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| Mes Petites Histoires ....... | |
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Invité Invité
| Sujet: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 14:07 | |
| La légende du castor ! Il y a longtemps, au temps où le Grand Esprit créa les animaux, il créa des queues de toutes les sortes. Il laissa les animaux libres de choisir celle qui leur plaisait. Il étendit les queues et dit aux animaux de venir choisir chacun la leur. Chacun choisit sa queue. Le castor avait choisi une belle queue souple avec une belle fourrure. Le lièvre qui était trop occupé à gambader dans les bois arriva le dernier et il ne lui restait plus qu'une petite boule de poils qu'il n'eut pas vraiment le choix de prendre. Un jour de grande chaleur, il y eu un feu de forêt immense, comme aucun animal n'en avait vu jusqu'alors. Les castors se dirent : "Mais qu'allons-nous faire si toute la forêt brûle ? Nous n'aurons plus rien à manger et plus rien pour construire nos maisons, plus d'arbres pour faire nos barrages" !!! Alors d'un commun accord ils se mirent au travail. Ils se mirent à tremper leur queue dans le lac et à la rabattre sur toutes les flammes qu'ils pouvaient voir. Leur combat contre le feu de forêt dura des jours et des jours... Puis lorsqu'il ne subsista plus la moindre étincelle, tous les animaux se réunirent dans la clairière pour voir ce qu'ils allaient faire maintenant. Les castors arrivèrent les derniers à la rencontre. Les voyant arriver les autres animaux s'exclamèrent : "Oh !!! mais qu'est-ce qui est arrivé à vos belles queues" ? Les castors se retournèrent pour regarder leur queue. Ils virent que leur queue n'avait plus aucun poil et qu'elle était maintenant couverte d'une espèce d'écaille dur et qu'elle était aussi devenue toute plate !!! C'est alors que le Grand Esprit apparut. Il dit aux castors : "Je suis fier, très fier de vous. Vous avez sauvé la forêt et tous les animaux. Pour votre geste je vous donnerai une nouvelle queue, comme celle que vous aviez choisi, si vous le voulez. Mais si vous décidez de gardez cette queue là, alors tous se souviendront en vous regardant de la grande bravoure et comment vous avez combattu le feu de forêt." Les castors réfléchirent quelques instants et répondirent au Grand Esprit : "Nous avons choisi de garder nos queues telles qu'elle sont. Ainsi, de génération en génération on racontera l'histoire des castors et tous se souviendront de nous." "Alors, c'est bien. Qu'il soit fait selon votre désir." dit le Grand Esprit. C'est ainsi que de génération en génération se raconte la légende du castor. |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 14:09 | |
| La course des grenouilles Il était une fois une course de grenouilles organisée dans un petit village du bord du Mékong. Le tracé de la course avait été confié à un jeune villageois, qui, dans le souci de plaire au chef du village, avait placé la ligne d’arrivée au seuil de sa maison, située en haut d’une grande colline. De l’aveu de tous, le trajet paraissait très difficile, voire impossible, tant le dénivelé final était exigeant. Cela attisa toutefois la curiosité des badauds, qui se pressèrent pour assister au départ de la course. D’autant que le chef du village, manifestant son intérêt, gagea une prime importante pour la grenouille qui parviendrait à accomplir un tel exploit. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour assister à l’événement. Et le départ fut donné. En fait les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime. Et toutes les phrases que l’on entendit furent : – « Impossible ! Elles n’y arriveront jamais…! » Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager. Toutes, sauf une qui continua à grimper. Et les gens continuèrent : – « Vraiment pas la peine !!! Elles n’y arriveront jamais…!!! » Et les grenouilles s’avouaient vaincues sauf une qui continuait de grimper envers et contre tout. Et les gens continuèrent : – « C’était prévisible ! une telle entreprise était vouée à l’échec ! » A la fin, toutes abandonnèrent, sauf une petite grenouille qui, seule et au prix d’un énorme effort, atteignit le sommet de la colline et franchi victorieuse la ligne d’arrivée. Les sages du village, stupéfaits, voulurent alors savoir comment la petite grenouille avait pu accomplir un tel exploit. On l’examina sous tous les angles pour enfin découvrir sa particularité… elle était sourde ! |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 14:10 | |
| Le castor sur la pièce de 5 cents au Canada. Le castor est depuis toujours associé au Canada, comme objet de commerce et comme emblème culturel. Les Hurons le vénéraient des siècles auparavant comme le totem de leur tribu, et les Amérindiens ont utilisé son image pour sceller des traités avec les premiers colons. Il est apparu depuis dans les armoiries de Montréal et de Québec et même sur le premier timbre-poste canadien. Créé par l'artiste canadien G.E. Kruger Gray, le motif a été mis en circulation en 1937. la pièce de 5 cents. 3.- Le premier timbre du Canada – le castor 3 pence. Le timbre castor à 3 pence fut le premier timbre émis par le Canada en 1851 et a été conçu par Sandford Fleming. À l’époque de sa conception, la plupart des timbres du monde mettaient en vedette le profil d’un roi ou d’une reine. Ce timbre du Canada est donc unique puisqu’il est le premier timbre au monde à mettre en vedette un animal au lieu d’un monarque. Seulement 250,000 timbres castor à 3 pence furent émis. Selon le Catalogue Unitrade 2010 de timbres spécialisés du Canada, la valeur d’un timbre castor à 3-pence en condition Très Bien avec gomme originale est 120,000.00 $CAD. Bonne chasse au castor timbré ! Pour finir, voici quelques faits intéressants à propos du castor : En 1975, le castor est devenu un emblème officiel du Canada. Le castor est le plus gros rongeur en Amérique du Nord. Les castors ne mangent pas de poisson, ils se nourrissent de feuilles, de branches tendres et de bourgeons. Leurs barrages contribuent à la biodiversité d’une forêt. |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 14:11 | |
| Gardez votre fourchette ! C'est l'histoire d'une dame qui souffrait d'un cancer. Elle était en phase terminale et savait qu'il ne lui restait plus que trois mois à vivre. Voulant mettre de l'ordre dans ses affaires, elle demanda à son pasteur de venir chez elle pour discuter certaines de ses dernières volontés. Elle lui dit quels cantiques on devait chanter, quels passages de l'Écriture devaient être lus à ses funérailles et dans quelle toilette elle voulait être enterrée. La dame demandait également qu'on l'enterre avec sa Bible préférée. Tout était en ordre et le prêtre se préparait à partir lorsque la dame se rappela soudain une chose très importante. " Il y a encore quelque chose ", s'exclama-t-elle. " C'est très sérieux : je veux qu'on m'enterre avec une fourchette à la main droite. " Le pasteur, interloqué, la regardait sans savoir très bien quoi lui répondre. " Cela vous surprend, n'est-ce pas ", dit la dame. " Eh bien, pour être honnête, j'avoue que cette dernière demande m'étonne un peu ", répondit-il. La dame s'expliqua. " J'ai participé bien des fois, dans notre paroisse, à des fêtes et à des banquets, et je me souviens qu'après avoir fini le plat principal il y avait toujours quelqu'un qui lançait : 'Et gardez votre fourchette, le meilleur est encore à venir', comme un gâteau au chocolat velouté ou une succulente tarte aux pommes. En tout cas quelque chose de merveilleux et de substantiel! Alors je veux simplement que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ils s'interrogent et vous posent la question : " Mais qu'est-ce que c'est que cette fourchette? " Et je veux que vous leur disiez alors : " Gardez votre fourchette... le meilleur est encore à venir. " Les larmes aux yeux, le prêtre embrassa la dame et prit congé. Il savait qu'il ne la reverrait plus avant sa mort. Mais il savait aussi que cette femme avait compris mieux que lui ce qu'était le Ciel. Elle SAVAIT que quelque chose de meilleur l'attendait. Aux funérailles, les gens qui s'approchaient de son cercueil la voyaient qui reposait dans sa plus belle robe avec sa Bible préférée et une fourchette à la main droite. Et le pasteur entendit maintes fois la question : " Mais qu'est-ce que c'est que cette fourchette? " Et toujours il racontait en souriant la conversation qu'il avait eue avec cette dame peu de temps avant sa mort. Il leur dit aussi que depuis ce jour, il ne pouvait s'empêcher de penser à cette fourchette et que ce sera probablement leur cas à eux aussi. Il avait raison. Alors la prochaine fois que vous déposerez votre fourchette, rappelez-vous, oh très gentiment, que le meilleur est encore à venir. Auteur inconnu |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 14:12 | |
| La boite à baisers ! Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. À l'époque, l'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau juste pour occuper le dessous de l'arbre de Noël. Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : "C'est pour toi Papa ! ". Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, celle-ci se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ? ". La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit: Mais papa, la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi!". Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction. Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis. Au fond, cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boite dorée, remplie de l'amour inconditionnel et des baisers de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille ou de Dieu. Existe-t-il de plus grands cadeaux ? Auteur inconnu |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 17:04 | |
| D'où tu sors toutes ces petites histoires ? Tu es un grand grand papy qui les raconte à tes petits ? |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Sam Fév 09 2019, 20:33 | |
| - Marie-Hélène a écrit:
- D'où tu sors toutes ces petites histoires ?
Tu es un grand grand papy qui les raconte à tes petits ?
J'ai de la réserve . Quant à raconter aux petits je laisse ce soin aux parents . |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Lun Fév 11 2019, 07:40 | |
| Le Génitron, un compte à rebours « Dans les années 1990, une rétropendule avait été installée sur le parvis du centre Georges Pompidou à Paris. Elle avait pour fonction de décompter les secondes nous séparant de l’an 2000. Pourriez-vous rappeler les conditions de son inauguration ? Qu’est-elle devenue ? » Cette drôle d’horloge portait le nom de Génitron, issu du roman de Céline « Mort à crédit ». C’était le titre d’un journal des inventeurs. Elle fut inaugurée le samedi 31 janvier 1987 à 20 h par François Mitterrand, en présence d’Édouard Balladur alors ministre des Finances et de Jack Lang, ancien ministre de la Culture. Le président de la République avait tenu à être accompagné d’un enfant, choisi par tirage au sort parmi les enfants du personnel du Centre Pompidou qui auraient 20 ans en l’an 2000 ; c’est Pierre Louison, âgé de 7 ans, qui avait été désigné. Le Génitron disposait d’une structure légère de 20 m de large et 12 m de haut, à neuf cadrans (cinq noirs, quatre bleus), un pilier géométrique et quatre tubulures chromées (trois horizontales et une verticale) et un cercle antigravitationnel. Les concepteurs étaient François Scali et Alain Domingo, architectes urbanistes de l’agence Nemo. Une antenne captait en continu le code horaire émis par Radio France sur grandes ondes, à partir de l’horloge atomique de l’Observatoire de Paris. Le code porteur du temps universel arrivait sur un récepteur caché dans une petite boîte noire où il était décodé et un calculateur établissait le nombre de centaines de millions de secondes qui nous séparaient du nouveau millénaire. Au moment de son installation, le Génitron affichait 407.567.789 secondes. Moyennant une pièce de 10 F , la machine délivrait un carton « unique » indiquant le nombre de secondes restantes. L’impressionnante sculpture pendule fut débranchée le 6 août 1996, à 8 h du matin, dans la plus grande discrétion, alors qu’elle marquait 107.366.417 secondes. Ce démontage était lié aux travaux de réaménagement des abords du Centre Pompidou. Elle fut ensuite stockée en pièces détachées dans un hangar de l’ancienne halle aux cuirs à la Villette. Elle a refait surface en décembre 1997 à la jonction du boulevard Richard-Lenoir et de la place de la Bastille dans le 11e arrondissement. Lorsque le Génitron a été remis en marche, 65.177.853 secondes nous séparaient encore de l’an 2000. Il décomptait chaque jour 86.400 secondes. Selon François Scali, le Génitron repose aujourd’hui en pièces détachées du côté du bois de Vincennes. |
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| Sujet: Re: Mes Petites Histoires ....... Mer Fév 13 2019, 11:00 | |
| UNE PETITE FEMME BIEN MODERNEIl y avait une fois une petite femme rudement gentille et qui avait oublié d’être bête, je vous en fiche mon billet. Son mari, lui, était laid comme un pou, et bête comme un cochon. Les sentiments que la petite femme nourrissait à l’égard de son mari n’auraient pas suffi (pour ce qui est de la température) à faire fondre seulement deux liards de beurre, cependant que lui se serait, pour sa petite femme, précipité dans les flammes ou dans l’eau, sur un signe d’icelle. Des faits de telle nature sont, d’ailleurs, fréquemment constatables en maint ménage contemporain. Cette gentille petite dame et ce vilain homme croupissaient dans une indigence fâcheuse. L’or ne foisonnait pas dans leur coffre-fort ; et même, ils n’avaient pas de coffre-fort. L’homme, lui, s’en serait fichu pas mal, d’être pauvre — avec quatre sous de charcuterie et un veston d’alpaga, il se trouvait heureux — mais, pour sa jolie petite épouse, il souffrait de cette pauvreté et des voisins l’entendirent souvent répéter : — Mon Dieu, c’est-y embêtant d’être aussi nécessiteux ! Pour toutes ressources, il avait une petite place de comptable dans une maison qui venait de se fonder pour l’importation générale du phylloxera dans le Nord de l’Espagne. (En liquidation, depuis.) Si ses appointements atteignaient 1,800 ou 2,000, c’est tout le bout du monde. Je ne vous connais pas, mais je voudrais voir la tête que vous feriez avec 2,000 francs par an, surtout si vous vous trouviez l’époux d’une petite femme se drapant plus volontiers de surah que de moleskine. Heureusement qu’il était très bête — comme je l’ai dit plus haut — et qu’il coupait dans les racontars de sa gentille compagne. — Combien, disait-elle, crois-tu que j’aie payé cette douzaine de chemises ? — Dame, répondait notre imbécile en se grattant la tête, je ne sais pas trop, moi. — Pas tant que ça, mon chéri ! Ça n’est pas croyable… Quarante-huit sous. Tu ne diras pas que je te ruine, hein ? — Quarante-huit sous ? s’ahurissait-il ! — Oui, mon ami, quarante-huit sous ! C’est un laissé pour compte. À dire le vrai, la petite femme exagérait encore, avec ses quarante-huit sous. Les chemises en question ne lui avaient pas coûté quarante-huit sous, ni même quarante sous, ni même vingt sous, ni même dix sous. Pas même deux sous, pas même un sou ! Elles lui avaient coûté… mettons, un sourire (à cause des jeunes filles qui nous écoutent). Malgré la souvente répétition de ces sourires en ville, le dénûment du ménage augmentait dans de cruelles proportions. Or, un jour que le dîner avait été plus maigre que d’habitude (ce qui n’est pas peu dire) la petite femme rentra dans la chambre de son mari, au moment où ce dernier se mettait au lit, et voici la conversation qui s’engagea entre eux : (Imaginez-vous que la jolie petite dame profère ces mots d’une voix de fée, tandis que son mari rappelle par son timbre le son d’un trombone à coulisse qui aurait séjourné dans la Meuse depuis les déplorables événements de 70.) — Dis donc, mon chéri… dit-elle en passant ses menottes exquises dans les vilains cheveux de l’homme. — Ma mignonne ? — Tu ne sais pas ce que je viens de lire au cabinet, dans un vieux journal ?[1] — Quoi donc, ma belle chérie ? — L’histoire d’un homme, à Versailles, qui s’était fait assurer sur la vie, et qui a touché son assurance en montrant à la Compagnie un autre cadavre qu’il fit passer pour le sien. — Et alors ? — Alors, l’homme a touché son assurance. — Oui, mais il a été pincé ? — Il a été pincé, parce que c’était un serin. Moi, j’ai imaginé un truc épatant, pour ne pas être pincé. — !!!??? Cette entrée a été publiée dans Allais, Alphonse (1854-1905), Nouvelles, XIXe siècle le 9 mai 2013 . |
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