Sujet: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Lun Jan 01 2018, 00:26
Rappel du premier message :
Le mois de janvier
Historique :
Le mois de janvier est le premier mois dans le calendrier grégorien et julien. Son nom vient du latin januarius en l’honneur du dieu romain des portes : Janus. À l’époque antique, il fut le onzième mois du calendrier romain.
Il est, d’après les psychologues, le mois le plus déprimant de l’année.
Célébration de janvier :
Durant ce mois, il est coutume dans les sociétés occidentales de souhaiter la « bonne année ». Le jour de l'An est le premier jour de l'année d'un calendrier donné. Par extension le terme désigne aussi les célébrations de ce premier jour.
Pour les calendriers solaires (comme le calendrier grégorien), la date du jour de l'An est fixe d'une année sur l'autre, alors qu'elle est dite mobile dans le cas des calendriers luni-solaire (comme le calendrier chinois).
Histoire du mois de janvier
omulus composa l’année de dix mois ; Numa Pompilus y ajouta ceux de janvier et février. Les calendes de janvier étaient particulièrement consacrées au dieu Janus, dont les deux visages regardaient l’année qui venait de finir et celle où l’on entrait. On offrait à ce dieu, dans le cours de la première journée, le gâteau nommé janual, des dattes, des figues et du miel ; les artistes et les artisans ébauchaient la matière de leurs ouvrages, persuadés que le travail de ce jour leur assurait une année favorable. On se visitait, on s’adressait des voeux, on se gardait de laisser échapper un propos de mauvais augure, on s’envoyait des présents ; le soir on se régalait en l’honneur de Janus.
On pense que l’usage des souhaits d’étrennes vient des Romains. Tatius, roi des Sabins, et qui régnait dans Rome conjointement avec Romulus, considéra, dit-on, comme un bon augure le présent qu’on lui fit le premier jour de l’an de quelques branches coupées dans un bois consacré à Strenia ; il autorisa la coutume des présents faits à cette époque, et leur donna le nom de Streniae.
Avant la Révolution de 1789, et dans plusieurs provinces de France, les usages suivis le premier jour de l’an conservaient les traces de la fête du Gui que célébraient les anciens Druides. Les enfants du Vendomois couraient les rues dans ce jour solennel, et demandaient à ceux qu’ils rencontraient le Gui-l’an-neu. Dans la dernière nuit de l’année, le peuple du Maine parcourait également les rues en chantant des chansons dont le refrain était toujours : Donnez-nous le Gui-l’an-neu.
La Fête des Rois ou Epiphanie : ce dernier nom signifie apparition. C’est en effet le jour où le Christ commença de se faire connaître aux gentils, et où les quatre rois appelés Mages dans l’Ecriture vinrent l’adorer.
L’analogie qui existe entre les habitudes de cette fête et celle des Saturnales a fait penser que l’une était la continuation de l’autre. Les Saturnales se célébraient du 15 au 21 décembre.
Dans la Beauce, un souper splendide a lieu la veille des rois ; le président du repas est toujours la personne la plus respectée parmi les convives. Avant d’entamer le gâteau, on fait mettre sur la table un enfant ; c’est le plus jeune garçon de la famille. Quand la part est coupée, le président dit : Fébé (la fève). L’enfant qui s’est levé répond : Domine ; le président reprend : Pour qui ? L’enfant répond : Pour le bon Dieu. Cette part est mise en réserve, et on la donne au pauvre qui vient la demander. Voici quelques fragments des chansons naïves du pauvre qui attend et regarde à travers les fentes de la porte :
Honneur à la compagnie De cette maison. A l’entrée de votre table, Nous vous saluons. Nous sommes venus d’un pays étrange Dedans ces lieux ; C’est pour vous faire la demande De la part à Dieu. Il s’interrompt pour crier : La part à Dieu, s’il vous plaît ; et il termine le premier chant. Nous donnons encore ici le premier couplet du seconde chant :
Les Rois ! les Rois ! Dieu vous conserve, A l’entrée de votre souper. S’il y a quelque part de galette, Je vous prie de nous la donner. Puis nous accorderons nos voix, Bergers, bergères ; Puis nous accorderons nos voix Sur nos hautbois.
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Michel Boisjoly
Messages : 39531
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Sam Jan 20 2018, 08:58
Uci Je ne connais pas la Isla de l'as muñecas mais je suis allé sur isla Mujeres et aucune femme n'est accrochée aux arbres mais j'y ai nagé avec de grosses tortues.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Sam Jan 20 2018, 09:04
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Dim Jan 21 2018, 07:29
Encore des photos insolites , étranges , parfois effrayante .......
Le château de Leap
Le château de Leap se situe en Irlande. Témoins de nombreux conflits familiaux, d'obscures rites et de plusieurs meurtres, le château serait aujourd'hui hanté.
D. Brands / Wikimédia Commons
La Lemp Mansion
La maison de la famille Lemp se situe à Saint-Louis, dans le Missouri, aux Etats-Unis. William Lemp avait fait construire sa maison en 1860. Et c'est dans cette maison que sont morts par suicide tous ses descendants. Abandonnée en 1949, la maison des Lemp est devenue un musée.
MattHucke / Wikimédia Commons
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Dim Jan 21 2018, 08:22
Je laisse de côté ces maisons hantées pour admirer cette table de petit dèj !
Quelle classe !!!!
Claire
Messages : 19909 Localisation : Annecy
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Dim Jan 21 2018, 08:26
comme M héléne,la première photo donne l'appétit et les autres vous la coupent
Claire
Messages : 19909 Localisation : Annecy
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Dim Jan 21 2018, 08:28
là doit y avoir une faute grrrrrrrrrrrrrrrrrr d;orthographe
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Lun Jan 22 2018, 08:16
Pourquoi aimons-nous autant nous faire peur ?
La peur est un sentiment qui se manifeste spontanément, mais que l'on suscite souvent délibérément avec des films, des polars, etc. Rien que pour l’année 2016, au moins 81 films d’horreur et/ou d’épouvante sont attendus sur grand écran. Un chiffre qui en dit long sur notre tendance à aimer avoir la frousse. The Conjuring, The Sinister, Le Silence des agneaux, The Grudge ou encore Saw… tous rivalisent d’originalité pour provoquer la peur, voire l’effroi, chez les spectateurs.
Et ces derniers en redemandent !
Jean-Luc Houbon, psychanalyste, nous a expliqué pourquoi, nous cherchons à avoir peur : "Avant tout, l’horreur nous donne un sentiment de peur et la peur nous donne une impression de contrôle. Lorsque l’on regarde un film, par exemple, la peur que l’on ressent ne nous dépasse pas. Nous ne sommes pas paralysés par ce que l’on voit car nous savons que cela ne peut pas nous atteindre." Et ce n’est pas la seule raison qui motive cette quête de sensations fortes. Selon le psychanalyste, avoir peur est aussi une question de chimie. En effet, lorsque l’on est effrayé, un pique d’adrénaline est envoyé dans le corps. C’est cette adrénaline qui nous permet de courir plus vite en cas de danger ou de décupler la force physique. C’est aussi cette sensation que recherchent les gens sur des montagnes russes ou le grand-huit.
La satisfaction de pulsions cachées
Que ce soit dans un film ou dans un polar, le fait d’observer des actes violents, des meurtres ou des scènes amorales, a un impact psychologique. "On découvre des choses sur nous-même. On révèle notre part de violence et parfois certaines pulsions refoulées que l'on n’assouvira jamais parce que l’on est ‘civilisés’, explique Jean-Luc Houbon. On vit ces pseudo-fantasmes par procuration. Mais ça ne fait pas de nous des monstres, tant qu’on ne les réalise pas…".
La peur : un rite de passage
Stéphane Bourgoin, profiler et auteur d’une trentaine d’ouvrages sur les tueurs en série, a aussi son hypothèse sur le sujet : "De tout temps, l’humanité a aimé se faire peur. Autrefois on se racontait déjà des contes de fées et des légendes pour s’effrayer. Puis un jour, on ne croyait plus à ces histoires. A l’époque, ne plus en avoir peur c’était comme passer un cap vers l’âge adulte. Finalement, ça l’est toujours aujourd’hui".
Il poursuit : "Depuis 1991, plus de 8 000 long-métrages sur les tueurs en série ont été produits. Les gens aiment ça, parce que le morbide les intrigue, mais aussi tout simplement parce que provoquer sa peur est une sorte de transgression et c’est un moyen de prouver que l'on est grand. Regarder un film d’horreur c’est aussi se dire ‘Allez, je peux le faire’."
Faire face à la mort est une façon de se rassurer
Pourquoi, lorsqu’il y a un accident de la route sur le bas-côté, essayons-nous d’apercevoir la victime ? Pourquoi notre regard est-il attiré par une blessure ou par le corps dans un cercueil ouvert lors d’un enterrement ?
En réalité, ce qui pourrait être pris pour du voyeurisme n’en est pas, explique Stéphane Bourgoin : "On tente juste de découvrir quelque chose sur soi-même. En voyant un blessé ou un mort, on comprend notre propre fragilité. On perçoit que cette personne blessée, voire morte, au bord de la route aurait pu être nous. Et quelque part, cela nous rassure car nous on est à l’abri, on va bien, on est sauf." Vidéo sur le même thème : Un parc d'attraction pour réellement vivre un film d'horreur !
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mar Jan 23 2018, 07:01
Avoir la peur au ventre renvoie à la sensation désagréable de mal d'estomac que l'on ressent parfois lorsque l'on a peur de quelque chose. L'expression symbolise une forte appréhension, puisque celle-ci se ressent même physiquement.
Comprendre et vaincre la phobie du noir Il y a plus d’adultes achluophobes qu’on pourrait le penser. Cette phobie du noir chez l’adulte trouverait son origine dans l’enfance; elle n’y a alors pas été traitée. Comment expliquer et atténuer l’achluophobie?
Avant la phobie, la peur
La peur du noir n’est pas chose rare. Elle fait partie de notre bagage inconscient collectif : nos ancêtres étaient confrontés à la peur de l’obscurité. Dans le noir, nous sommes vulnérables; vulnérables aux prédateurs mieux « outillés » que nous pour l’affronter, nous pouvons chuter, nous perdre, etc. Car nos ancêtres vivaient dans les milieux naturels, encore aujourd’hui, les membres de notre espèce se méfient davantage de l’obscurité – notre cerveau aura conservé des traces des frayeurs et expériences violentes qu’ils ont connues.
La peur du noir affligeant beaucoup d’enfants et d’adultes serait l’héritage de cette peur qu’auront aussi connue nos aïeux. C’est une peur qui a joué un rôle évident pour notre espèce – la sélection a favorisé les individus aux comportements de méfiance, de prudence par rapport à la noirceur.
Évidemment, le monde d’aujourd’hui ne présente plus les mêmes menaces que celui dans lequel ont vécu nos ancêtres. Toutefois, le cerveau de l’humain a conservé la trace de peurs ancrées ayant permis à ses ancêtres de survivre en milieu naturel, dangereux et hostile.
C’est naturel
On dit aujourd’hui que la peur du noir est une étape normale du développement émotionnel des enfants. On note que la peur du noir varie d’une personne à une autre, surtout en fonction de la génétique. Elle apparaît en très jeune âge (deux ou trois ans), un moment pivot du développement psychomoteur. Découvrant sa capacité de déplacement, une absence de lumière freine son cheminement par l’absence de repères visuels. Le noir, c’est le vide, la solitude, et trottineurs gèrent mal la séparation d’avec les parents, plus précisément d’avec la mère. Étant donné la grande fertilité de leur imagination (vilains animaux tapis ici, monstres cachés là, voleurs à l’extérieur, etc.) et leur relation de dépendance par rapport à leurs parents – leur survie dépend d’eux –, les enfants de moins de dix ans se sentent plus vulnérables seuls, dans la noirceur.
Généralement, la peur chez l’enfant tend à disparaître avec l’amélioration de son bien-être général et avec le temps. Elle le quitte souvent vers l’âge de 10 ans. Cependant, elle peut s’ancrer et hanter un individu jusqu’à l‘âge adulte, ou devenir phobie, ce qui a des conséquences graves.
Quand peur devient phobie
La peur de la noirceur peut parfois prendre une forme pathologique. Il y a achluophobie lorsque la crainte est présente au quotidien, et est très intense – lorsque la peur devient un handicap. La phobie du noir se caractérise par des conséquences concrètes sur notre vie – cauchemars, difficulté à s’endormir très présente, nécessité de laisser des lumières allumées, des portes ouvertes, etc. La phobie peut également amener des symptômes graves, comme des évanouissements, des crises de panique ou avoir l’impression de ne plus pouvoir respirer.
De quoi a-t-on peur exactement?
Rappelons que chez les enfants, la nuit – le noir – marque la séparation d’avec celle qui les protège, de celle dont leur survie dépend, la mère. La peur vient alors de l’angoisse de se retrouver seul et de celle de la mort. Chez l’enfant (comme chez l’adulte!), on a aussi peur de perdre ses repères et surtout peur de la surprise. « Quelque chose se cache-t-il là? » « Je ne vois rien, je ne peux m’orienter. Suis-je vraiment en sécurité? » « Est-ce que quelque chose va bondir sur moi? »
Par ailleurs, le noir renvoie les adultes à eux-mêmes et à leurs sensations intérieures, à leurs problèmes existentiels, etc. Chez certaines personnes, cela éveille un trouble pouvant entre autres conduire à l’insomnie : la nuit, on est terrifié de se retrouver face à soi-même; on a peur de voir, de savoir ce que l’on n’a pas envie de découvrir.
Les causes principales
Voici les trois principales causes de l’achluophobie.
1) Comme mentionné plus haut, la disposition innée de l’humain; l’homme est démuni dans le noir, notre vie sensorielle étant majoritairement fondée sur la vision. Gardons à l’esprit qu’inconsciemment, la noirceur évoque toujours la crainte de la mort ainsi que le vide. 2) Un apprentissage dû à un traumatisme, à des comportements d’autrui ou à des informations reçues. Elle est alors reliée à une angoisse de revivre ou revivre un événement violent ou de séparation, à une expérience de perte, de deuil, etc. 3) Des facteurs psychologiques et comportementaux, par exemple l’évitement. Il est à noter qu’un phobique refusant d’affronter sa peur la renforce et perd ses réflexes d’adaptation, au fil du temps. Il est donc important d’agir pour l’atténuer et d’en libérer.
Comment traite-t-on la peur ou phobie du noir?
Les adultes ayant peur du noir ou souffrant d’achluophobie peuvent ressentir une grande honte, puisque la peur de l’obscurité est associée à l’enfance. Pour atténuer la peur du noir, on peut entre autres se créer un rituel du coucher : prendre un bain, boire une tisane, puis se détendre par la respiration, ou encore visualiser des images positives. Car lorsqu’on est absorbé par une activité, on ne ressent pas la peur. Aussi, la détente musculaire va de pair avec un rythme respiratoire plus lent. Et respiration lente et corps détendu nous empêchent généralement d’éprouver de la peur.
En hypnothérapie, la phobie du noir peut être atténuée efficacement par la formulation de suggestions hypnotiques de relaxation et de transformation bénéfique de la peur.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mar Jan 23 2018, 08:27
Tu es bien bavard ce matin Roberto!!!!Je reviens lire plus tard ! pour savoir tout sur la peur du noir :la ????Quoi déjà ???????
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mer Jan 24 2018, 08:09
HISTOIRES D'HORREUR & DE FANTÔMES
La légende de la Corriveau
Cette légende a différentes versions
La Corriveau était une femme aimée de tout le monde, dans le petit village de St-Valier, tout près de Lévis au Québec. Durant toute sa vie, elle eu 3 maris. Selon les autorités, elles les auraient tous tués de façon macabre. C'était une femme très jalouse. Son premier mari, qui était fermier, avait une liaison avec une autre femme du village. La Corriveau finit donc par l'apprendre un certain soir de janvier. Ce soir là, elle l'attendit jusqu'à l'heure du souper. Lorsqu'elle lui annonca qu'elle savait tout à propos de cette aventure, le mari devint furieux et décida de coucher dans l'écurie pour la nuit. Mais la Corriveau, aussi triste qu'il soit, suivit son mari jusqu'à l'étable, prit la fourche à foin et lui enfonca en plein ventre. Elle s'arranga donc pour faire passer le meurtre comme un simple accident de travail. Elle donna des médicaments dangereux à un cheval malade, ce qui le rendit fou. Elle enfonça de nouveau la fourche, mais cette fois dans le corps du pauvre animal. Le lendemain matin, comme d'habitude elle partit très tôt vers l'écurie ou elle découvrit son mari. Elle répandit la nouvelle très vite. De cette façon, les gens l'apprendrait sur le coup de l'émotion et ils ne se douteraient de rien. Son deuxième mari, qui lui était médecin n'eut pas une vie facile. En effet, la femme était jalouse parce que l'homme avait plus de clientes que de clients. Certaine que son mari était coureur de jupon, elle décida d'en finir et de l'empoisonner. Un bon soir, pendant qu'elle préparait le souper, elle fit tomber des gouttes d'un médicament pour les chevaux dans l'assiette du Dr. Ce médicament pouvait être mortel pour l'homme. et ce qui devait arriver, arriva. L'homme n'eut pas le temps de déguster son repas puisque le médicament fit tout de suite effet et l'homme mourut. Apres la mort de son mari, elle mit le médicament dans une bouteille d'épices fortes. Le coroner conclut donc que la femme, n'étant pas au courant, avait sans le vouloir empoisonner son mari. 1 an plus tard, elle fit la connaissance d'un homme avec qui elle décida de se marier. Le couple semblait avoir une vie stable, mais les gens du village étaient loin de se douter que l'homme avait des comportements violents. Tannée de se faire battre, la Corriveau décida de mettre un terme à cette histoire en tuant une fois de plus. Pendant que l'homme dormait, elle lui fit couler de la cire chaude dans les oreilles ce qui le rendit fou et il mourut .Un voisin entrant chez elle, la vit couverte de sang débitant son quatrième mari pour pouvoir le faire bouillir ,dans une énorme marmite à faire le savon pour en faire disparaître les traces. Elle tenait le sexe sanglant de son époux encore dans sa main alors qu'il y avait plusieurs de ses membres dans la marmite. La Coriveau n'eut jamais le Temps de finir son horrible besogne. Le lendemain, les autorités enmmenèrent la femme pour la juger car ils avaient certains doutes sur les décès. La femme fit reconnue coupable des 3 meurtres de ses maris. La sentence : Condamnée à mourir dans une cage, de faim et de soif. C'est parfois de cette façon qu'on punissait les sorcières. On mis la cage au carrefour de la ville pour bien faire comprendre au gens le sort qui pourrait leur être réserver sils avaient eux aussi de mauvaises envies de pratiquer la sorcellerie. Après plusieurs jours de terribles souffrances elle mourut picorée par les Corbeaux, lapidée par les passants, assoiffée et affamée. Au moment de sa mort elle jura que sa vengeance serait à la mesure de l'horrible torture qu'on lui avait infligé. Ses derniers mot : Je me Vengerai. Puis un matin, le curé de la paroisse vient, pour décrocher le corps de la Sorcière pour venir la mettre en terre. Il y trouva la cage vide ! Le corps De La Coriveau avait disparu. Le même jour, des villageois disaient avoir vu son spectre rôder dans les sous-bois. Tous les juges qui l'avaient fait condamnée ont été retrouvés morts au couché du soleil. C'était sa vengeance. Sur l'île d'Orléans à la date de sa mort, elle viendra hanter les nuits de ceux qui ont participé à son triste sort. Certains moments, les soirs de pleine lune les gens qui habitent près de la côte, entendent les dernières paroles et les derniers soupirs de la femme.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mer Jan 24 2018, 08:10
Marie-Hélène a écrit:
Tu es bien bavard ce matin Roberto!!!!Je reviens lire plus tard ! pour savoir tout sur la peur du noir :la ????Quoi déjà ???????
Oui une nouvelle série consacrée à la peur .....
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mer Jan 24 2018, 19:22
La Bretagne est bien connue pour nombre d'histoires de spectre,mais surtout ce fameux Ankou Qui vient avec sa charrette grinçante ,chercher les défunts !!!!!
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Jeu Jan 25 2018, 07:54
Monde Paranormal # curiosité de Lauriole
A quelques kilomètres au sud de Cassagnoles à Siran, se trouve une curiosité qui ne cesse d'attirer chaque année les curieux et les sceptiques. Au lieu-dit de Lauriole une route semble monter alors qu'elle descend… ou l'inverse !
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Jeu Jan 25 2018, 08:47
Rien compris !!!!!!Monte ou descend???La bouteille descend
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Ven Jan 26 2018, 07:49
HISTOIRES D'HORREUR & DE FANTÔMES Sa femme comme table de salon
Jeff Green, l'américain qui conserve le cadavre de sa femme à l'intérieur d'un cercueil de verre dans son salon: "Je n'ai pas pu supporter la douleur suite à la mort de ma femme, alors, je l'ai ramené à la maison. Ainsi commence la déclaration du veuf de 32 ans,qui vit dans l'Arizona-EUA. La décédée avait un problème de naissance au coeur, ce qui a causé sa mort prématurée à l'âge de 29 ans. Les derniers mots de Lucy, disant qu'ils se retrouveraient au ciel,n'ont pas suffi à apaiser la tristesse de son amoureux de mari . Lors des funérailles, désespéré, Jeff a décidé qu'il ne la laisserai pas partir. "J'ai appellé le responsable du cimetière et j'ai raconté mon état. J'ai fait une demande et obtenu une permission spéciale pour la garder à la maison. Cela paraît bizarre, mais je préfère l'avoir à mes côtés,plutôt que de l'enterrer à quelques mètres sous terre. Lucy avait un sacré sens de l'humour,et j'ai la certitude qu'elle aimerait être ma table de salon." Jeff a commandé un cercueil spécial qui empêche la décomposition du corps, tout en verre. "Cela m'a coûté plus de 6 mille dollars, mais j'aurais payé le double pour l'avoir de retour à la maison". "Certaines personnes ne fréquentent plus ma maison,mais mes véritables amis ont respecté ma décision et se sont habitués à la voir ici,de plus c'est une belle pièce de décoration
Invité Invité
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Ven Jan 26 2018, 08:08
Bon ne te fâche pas :je te dis bonjour!!!!!!!
Lirai ton article,mais plus tard.Les principaux titres du journal T.V. de ce matin 6h m'ont sapé le moral pour la journée !
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Ven Jan 26 2018, 10:00
Drôle d'idée tout de même !!!!!
Il y a quelques années un châtelain avait conservé sa femme morte dans un congélateur....
C'est drôle ça !!!!pas d'exemple de femmes qui ont voulu garder leurs hommes !!!!!!
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Ven Jan 26 2018, 10:05
Je crois que c'est cette histoire dont j'avais entendu parler à l'époque.Mais je n'avais pas suivi la fin .....
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Sam Jan 27 2018, 08:21
HISTOIRES D'HORREUR & DE FANTÔMES
La Légende de Candyman ou BloodyMary ... La légende de Bloody Mary (la Vierge sanglante) veut que lorsqu'on est dans une pièce sombre, devant un miroir éclairé à la chandelle et que l'on prononce "Bloody Mary" treize fois de suite, un visage de femme ensanglantée fait son apparition dans le miroir pour parfois s'attaquer à ceux qui l'ont appelé. Plusieurs façons différentes d'invoquer cette mystérieuse femme semblent d'ailleurs exister. La façon la plus populaire reste quand même la suivante. S'enfermer dans une salle de bain munie d'un grand miroir, y éteindre les lumières pour s'y retrouver dans la noirceur complète et allumer deux bougies que l'on placera de chaque côté du miroir. Fixer le miroir très attentivement, droit dans les yeux de votre propre réflexion. Débutez ensuite à prononcer à voix très basse et très douce, voire presqu'invitante, le nom de "Bloody Mary" puis commencez à tourner sur vous même. Tout en continuant de tourner, prononcer le nom de l'esprit de plus en plus fort, presque comme dans un chant, pour que vers la treizième fois, vous l'imploriez, presqu'en criant. À chaque tours sur vous même, fixer le miroir en passant. Au treizième tours, votre réflexion sera maintenant celle de la Vierge sanglante. À ce qu'on dit, elle est vraiment effrayante, son visage recouvert de sang et ses mains devant elle qui cherchent à vous prendre. Pour quelques croyants, cette femme ne veut que vous effrayer en bondissant de l'avant, vers vous. D'autres affirment que la Vierge sanglante vous attaque littéralement, vous laissant vous aussi en sang si vous ne vous échappez pas à temps. Cette légende a tellement été prise au sérieux qu'en 1978, aux États-Unis, la folkloriste Janet Langlois décida d'écrire un essai sur cette histoire. On l'utilise encore dans certains cours universitaires sur les légendes urbaines en Amérique. Le film CANDYMAN est d'ailleurs basé sur cet essai. Une autre croyance, adapté pour les plus braves, est celle de provoquer l'apparition de Bloody Mary en ajoutant à son nom la phrase suivante: "Bloody Mary, I killed your baby!" (Vierge sanglante, j'ai tué ton enfant). Cependant, on raconte qu'une telle invocation provoque une attaque de l'entité. Une attaque sauvage et sans merci. Plusieurs pensent que Bloody Mary est la Vierge Marie en personne venue vous avertir de ne pas jouer avec son nom, ni le nom de son Fils, Jésus. D'autres racontent qu'elle serait une sorcière jadis brûlée vif par les habitants de son village pour sorcellerie et que quiconque invoque son nom sera frappé par la malédiction dont elle menaça ceux qui l'ont brûlée. Une minorité disent que c'est l'esprit d'une femme décédée avec son fils dans un accident d'auto quand la voiture s'enflamma, laissant sans vie la mère et le petit. La dame décida de vivre à jamais dans les miroirs, pour se venger de ceux qui ont tué son enfant. Tant d'histoires, laquelle croire?
Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Sam Jan 27 2018, 08:39
Bonjour à tous ,me voilà revenue dans le monde des vivants ,alors les fantômes très peu pour moi .
Non je plaisante ,c'est intéressant. .Je viens juste de lire cette histoire sur mon journal local.Cela se passe prés de chez moi à Liesse -Notre-Dame
Les esprits, on y croit ou on n’y croit pas. Frédérique Korkus, elle y croit, c’est sûr ! Surtout après avoir vécu auprès d’eux durant trois ans dans une maison d’un petit village picard. « Ma maison, c’était une maison tout à fait banale. Rien ne la distinguait des autres, c’était un petit pavillon blanc, indépendant, datant des années 70 », raconte la jeune femme. Une maison d’apparence ordinaire mais qui serait habitée par des esprits.« L’enfer a commencé dès qu’on s’y est installés, en 2009. On entendait des bruits de coup dans le mur, des grincements dans l’escalier, des voix qui parlaient et surtout, on avait cette sensation d’être constamment observé. ». Des phénomènes étranges constatés par Frédérique, son mari et son fils, alors âgé de huit ans. « Au fil des mois, cela s’est amplifié. Les objets bougeaient, on me tirait les vêtements. Mon fils était terrorisé et dormait avec moi car cela se produisait souvent la nuit. »
« Je suis athée et très terre à terre, mais je peux vous affirmer que les esprits existent » William
Apeurée tout autant qu’intriguée, la jeune femme entreprend des recherches sur l’histoire et l’emplacement de la maison. « J’ai appris que nous étions dans un village qui avait été détruit à 90 % durant la première guerre mondiale et que des milliers de soldats étaient morts ici, lors d’une bataille. C’étaient eux que j’entendais. », affirme Frédérique qui décide d’en parler à ses proches. Déjà à ses parents, qui sont témoins eux aussi de ces phénomènes, puis à son oncle et sa tante, William et Laurence. « Je suis athée et très terre à terre, je ne crois que ce que je vois comme on dit, raconte William. Et avec ce que j’ai vu, je peux vous affirmer que les esprits existent vraiment », assure-t-il en se remémorant cette sensation de caresse sur le bras qui lui a hérissé les poils quand il a pénétré dans la demeure. Laurence, son épouse, elle, y croit depuis longtemps. « J’avais déjà été témoin de ces phénomènes mais je n’en avais jamais parlé. Ce que j’ai vu chez ma nièce, ça dépasse l’entendement. ». Lustre qui bouge seul, lumière blanche qui apparaît à la fenêtre du sous-sol, vibration dans le sol après un bruit de coup de pioche, la famille a été témoin de phénomènes inexpliqués qu’elle a réussi filmer. « Ce n’est pas facile à enregistrer car les esprits jouent avec nos appareils », explique Frédérique qui écoute encore en frissonnant cet enregistrement de deux voix d’hommes qu’elle a réussi à capturer. « C’est lorsque l’un d’eux a dit qu’il était bien ici que j’ai pris mes affaires et que je me suis sauvée ». Consciente que son cauchemar ne finirait jamais, la jeune femme se réfugie durant six ans chez ses parents. « Je n’arrivais plus à vivre seule, j’étais traumatisée. »
Une intervention gratuite
À force de recherches sur internet, Frédérique apprend petit à petit à dompter sa peur et décide de fonder une association, « L’équipe d’investigation du paranormal de l’Aisne » (E.I.P.A), avec sa tante et son oncle. « Finalement, cela est devenu une vraie passion. On a compris que ces esprits avaient avant tout besoin d’aide pour passer dans l’au-delà. » Appareils photos, caméras, magnétophones, lumières infrarouges, détecteurs d’ondes magnétiques, les trois enquêteurs ont acquis tout l’équipement nécessaire pour localiser les esprits et entrer en communication avec eux. « On s’entraîne sur des sites historiques comme l’abbaye de Vauclair, Craonne ou Coucy-le-Château. On est rentré en contact avec des esprits de ces lieux mais je suis sûre que d’autres personnes vivent chez eux la même chose que ce que j’ai vécu. Ils doivent, tout comme je l’étais, être terrorisés et ne pas oser parler. » L’équipe se propose donc d’aller gratuitement chez les personnes qui pensent que leur maison est occupée par des esprits pour les aider à les faire passer dans l’au-delà.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Dim Jan 28 2018, 08:21
histoires de peur, mythes et légendesLégendes Urbaines
Le Campus ...
Deux jeunes filles partagent une chambre dans un campus. Vers 9 heures, l'une d'entre elles se rend compte qu'elle a oublié de rapporter son livre à la bibliothèque qui ferme dans peu de temps. Elle dit à son amie qu'elle doit sortir pour ramener son livre et qu'elle sera de retour dans peu de temps. Elle demande à sa co-locataire de se joindre à elle mais celle-ci refuse sous prétexte qu'elle a des examens le lendemain matin et elle demande de fermer la lumière en sortant car elle a sommeil. La jeune fille ferme la lumière et va à la bibliothèque située non loin de chez elle. Une fois arrivée, elle rencontre un de ses amis et se met à lui parler quelques minutes pour se rendre compte qu'elle a oublié son bouquin. Il est déjà tard et la bibliothèque fermera bientôt. Elle dit à son copain de l'attendre quelques minutes et va chercher son livre. En arrivant, elle se souvient que son amie est endormie. Comme elle sait exactement où est le livre, elle entre tranquillement et discrètement, elle le prend et ressort aussitôt de la chambre. Elle retourne ensuite à la bibliothèque, rend le livre et ressort pour prendre une bouchée avec le copain qu'elle avait laissé là quelques minutes plus tôt. Quand elle retourne à sa chambre, elle y trouve une armée de policier et une ambulance. Un policier la saisit et la conduit dans la chambre, elle voit deux choses à ce moment qui seront gravées pour toujours dans sa mémoire : le matelas de sa "coloc" immaculé de sang et quelque chose d'écrit avec un rouge à lèvres dans le miroir de son bureau : "Es-tu contente de ne pas avoir ouvert la lumière ?"
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Lun Jan 29 2018, 08:15
contes et légendes L'Auto-Stoppeuse
C'est l'histoire d'un gars qui vient de ramener sa copine à la maison... il est en moto et passe sur une route sinueuse près de St-Jérôme... dans un virage, il aperçoit une jeune femme en train de faire de l'auto-stop... il s'arrête et demande s'il peut la ramener chez elle... mais qu'elle va certainement avoir froid sur la moto. Le gars est galant et lui prête sa veste (c'est la fin de l'été et les nuit commence a devenir froide). Elle dit oui. il lui donne sa veste et le casque puis s'en va avec la jeune femme derrière lui bien accrochée. Le femme habite au début de St-Jérôme près de cette route... ils roulent environ 10 minutes. Une fois arrivé chez elle (un petite maison au bord de la route)... elle lui rend le casque, le remercie et s'en va en courant. Mais elle oublie de lui rendre sa veste, lorsqu'il y pense, elle est déjà rentrée chez elle. Il est tard (3h du matin)... il décide de rentrer chez lui et il reviendra demain pour chercher sa veste chez la femme. Le lendemain matin... il retourne chez la femme... il sonne à la porte et c'est un homme d'environ 50 ans qui répond, le gars lui raconte l'histoire et tout et tout... Et l'homme parait très très intrigué... elle fait un pas en arrière (il est presque affolé)... il répond au gars que c'est impossible ce qu'il dit, car sa fille est morte depuis trois ans, jour pour jour... elle est morte dans un effroyable accident de moto sur la route au sud de St-Jérôme. Le gars n'en croit pas ses yeux et repart bouche bée sans rien dire... Il avait pris en stop la fille au lieu même de l'accident qui l'avait tuée il y a trois ans...Pour en avoir le cœur net... il va au cimetière du village... en regardant le nom de famille sur la boîte au lettre... il espère retrouver plus facilement la pierre tombale de la fille... Arrivé au cimetière, il regarde... un peu autour de lui... Il n'en croit pas ses yeux, il voit sa veste sur une pierre tombale... c'est bien sa veste... et elle est sur la pierre tombale de la fille qu'il avait pris en auto-stop !!!
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Lun Jan 29 2018, 08:25
...J'y crois pas trop à cette histoire !!!!!!!
Merci pour le thé !!!!!
Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Lun Jan 29 2018, 09:14
Et moi pas du tout.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mar Jan 30 2018, 08:18
contes et légendes (LE FANTÔME DE L'AVARE )
LE FANTÔME DE L'AVARE - Le royaume des cieux n'est pas ouvert à tous... Adapté d'un conte populaire. Dans les contes populaires du Québec les fantômes sont très présents ; ils sont ces êtres mystérieux condamnés à revenir sur la Terre pour racheter une faute commise avant leur mort. Ici, dans cette histoire transmise par Honoré Beaugrand en 1875, on rencontre Jean-Pierre Beaudry qui, ayant refusé l'hospitalité à un voyageur en détresse qui mourut gelé, doit accomplir sa pénitence en accueillant un autre voyageur s'il veut avoir droit à la vie éternelle. On était le 31 décembre. Sur l'ordre de mon père, j'étais parti de grand matin pour Montréal afin d'aller y acheter divers objets pour la famille. Et surtout une magnifique dame-jeanne de rhum de la Jamaïque qui nous était absolument nécessaire pour traiter dignement les amis à l'occasion du nouvel an. À trois heures de l'après-midi, j'avais fini mes achats et je me préparais à prendre la route de Lanoraie. Mon berlot* était assez bien rempli et, comme je voulais être rentré avant neuf heures, je fouettai vivement mon cheval qui partit au grand trot. À cinq heures et demie, j'étais déjà au bout de l'île mais le ciel s'était couvert peu à peu et laissait présager une fort bordée de neige. Je m'engageai sur la route tracée sur le fleuve gelé, et avant d'avoir atteint Repentigny, il neigeait à plein ciel. Je ne voyais ni ciel ni terre, à peine pouvais-je suivre le chemin du roi devant moi ; les balises n'étaient pas encore posées car l'hiver venait de commencer. Une poudrerie* se mit à me fouetter la figure et m'empêchait d'avancer. Je n'étais pas bien certain de la localité où je me trouvais, mais je croyais être aux environs de la ferme du père Robillard. Je ne crus pouvoir faire mieux que d'attacher mon cheval à un pieu de la clôture et me diriger à l'aventure à la recherche d'une maison. J'errai pendant quelques minutes et je désespérais de réussir quand j'aperçus, sur la gauche de la route, une masure à demi ensevelie sous la neige et que je ne me rappelais pas avoir encore vue. Je me dirigeai, en me frayant avec peine un passage dans les bancs de neige*, vers la cabane, que je crus tout d'abord abandonnée. Je me trompais cependant : la porte était fermée mais je crus apercevoir par la fenêtre la lueur rougeâtre d'un bon feu de bois qui brûlait dans l'âtre. Je frappai et j'entendis aussitôt les pas d'une personne qui s'avançait pour m'ouvrir. - Qui est là ? fit une voix d'homme. - Un homme qui a perdu sa route, répondis-je en grelottant. J'entendis aussitôt le loquet se lever. On ouvrit la porte à moitié pour empêcher autant que possible le froid de pénétrer, et j'entrai en secouant mes vêtements, qui étaient couverts d'une épaisse couche de neige. - Soyez le bienvenu, me dit l'hôte de la masure en me tendant une main qui me parut brûlante, et en m'aidant à me débarrasser de mon capot*. Je lui expliquai en peu de mots la cause de ma visite et après avoir accepté un verre d'eau-de-vie qui me réconforta, je pris place sur une chaise boiteuse qu'il m'indiqua de la main au coin du foyer. Il sortit, me disant qu'il allait sur la route quérir mon cheval et ma voiture pour les mettre dans une remise, à l'abri de la tempête. Je ne pus m'empêcher de jeter un regard curieux sur l'ameublement de la pièce où je me trouvais. Dans un coin, un misérable banc-lit, sur lequel était étendue une peau de bison, devait servir de couche au vieillard voûté qui m'avait accueilli. Un ancien fusil, datant de l'époque des Français, était accroché aux soliveaux de bois brut qui soutenaient le toit de chaume. Plusieurs têtes de cerfs, d'ours et d'orignaux* étaient suspendues comme trophées de chasse aux murs blanchis à la chaux. Près de l'âtre, une bûche de chêne solitaire semblait être le seul siège vacant que le maître de céans eût à offrir au voyageur qui frappait à sa porte pour lui demander l'hospitalité. Je me demandai quel pouvait être l'individu qui vivait ainsi en sauvage sans que je n'en aie jamais entendu parler ? Je me torturai en vain la tête, moi qui connaissais tout le monde, depuis Lanoraie jusqu'à Montréal, mais je ne trouvais pas. Sur ces entrefaites, mon hôte rentra et vint, sans dire un mot, prendre place en face de moi, à l'autre coin de l'âtre. - Grand merci de vos bons soins, lui dis-je. Voudriez-vous m'apprendre à qui je dois une hospitalité aussi franche ? Moi qui connais les paroisses comme ma main, j'ignorais jusqu'à aujourd'hui qu'il y eût une maison située à l'endroit qu'occupe la vôtre et votre figure m'est inconnue. En disant ces mots, je le regardai en face et j'observai pour la première fois les rayons étranges que produisaient les yeux de mon hôte. On aurait dit les yeux d'un chat sauvage. Je reculai instinctivement mon siège sous le regard pénétrant du vieillard qui me regardait en face mais qui ne me répondait pas. Le silence devenait fatigant et mon hôte me fixait toujours de ses yeux brillants comme les tisons du foyer. Je commençais à avoir peur. Rassemblant tout mon courage, je lui demandai de nouveau son nom. Cette fois, ma question eut pour effet de lui faire quitter son siège. Il s'approcha de moi à pas lents et posant sa main osseuse sur mon épaule tremblante, il me dit, d'une voix triste comme le vent qui gémissait dans la cheminée : - Jeune homme, tu n'as pas encore vingt ans et tu demandes comment il se fait que tu ne connaisses pas Jean-Pierre Beaudry, jadis le richard du village ? Je vais te le dire, car ta visite, ce soir, me sauve des flammes du purgatoire où je brûle depuis cinquante ans. Je n'ai pu, jusqu'à ce jour, remplir la pénitence que Dieu m'avait imposée. Je suis celui qui, jadis, par un temps comme celui-ci, avait refusé d'ouvrir sa porte à un voyageur épuisé par le froid, la faim et la fatigue. Mes cheveux se hérissaient, mes genoux s'entrechoquaient et je tremblais comme la feuille du peuplier pendant les fortes brises du nord. Mais le vieillard, sans faire attention à ma frayeur, continuait toujours d'une voix lente : - Il y a de cela cinquante ans. C'était bien avant que l'Anglais eût jamais foulé le sol de ta paroisse natale. J'étais riche, bien riche et je demeurais alors dans la maison où je te reçois ici, ce soir. C'était la veille du jour de l'an, comme aujourd'hui, et seul près de mon foyer, je jouissais du bien-être d'un abri contre la tempête et d'un bon feu. Le froid dehors faisait craquer les pierres de mes murs. On frappa à ma porte ; j'hésitai à ouvrir. Je craignais que ce ne fût quelque voleur qui, sachant mes richesses, ne vînt pour me piller et, qui sait, peut-être m'assassiner ! Je fis la sourde oreille et après quelques instants, les coups cessèrent. Je m'endormis bientôt pour ne me réveiller que le lendemain au grand jour, au bruit que faisaient deux jeunes hommes du voisinage qui ébranlaient ma porte à grands coups de pied. Je me levai à la hâte pour aller les châtier de leur impudence quand j'aperçus en ouvrant la porte le corps inanimé d'un jeune homme qui était mort de froid et de misère sur le seuil de ma maison. J'avais, par amour pour mon or, laissé mourir un homme qui frappait à ma porte. J'étais presque un assassin. Je devins fou de douleur et de repentir. Après avoir fait chanter un service solennel pour le repos de l'âme du malheureux, je divisai ma fortune entre les pauvres des environs, en priant Dieu d'accepter ce sacrifice en expiation du crime que j'avais commis. Deux ans plus tard, je fus brûlé vif dans ma demeure et je dus aller rendre compte à mon créateur de ma conduite sur cette terre que j'avais quittée d'une manière si tragique. Je ne fus pas trouvé digne du bonheur des élus et je fus condamné à revenir, à la veille de chaque nouveau jour de l'an, attendre ici qu'un voyageur vînt frapper à ma porte afin que je puisse lui donner cette hospitalité que j'avais refusée de mon vivant à l'un de mes semblables. Pendant cinquante hivers, je suis venu, sur l'ordre de Dieu, passer ici la nuit du dernier jour de l'année sans que jamais un voyageur de détresse ne vînt frapper à ma porte. Vous êtes enfin venu ce soir et Dieu m'a pardonné. Soyez à jamais béni d'avoir été la cause de ma délivrance des flammes du purgatoire. Sachez que, quoi qu'il vous arrive ici-bas, je prierai pour vous là-haut. Le revenant – car c'en était un – parlait encore quand, succombant aux émotions terribles de frayeur et d ‘étonnement qui m'agitaient, je perdis connaissance. Je me réveillai dans mon berlot*, sur le chemin du roi, vis-à-vis de l'église de Lavaltrie. La tempête s'était apaisée et j'avais sans doute, sous la direction de mon hôte de l'autre monde, repris la route de Lanoraie. Je tremblais encore de frayeur quand j'arrivai ici à une heure du matin et je racontai aux convives assemblés ma terrible aventure. Quelques jours plus tard, j'eus l'occasion de raconter mon histoire au curé de la paroisse. J'appris que les registres de son église faisaient en effet mention de la mort tragique d'un nommé Jean-Pierre Beaudry, dans sa maison incendiée, survenue il y a cinquante ans. En parcourant, en hiver, la grande route qui longe la rive du fleuve, je frissonne encore à la pensée de ce voyage que je fis la veille du nouvel an, même si certains de mes amis prétendent que j'avais rêvé en chemin. Jamais je n'oublierai le regard de feu du fantôme de l'avare.
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Sujet: Re: Bonjours et Bonsoirs Janvier 2018 Mar Jan 30 2018, 09:10