Rappel du premier message : Le mois de janvier
Historique :
Le mois de janvier est le premier mois dans le calendrier grégorien et julien.
Son nom vient du latin januarius en l’honneur du dieu romain des portes : Janus. À l’époque antique, il fut le onzième mois du calendrier romain.
Il est, d’après les psychologues, le mois le plus déprimant de l’année.
Célébration de janvier :
Durant ce mois, il est coutume dans les sociétés occidentales de souhaiter la « bonne année ».
Le jour de l'An est le premier jour de l'année d'un calendrier donné. Par extension le terme désigne aussi les célébrations de ce premier jour.
Pour les calendriers solaires (comme le calendrier grégorien), la date du jour de l'An est fixe d'une année sur l'autre,
alors qu'elle est dite mobile dans le cas des calendriers luni-solaire (comme le calendrier chinois).
Histoire du mois de janvier
omulus composa l’année de dix mois ; Numa Pompilus y ajouta ceux de janvier et février. Les calendes de janvier étaient particulièrement consacrées au dieu Janus, dont les deux visages regardaient l’année qui venait de finir et celle où l’on entrait. On offrait à ce dieu, dans le cours de la première journée, le gâteau nommé janual, des dattes, des figues et du miel ; les artistes et les artisans ébauchaient la matière de leurs ouvrages, persuadés que le travail de ce jour leur assurait une année favorable. On se visitait, on s’adressait des voeux, on se gardait de laisser échapper un propos de mauvais augure, on s’envoyait des présents ; le soir on se régalait en l’honneur de Janus.
On pense que l’usage des souhaits d’étrennes vient des Romains. Tatius, roi des Sabins, et qui régnait dans Rome conjointement avec Romulus, considéra, dit-on, comme un bon augure le présent qu’on lui fit le premier jour de l’an de quelques branches coupées dans un bois consacré à Strenia ; il autorisa la coutume des présents faits à cette époque, et leur donna le nom de Streniae.
Avant la Révolution de 1789, et dans plusieurs provinces de France, les usages suivis le premier jour de l’an conservaient les traces de la fête du Gui que célébraient les anciens Druides. Les enfants du Vendomois couraient les rues dans ce jour solennel, et demandaient à ceux qu’ils rencontraient le Gui-l’an-neu. Dans la dernière nuit de l’année, le peuple du Maine parcourait également les rues en chantant des chansons dont le refrain était toujours : Donnez-nous le Gui-l’an-neu.
La Fête des Rois ou Epiphanie : ce dernier nom signifie apparition. C’est en effet le jour où le Christ commença de se faire connaître aux gentils, et où les quatre rois appelés Mages dans l’Ecriture vinrent l’adorer.
L’analogie qui existe entre les habitudes de cette fête et celle des Saturnales a fait penser que l’une était la continuation de l’autre. Les Saturnales se célébraient du 15 au 21 décembre.
Dans la Beauce, un souper splendide a lieu la veille des rois ; le président du repas est toujours la personne la plus respectée parmi les convives. Avant d’entamer le gâteau, on fait mettre sur la table un enfant ; c’est le plus jeune garçon de la famille. Quand la part est coupée, le président dit : Fébé (la fève). L’enfant qui s’est levé répond : Domine ; le président reprend : Pour qui ? L’enfant répond : Pour le bon Dieu. Cette part est mise en réserve, et on la donne au pauvre qui vient la demander. Voici quelques fragments des chansons naïves du pauvre qui attend et regarde à travers les fentes de la porte :
Honneur à la compagnie
De cette maison.
A l’entrée de votre table,
Nous vous saluons.
Nous sommes venus d’un pays étrange
Dedans ces lieux ;
C’est pour vous faire la demande
De la part à Dieu.
Il s’interrompt pour crier : La part à Dieu, s’il vous plaît ; et il termine le premier chant. Nous donnons encore ici le premier couplet du seconde chant :
Les Rois ! les Rois ! Dieu vous conserve,
A l’entrée de votre souper.
S’il y a quelque part de galette,
Je vous prie de nous la donner.
Puis nous accorderons nos voix,
Bergers, bergères ;
Puis nous accorderons nos voix
Sur nos hautbois.
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