartiennent exclusivement à son propriétaire. Par conséquent, le fait de ramasser du bois mort sans son autorisation est une infraction prévue et réprimée par l’article R 163-1 du Code forestier qui prescrit : « Dans les bois et forêts, la coupe ou l’enlèvement de bois qui n’ont pas vingt centimètres de tour, qu’ils aient été plantés ou non depuis moins de dix ans, sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe » (1.500€ € maximum). Au-delà de la réglementation, il faut savoir que, bien loin de représenter des déchets dont il faudrait débarrasser les forêts, les bois morts (souches, branches, arbres) constituent un élément indispensable au cycle des écosystèmes forestiers. Cet habitat est très recherché par de nombreux animaux et végétaux à qui il offre à la fois le gîte et le couvert. On estime que près de 25 % des espèces forestières animales et végétales en dépendent. Les bois morts qui jonchent le sol atténuent les effets du piétinement dans les secteurs à forte fréquentation du public. C’est aussi une sorte de litière qui protège le sol contre les ruissellements. En se décomposant lentement, aidé en cela par de nombreux insectes (capricorne, lucane cerf-volant, pique-prune…), le bois mort enrichit la terre de substances nutritives et d’humus. De nombreuses espèces viennent nicher dans les cavités façonnées par ces précieux auxiliaires. Chouettes, canards, martinets, rolliers, huppes, moineaux, étourneaux, mésanges, sittelles, grimpereaux, gobe-mouches, rougequeues… investissent les espaces creux. Écureuils, martres, genettes, lérots et muscardins trouvent dans ces cellules abris et garde-manger. Certains oiseaux, comme les pics, préfèrent creuser les abris qui accueilleront leur petite famille. N’oublions pas les multiples champignons, mousses et lichens qui utilisent le bois mort comme substrat pour offrir un abri aux insectes. C’est pour toutes ces raisons que, dans le cadre de ses objectifs de gestion, l’Office national des forêts, chargé de gérer les forêts domaniales et celles des collectivités publiques (principalement forêts communales), laisse volontairement quelques arbres morts ou dépérissants en forêt. Ils représentent le maillon fort de la sauvegarde de la biodiversité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 12 2018, 09:02 | |
| Pendant la guerre nous allions chercher du petit bois ;à l'époque il était permis de le faire .Ce n'est que bien plus tard que j'ai appris que c'était interdit en principe . |
| | | Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 12 2018, 10:37 | |
| Bonjour ,super ton lien Roberto ,je ne savais pas ,pourtant à l’époque féodale, le ramasser était autorisé sur la propriété communale ou seigneuriale, selon un droit coutumier qui voulait souvent que l’on autorise à la fois ce qui permettait la vie traditionnelle. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Mar Fév 13 2018, 07:37 | |
| TOITURE VERDIE : un phénomène naturel « Les tuiles mécaniques rouges de ma toiture, orientée sud-est, se couvrent d’une teinte verte jusqu’à la gouttière, mais uniquement sous l’antenne râteau. Comment peut-on l’expliquer ? Y a-t-il un moyen de l’éviter ? » Tous les toits, quels que soient les matériaux qui les constituent, changent de teinte à la longue et peuvent s’incruster de mousse ou de lichen. L’eau de pluie, en tombant, traverse les couches d’une atmosphère plus ou moins chargée en dioxyde de carbone ; elle est de ce fait naturellement acide. À cette acidité naturelle, s’ajoute celle induite par la pollution de l’air et due essentiellement à la combustion des carburants. Les tuiles de votre toit réagissent progressivement à l’acidité de l’eau de pluie et leur surface devient légèrement poreuse permettant l’accroche de particules qui vont favoriser l’apparition de mousses. Vous avez remarqué que cette couverture de teinte verte se situe à partir de l’antenne râteau de votre toit jusqu’à la gouttière. Sans certitude absolue, nous pouvons peut-être vous apporter une explication à ce phénomène. Une antenne représente un accueil privilégié pour les oiseaux. Ils viennent s’y percher pour un temps de repos ou d’observation du périmètre sécuritaire. Le temps de leur pause, ils en profitent très certainement pour vous laisser quelques déjections. Les fientes d’oiseaux, outre leur caractère acide et agressif pour les tuiles, fournissent les nutriments qui favorisent l’apparition et la croissance de la mousse. Dans le cas présent, l’idéal serait de pouvoir rincer régulièrement la partie de toit maculée avec une eau bicarbonatée qui aurait comme principe, en s’opposant à l’acidification, de décrocher la mousse du support et de retarder l’apparition de mousse nouvelle. Toutefois, cela représenterait beaucoup de travail à un endroit qui reste difficile d’accès pour un résultant peu probant. D’autres solutions techniques peuvent sans doute vous être proposées pour capter les ondes hertziennes. Pas d’antenne, pas de perchoir ! Cependant, à plus ou moins long terme, sachez que la pluie et les conditions climatiques feront quand même le travail d’acidification et de verdissement de votre toit rouge, sans le concours des oiseaux. Le nettoyage et le démoussage de la toiture sont des opérations nécessaires qui doivent être faites régulièrement par un couvreur. / Ce tte réponse est faite en collaboration avec Romuald DUDA, membre de la société d’horticulture de la Moselle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Mar Fév 13 2018, 08:19 | |
| ON M'a esquinté mes ardoises (semi rustique) aves un nettoyage au karcher et je ne sais quel produit pour enlever les mousses .Résultat certaines ardoises piquetées de blanc !!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Mer Fév 14 2018, 07:52 | |
| Saint Valentin : origines et significations La Saint Valentin a lieu le 14 février, cette fête est considérée comme la fête des amoureux et la fête de l'amitié. C'est le jour où tous les couples s'offrent des mots d'amours, des poèmes et des petits cadeaux pour se prouver leur attachement l'un à l'autre. À l'origine, cette célébration était une fête païenne, puis l'église catholique l'a intégré à ses célébrations en faisant de Saint Valentin le saint patron des couples. Il existe plusieurs versions de la Saint Valentin, pour certains il s'agit d'envoyer une carte ou un billet doux à la personne qui partage sa vie, sa moitié, mais pour d'autre il s'agit d'envoyer des cartes ou des preuves d'attachement à tous ceux qui comptent, les amis, la famille et même pour certains enfants, leur maîtresse d'école. Si la Saint Valentin est aujourd'hui fêtée dans le monde entier, il existe néanmoins des équivalences à d'autres dates dans certains pays comme le Brésil ou la Chine. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Mer Fév 14 2018, 08:24 | |
| Qui qui aura à nos âges ,la gentillesse ....Ou l'inconscience ....De fêter la Saint Valentin ????? Et qui qui se souviendra que nous sommes le mercredi des Cendres =période de Pénitence ?Curieuse coïncidence !!!! |
| | | Claire
Messages : 19909 Localisation : Annecy
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Mer Fév 14 2018, 10:45 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Jeu Fév 15 2018, 01:24 | |
| " Nous ne pouvons pas espérer construire un monde meilleur sans améliorer les individus. " Marie Curie
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Jeu Fév 15 2018, 07:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Ven Fév 16 2018, 04:36 | |
| la violette du jour ???? jolie fleur qui n'a rien d'une pensée, elle sent plus bon bonjour bonjour |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Ven Fév 16 2018, 07:57 | |
| sous le feu de L’artillerie lourde « La Grande Armée de Napoléon ne disposait que de canons chargés par la gueule du tube. Quelle était leur portée ? À partir de quand a-t-on utilisé les pièces se chargeant par une culasse mobile ? » Toutes les campagnes de la Révolution et de l’Empire se sont effectivement déroulées avec l’appui de canons de type « Gribeauval » (1770) se chargeant par la gueule. De ce fait, ils ne pouvaient tirer qu’une ou deux fois par minute. Leur portée allait de 400 à 1.000 m. La portée inférieure était la plus utilisée en tir très « tendu », la flèche ne dépassant guère 2 ou 3 m, ce qui excluait le tir par-dessus l’infanterie de son camp. En conséquence, les pièces étaient placées sur les ailes des fantassins, en première ligne et leur capture était un élément important de la stratégie de la bataille. Le général Davout, à Auerstaedt près d’Iéna en 1806, avait commencé le combat avec quarante canons et disposait, en fin de journée, de cent vingt-cinq pièces ! L’homogénéité des calibres et des boulets facilitait l’utilisation des pièces conquises. Le projectile était en général le boulet sphérique, mais on commençait à employer des obus à enveloppe mince qui éclataient au rebond ou à l’impact et projetaient des clous ou des morceaux de ferraille ; c’étaient les ancêtres des shrapnels. Sur les défenses côtières et à poste fixe, on trouvait des obusiers puissants à tir courbe afin d’atteindre les vaisseaux à plusieurs kilomètres. Au cours du XIXe siècle, les arsenaux se sont évertués à trouver un système de culasse mobile permettant le chargement par l’arrière et l’accélération de la cadence. Napoléon III s’en était préoccupé, mais c’est en Prusse en 1866, qu’est apparu le premier canon moderne à culasse, sans doute utilisé contre les Autrichiens à Sadowa, puis contre la France en 1870. La fin du XIXe siècle et le XXe siècle ont vu apparaître le frein pour amortir le recul et conserver le pointage, l’âme des tubes rayée pour augmenter la portée et stabiliser le projectile. Arrivèrent ensuite les projectiles à fusée de tête réglée pour obtenir le fusant haut ou le percutant profond… On a rivalisé d’imagination pour augmenter la portée ou le poids de la charge, d’abord avec des engins mastodontes, puis avec le transport par les bombardiers aériens. Enfin, on a réutilisé le principe très simple de la fusée, émise d’un simple tube, Panzerfaust ou Bazooka, ou d’une batterie de tubes comme les « orgues de Staline ». Ce domaine reste en constante évolution avec, aujourd’hui, des projectiles autopropulsés, des missiles qui sont étudiés pour s’adapter à la zone de combat. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Ven Fév 16 2018, 09:23 | |
| Beaucoup trop de sucreries Roberto ; Entendu à "c dans l'air "Très dangereux car provoque formations de graisses dans le corps graisses du ventre beaucoup plus dangereuses que celle des fesses !!!! Voilà ce que j'en ai retenu de cette émission ! |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Ven Fév 16 2018, 09:54 | |
| A propos je préfère un canon de vin rouge ou ceux de la beauté. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Ven Fév 16 2018, 10:36 | |
| - Marie-Hélène a écrit:
- Beaucoup trop de sucreries Roberto ;
Entendu à "c dans l'air "Très dangereux car provoque formations de graisses dans le corps
graisses du ventre beaucoup plus dangereuses que celle des fesses !!!!
Voilà ce que j'en ai retenu de cette émission ! C'est vrai c'est pourquoi je fais attention ... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Sam Fév 17 2018, 07:55 | |
| Le croisé des lettres À l’occasion du centenaire de la mort de Léon Bloy, articles, colloques, ouvrages et tables rondes fleurissent dans le paysage littéraire français. Il faut également compter sur la biographie d’Emmanuel Godo, professeur de littérature à Henri-IV : Léon Bloy Écrivain légendaire. Lui qui avait déjà consacré des essais à Barrès, Hugo, Huysmans ou Nerval, s’attaque désormais au vieux de la montagne, « le maître absolu des belluaires, des rouleaux compresseurs, des mastodontes ». Rabroué par les journaleux de son époque, méprisé par ses confrères écrivains, moqué par les éditeurs parisiens, Bloy ne s’est jamais rendu, s’acharnant à lutter contre la bêtise de son temps avec l’obstination d’un enragé de la plume, s’abattant de toute sa masse hirsute et noire sur la médiocrité satisfaite de ses contemporains. Profondément désespéré, tirant sa force des larmes et de la douleur, Bloy ne fut pourtant jamais pessimiste : « Je n’estime que le courage sans mesure et je n’accepterai jamais d’être vaincu, – moi ! » clame-t-il dans son journal. Car chez lui « le désespoir le plus noir jouxte l’espérance la plus lumineuse » et ce frottement des extrêmes sensibilités provoque un embrasement de colère que le flot des jérémiades modernes n’a jamais pu éteindre. L’indignation de Bloy face à l’approbation du monde tel qu’il ne tourne pas rond est totale et inextinguible. Les tartuffes de l’Église lui donnent la nausée, les dévots du positivisme hérissent ses sourcils, les jaspineurs des lettres crispent ses poings. Bloy est un moine-soldat échappé des croisades, un « chrétien des Catacombes » venu rosser les ventripotents bourgeois de son siècle par l’ardeur infinie de son verbe. Barbey d’Aurevilly ne s’y trompait pas en décrivant son enthousiasme révolté : « Vous l’avez profond, embrasé, continu, sans flammes éparses, mais plus concentré que s’il s’en allait par flammes, mais mouvant comme le feu du soleil, dans son orbe, ce fourmillement brûlant qui le fait astre, même quand il n’a pas ses rayons ! » Subissant une misère matérielle terrible, chérissant sa peine, exaltant son rejet, Bloy n’en demeure pas moins affamé d’absolu, assoiffé de justice, tirant de son dénuement le plus total sa puissance d’éloquence, plongeant au plus profond de lui-même pour en extraire un « grandiloque de boue et de flammes ». Lui qui n’écrivait que pour Dieu, se rêvant prophète ou saint, fut un écrivain malgré lui, l’intermédiaire d’une Vérité supérieure, se servant de l’art comme contrepoison à l’idéologie du désastre. Partant, « l’œuvre de Bloy, affirme Emmanuel Godo, nous parle d’un sentiment que nous ne connaissons que trop bien : de l’impérieuse nécessité de ne pas se laisser déposséder de son désespoir par une époque sans scrupule. » Sylvain Métafiot |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Sam Fév 17 2018, 09:00 | |
| Je constate que l’ami Roberto est un fidèle auditeur de France Culture. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Sam Fév 17 2018, 10:13 | |
| - Michel Boisjoly a écrit:
- Je constate que l’ami Roberto est un fidèle auditeur de France Culture.
Cela m'arrive , la culture n'a pas d' âge , et la curiosité d'apprendre |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Dim Fév 18 2018, 08:18 | |
| Tous capétiens ? Statistiquement, près de 9 Français sur 10 descendraient d’Hugues Capet. Le site capedia.fr recense ces familles. Sauf rare exception, tout le monde descend d’Hugues Capet. Le plus dur, c’est de le prouver », confie Frédéric Günst-Horn, gérant de Triatel, diffuseur et éditeur de Capedia. Photo DR Par Frédéric Plancard Tout homme descend à la fois d’un roi et d’un pendu ». La Bruyère ne croyait pas si bien dire. Il est fort probable que la plupart des Français aient comme ancêtre Hugues Capet, sacré roi des Francs en 987. Il est, excusez du peu, fondateur de la dynastie capétienne qui régnera jusqu’à la Révolution et sous la Restauration. Parmi les Capétiens directs, citons Saint-Louis, Philippe IV le Bel ou bien encore l’arrière-petite-fille d’Hugues, Mathilde de France, qui épousa un certain Guillaume surnommée le Conquérant. Dire que les Français descendraient presque tous d’Hugues Capet est purement statistique. En 987, la « France » comptait environ 10 millions d’habitants ; la population doublant tous les trente ans, les descendants du roi des Francs pulluleraient donc trente générations plus tard. C’est d’ailleurs l’objet de la base capedia.fr : rassembler les généalogies ayant pour point commun d’avoir Hugues Capet comme ancêtre commun. « C’est un projet né il y a 20 ans », confie Frédéric Günst-Horn, gérant de Triatel, diffuseur et éditeur de Capedia et qui héberge aussi Bigenet et ses 64 millions d’actes d’état-civil et paroissiaux. Une société située à Versailles. « Nous travaillons en symbiose avec la fédération française de généalogie ». La base est collaborative et « quotidiennement, il y a des centaines de généalogistes qui entrent des données ». D’abord diffusée sur Minitel, la base a pris de l’ampleur au fil du temps et « a explosé il y a 5 ans ». Avec 760.000 personnes, « c’est la plus grosse base mondiale capétienne ». Et qui trouve-t-on dans cette base ? « Trump, Bush, Obama, les Kennedy sont cousins via Hugues Capet ! » Comme Johnny Hallyday, Elvis Presley ou François Fillon et Bruno Le Maire… Tous les Canadiens sont aussi capétiens par « Les Filles du Roy » envoyées à Québec pour peupler la province. « Sauf rare exception, tout le monde descend d’Hugues Capet. Le plus dur, c’est de le prouver et de trouver des sources », confie Frédéric Günst-Horn. « C’est parmi les roturiers que l’on retrouve le plus de Capétiens. Il y en a dans tous les milieux. » Il faut donc se lancer dans un jeu de piste à travers les archives et les sites internet dont Capedia. Et essayer de se raccrocher à une généalogie existante. « Il y a une question de chance », concède le gérant de Triatel. La base est accessible partiellement en gratuit et compte environ 3.000 adhérents, peut-être y trouverez-vous un ancêtre commun. « Le but, c’est d’écrire et de produire un livre illustré sur sa branche », souligne Frédéric Günst-Horn qui explique que cette base, qui s’ouvre sur le Royaume-Uni et le Canada, est disponible sur clef USB. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Dim Fév 18 2018, 08:55 | |
| Donc Adam ,Hugues Capet ????? D'autres prétendent descendre des Bourbons....Et pourquoi ????A cause de leurs nez :très caractéristiques parait-il! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Dim Fév 18 2018, 09:37 | |
| Cela signifie que l'on est tous de la même famille ,pas seulement Hughes Capet ,mais en fait depuis très longtemps les généalogistes disent Charlemagne . Ce ne sont que des stats . Cela signifie aussi que l'on aurait tous les assassins et violeurs pur ancêtres . Je n'y crois pas trop car les habitants des villages ne bougeaient absolument pas jusqu'à la fin du xix ème .Ils naissaient ,se mariaient et mouraient dans leur village .Je vois cela très bien dans l'étude de la généalogie . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 19 2018, 08:18 | |
| Les “techniciens” à l’assaut de la France Article initialement publié sur Le Comptoir Les années 1920 ont vu l’apparition au sein du patronat, des syndicats, mais également de familles politiques, de “techniciens” tentant de proposer une réforme administrative qui s’inspirerait, en partie, de la rationalisation et des logiques de l’industrie. La “rationalisation” – à travers des mesures comme le travail à la chaîne, la standardisation des produits, l’organisation scientifique, les ententes des producteurs ou encore la réforme organisationnelle – correspond à l’optimisation maximale et calculée des ressources humaines et matérielles du pays, et donc à une domestication sociale des individus conforme à la logique de rentabilisation du système capitaliste. Des travaux en histoire sociale montrent que la première partie du XXe siècle semble se caractériser par la substitution de la modernité – entendue comme un capitalisme dynamique qui recherche l’expansion, la productivité, la compétitivité, l’avance technologique – à la stabilité. En France, cette modernité s’accompagne d’une économie dirigée assumée par l’État qui s’est ajoutée aux forces du marché sans les supplanter. Et c’est au nom de la rationalisation de l’appareil étatique calquée sur la rationalisation du travail dans l’entreprise privée que des nouveaux réformateurs (appartenant d’ailleurs à des familles politiques très différentes) véhiculent ce projet de transformation des rapports entre l’État et l’économie. Ces fameux “techniciens” s’inspirent du privé pour transformer en profondeur le fonctionnement de l’administration de l’État, entraînant par là même une porosité entre État et économie de marché. les “techniciens” à l’assaut de la france,le comptoir,rationalisation,réforme administrative,travail à la chaîne,rentabilisation du système capitalisteSi l’on devait réaliser une socio-histoire de cette transformation de cette conception de l’État, de la définition des savoirs nécessaires au gouvernement, il faudrait isoler des groupes d’acteurs qui ont œuvré en faveur de cette rationalisation mais aussi distinguer des moments où ces projets ont pu directement transformer l’action gouvernementale. Par exemple, la création du ministère de l’Économie nationale sous le Front populaire. En novembre 1936, ce ministère a ainsi créé un Comité national d’organisation scientifique du travail (COST) dirigé par Jean Coutrot. Les principaux résultats du COST ont concerné la réforme de la fonction publique et l’introduction de méthodes d’organisation du travail dans certains ministères (Finances et Anciens Combattants notamment). Les acteurs de ce profond chambardement politique sont ainsi répartis en trois grands groupes. les “techniciens” à l’assaut de la france,le comptoir,rationalisation,réforme administrative,travail à la chaîne,rentabilisation du système capitalisteTout d’abord le patronat qui, notons-le, s’organise au lendemain de la Première Guerre mondiale : la Confédération générale de la production française est créée en 1919. Le patronat moderne venant d’entreprises moyennes se réunit au sein du Comité national de l’organisation française (CNOF) à partir de 1926, recherchant à rationaliser leur production autour de l’idée d’une organisation scientifique du travail conforme aux propositions et travaux de l’ingénieur et théoricien Henri Fayol. La même année, la Confédération générale de la production française fonde la Commission générale d’organisation scientifique (CEGOS). La principale “tentative technocratique” des années 1920 trouve son origine dans l’initiative du patron de l’Union d’électricité et de la Compagnie française des pétroles, Ernest Mercier. Celui-là fonde avec des collègues polytechniciens le Redressement français en 1925, un mouvement promouvant une politique technocratique et corporatiste. Son ambition est alors de rassembler les « élites françaises » – il définit l’élite comme une « minorité fervente et avide d’action » qui se recruterait dans « toutes les catégories sociales » parmi « les représentants de la classe possédante », les « producteurs » et les « représentants du monde intellectuel » – pour élaborer un programme afin de réformer la pays. Ensuite, les planistes syndicalistes et socialistes. C’est notamment en lien avec l’action du Parti socialiste belge d’Henri de Man (auteur en 1926 de Au delà du Marxisme) qu’un certain nombre de socialistes réformistes défendent l’idée de planification. Au premier rang, on trouve la Confédération générale du travail (CGT) de Léon Jouhaux. En 1934, la CGT adopte un plan qui propose une nouvelle organisation économique fondée sur les principes d’économie dirigée et la reconnaissance de la nécessité d’un régime d’économie mixte. Derrière les leaders de la CGT et derrière de telles idées, on trouve toute une nébuleuse d’intellectuels et de jeunes fonctionnaires. Ces acteurs aux profils divers et variés voient tous dans l’idée de plan la matrice d’une nouvelle vision de l’action de l’État. Certains vont même jusqu’à quitter la Section française de l’Internationale ouvrière (les néo-socialistes de Marcel Déat notamment) préférant à la révolution marxiste une “révolution constructive” menée par l’État et les techniciens (ingénieurs, syndicalistes, etc.) via la planification et le pilotage de l’économie. Prenons l’exemple de Maxime Leroy (1873-1957). Étudiant en droit à la faculté de Nancy, où il obtient son doctorat en 1898, il mène ses premières activités militantes au sein de la section nancéienne de la Ligue des droits de l’homme. Essayiste, à la fois sociologue et philosophe, il consacre ses premiers ouvrages à l’histoire du travail. Il participe avec Alphonse Merrheim et Victor Griffuelhes à la rédaction de la Charte d’Amiens en 1906. Dans l’entre-deux-guerres, il se rapproche des mouvements de réforme technocratique. Il est l’un des rédacteurs du Producteur, revue saint-simonienne fondée en 1920. Il rédige un des premiers ouvrages consacré à l’histoire des idées sociales. En 1937, il succède à Élie Halévy à l’École libre des sciences politiques. Il est élu, après guerre, à l’Académie des sciences morales et politiques. Enfin, dernier groupe prônant la rationalisation : les élites de la haute fonction publique. Formé de jeunes polytechniciens sous la direction de Jean Coutrot, le groupe X-Crise préconise dans les années 1930 une solution technicienne qui permettrait de remettre le pouvoir aux compétences techniques en dehors de tout engagement politique. Ils contribuent à faire de l’économie une science légitime, une science de gouvernement et défendent l’idée d’une économie dirigée. On notera, par ailleurs, un certain antiparlementarisme au sein de leur mouvement. Derrière la diversité de ces entreprises se déploie un discours sur l’absence de compétences de ceux qui servent l’État comme fonctionnaires ou comme élus. Cet argument suppose d’une part un jugement dépréciatif sur le politique et d’autre part entretient l’idée que l’administration doit être développée pour compenser l’absence de continuité politique. Il s’agit, autrement dit, de distinguer administration et politique. Construire les propriétés de l’action administrative idéale en contrepoint de celles de l’activité politique aide à imposer son caractère scientifique. Tout ce qui relève de l’organisation administrative serait considéré comme devant être rationnel et répondre avant tout à des principes scientifiques. C’est là le projet, particulièrement présent en Europe depuis les années 1910, d’une science administrative. Plus largement, derrière les mouvements techniciens, on perçoit un projet politique qui se consolidera au lendemain de la Seconde Guerre mondiale au sein d’une conjoncture critique et d’un profond renouvellement des élites politiques et administratives. De fait, l’administration s’impose, pour les gouvernants du siècle passé et ce à divers niveaux (local, national, international), comme un moyen incontournable et de plus en plus perfectionné de contrôle des populations, comme un instrument capable de créer une nouvelle forme de pouvoir. Pointer du doigt l’émergence d’un nouvel ordre politique (l’administration étatique rationalisée) qui permet de soumettre et de contrôler davantage les citoyens sous couvert de modernité et de réformisme, c’est donner à voir le développement, aux côtés de l’élection, d’une nouvelle “fonction médiatrice de l’État” capable de créer une interdépendance entre les citoyens et de rendre possible une soumission à l’autorité, c’est-à-dire l’instauration d’un ordre politique. La rationalisation selon Simone Weil Dès son origine, la rationalisation [du travail] a été essentiellement une méthode pour faire travailler plus, plutôt qu’une méthode pour travailler mieux. Après Taylor, il n’y a pas eu beaucoup d’innovations sensationnelles dans le sens de la rationalisation. Il y a eu d’abord le travail à la chaîne, inventé par Ford, qui a supprimé dans une certaine mesure le travail aux pièces et à la prime, même dans ses usines. La chaîne, originellement, c’est simplement un procédé de manutention mécanique. Pratiquement, c’est devenu une méthode perfectionnée pour extraire des travailleurs le maximum de travail dans un temps déterminé. Le système des montages à la chaîne a permis de remplacer des ouvriers qualifiés par des manœuvres spécialisés dans les travaux en série, où, au lieu d’accomplir un travail qualifié, il n’y a plus qu’à exécuter un certain nombre de gestes mécaniques qui se répètent constamment. C’est un perfectionnement du système de Taylor qui aboutit à ôter à l’ouvrier le choix de sa méthode et l’intelligence de son travail, et à renvoyer cela au bureau d’études. Ce système des montages fait aussi disparaître l’habileté manuelle nécessaire à l’ouvrier qualifié. L’esprit d’un tel système apparaît suffisamment par la manière dont il a été élaboré, et on peut voir tout de suite que le mot de rationalisation lui a été appliqué à tort. Taylor ne recherchait pas une méthode de rationaliser le travail, mais un moyen de contrôle vis-à-vis des ouvriers, et s’il a trouvé en même temps le moyen de simplifier le travail, ce sont deux choses tout à fait différentes. Pour illustrer la différence entre le travail rationnel et le moyen de contrôle, je vais prendre un exemple de véritable rationalisation, c’est-à-dire de progrès technique qui ne pèse pas sur les ouvriers et ne constitue pas une exploitation plus grande de leur force de travail. Supposez un tourneur travaillant sur des tours automatiques. Il en a quatre à surveiller. Si un jour on découvre un acier rapide permettant de doubler la production de ces quatre tours et si on embauche un autre tourneur de sorte que chacun d’eux n’ait que deux tours, chacun a alors le même travail à faire et néanmoins la production est meilleur marché. Il peut donc y avoir des améliorations techniques qui améliorent la production sans peser le moins du monde sur les travailleurs. Mais la rationalisation de Ford consiste non pas à travailler mieux, mais à faire travailler plus. En somme, le patronat a fait cette découverte qu’il y a une meilleure manière d’exploiter la force ouvrière que d’allonger la journée de travail. En effet, il y a une limite à la journée de travail, non seulement parce que la journée proprement dite n’est que de vingt-quatre heures, sur lesquelles il faut prendre aussi le temps de manger et de dormir, mais aussi parce que, au bout d’un certain nombre d’heures de travail, la production ne progresse plus. Par exemple, un ouvrier ne produit pas plus en dix-sept heures qu’en quinze heures, parce que son organisme est plus fatigué et qu’automatiquement il va moins vite. Il y a donc une limite de la production qu’on atteint assez facilement par l’augmentation de la journée de travail, tandis qu’on ne l’atteint pas en augmentant son intensité. Sylvain Métafiot |
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| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 19 2018, 12:17 | |
| salut et bonne semaine qui débute je passe, repasse et presque trépasse C'est le chemin de la vie, normale en sorte Votre rythme peu bavard me convient finalement, je passe peu mais peux tout lire |
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| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 Lun Fév 19 2018, 13:50 | |
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| Sujet: Re: Bonjours & et Bonsoirs Février 2018 | |
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