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| Reportages et découvertes..... | |
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Invité Invité
| Sujet: Reportages et découvertes..... Mer Mai 02 2018, 16:11 | |
| Rappel du premier message :Au paradis des randonneursSauvage, authentique, préservée, la côte de l’Alentejo, au sud-ouest du Portugal, offre aux marcheurs ses falaises escarpées, ses plages désertes et ses eaux turquoise.Le charmant village de pêcheurs de Porto Covo.La zone côtière allie le romantisme et la tranquillité de l’Alentejo au caractère de la dernière partie véritablement sauvage de l’Algarve.Par Laura MauriceIl est des régions au charme discret, aux trésors cachés, aux airs de paradis.L’Alentejo est de celles-là. Entre Lisbonne et la très touristique Algarve, la côte portugaise offre une sérénité rare et des paysages d’exception.Des plages désertes, une eau turquoise, des dunes colorées, des falaises balayées par le vent, des ports encastrés et près de 75.000 hectares protégés par le parc naturel régional du sud-ouest. C’est dans ce décor unique, sauvage et authentique, qu’est née la Rota Vicentina, un réseau de sentiers de 450 km sillonnant, depuis le cap Saint-Vincent, un littoral parmi les plus beaux et les mieux préservés d’Europe.La zone côtière allie le romantisme et la tranquillité de l’Alentejo au caractère de la dernière partie véritablement sauvage de l’Algarve.Ici, les tours de fenêtre sont traditionnellement peints en bleu, contre le « mauvais œil », la quiétude est un art de vivre et le temps s’écoule lentement, propice à la randonnée. Des ruelles pavées de Porto Covo au château mauresque d’Aljezur, les chemins balisés conduisent de villages agricoles en petits ports de pêches, d’estuaires sauvages en criques idylliques.À pied ou à VTT, sur la côte ou les chemins ruraux, la Rota Vicentina offre mille possibilitésChaque jour, des étapes de 15 à 25 km permettent d’explorer les dunes, truffées de plantes rares et endémiques, les roches laissées à découvert à marée basse, les falaises escarpées entrecoupées de plages de sable fin, l’embouchure des fleuves et rivières, les forêts de chêne-liège et les plateaux côtiers.Les kilomètres défilent, éclipsés par l’immensité des lieux et le bruit des vagues contre la roche. Les marcheurs dénicheront de l’ail sauvage, croiseront le regard bienveillant d’un vieux pêcheur à flanc de falaises,retenu par une simple corde, et passeront de longues minutes à observer les cigognes nichées sur les pitons rocheux. Les plus courageux tenteront de rallier cette crique abandonnée en contrebas pour une pause hors du temps, à l’abri des regards.À pied ou à VTT, sur la côte ou les chemins ruraux, la Rota Vicentina offre mille possibilités.Sentier classique de grande randonnée, le « chemin historique » (12 étapes sur 230 km) traverse des villes et villages riches deplusieurs siècles d’histoire, des monts, des forêts de chêne-liège, des vallées et des rivières. Il a reçu, en 2016, le label « Leading Quality Trails – Best of Europe ». Plus spectaculaire, plus sablonneux, plus exigeant, le « Chemin des pêcheurs » se découvre essentiellement à pied.Ce sentier, emprunté par les locaux pour accéder aux plages et lieux de pêche, est déconseillé aux personnes souffrant de vertiges. Le souffle constant du vent et de la mer, la rudesse du paysage côtier et l’omniprésence d’une nature sauvage font la beauté singulière de ce circuit de 120 km.Randonnées en liberté ou accompagné, le spécialiste Chamina Voyages livre des itinéraires clé en main, personnalisables, avec transport des bagages d’une étape à autre, transferts et réservation des hébergements. Le véritable atout de cette agence : son lien permanent avec les locaux, qui permet de s’imprégner de la culture portugaise.Enfant du pays, Ricardo partage inlassablement son temps et ses souvenirs sur les sentiers. Le soir venu, il guide les randonneurs vers l’autre trésor de l’Alentejo : la gastronomie. Dans un restaurant traditionnel ou dans le cadre idyllique de la maison d’hôtes « Três Marias », dans la campagne de Vila Nova de Milfontes, porc noir, patates douces, palourdes, fromages de brebis, vins blancs aromatiques et rouges intenses ou liqueur de cerise réconforteront les organismes. Avant une nouvelle journée d’émerveillement, le lendemain. |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| | | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Dim Oct 20 2019, 08:42 | |
| Et parfois , il me prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des humains.
De temps à autre des vers me rongent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Dim Oct 20 2019, 12:04 | |
| https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Moli%C3%A8re_-_%C3%89dition_Louandre,_1910,_tome_2.djvu/185
Pas trop mon truc le "misanthrope",bien que non pas par choix mais par le lourd enchaînement des années ,ce soit un peu mon mode de vie ! Tant d'amis et de parents disparus en trois ans.Nous avons voulu fuir le bruit,l'agitation d'une grande ville de banlieue,les dangers aussi....Et nous pourrions bien tenir ces propos ! |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Dim Oct 20 2019, 14:45 | |
| A l’époque de Molière le mot désert n’avait pas le même sens. Cela signifiait un endroit sans construction. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Dim Oct 20 2019, 15:38 | |
| Thierry Suzan un photographe alsacien Collaborateur régulier du Mag, le photographe strasbourgeois va passer la fin de l’année sous les projecteurs. Une juste récompense pour un travailleur infatigable et passionné. Le photographe alsacien Thierry Suzan capte la beauté de monde Collaborateur régulier du Mag, le photographe strasbourgeois va passer la fin de l’année sous les projecteurs. Une juste récompense pour un travailleur infatigable et passionné. Bayou de Louisiane, Etats-Unis. Bonzes, monastère Mahadandayon, Amarapura, Myanmar. Goélette Rembrandt van Rijn, baie de Disko, Groenland. Grand dauphin au large de Tenerife, îles Canaries. Le dernier ouvrage de Thierry Suzan contient plus de 100 photographies accompagnées des récits d'Eric Meyer.Remarkables Rocks, île Kangourou, Australie. Par Jean-Marc Toussaint Ne parlez pas à Thierry Suzan (http://thierrysuzan.com/) de technique photo. C’est un sujet qui lui passe au-dessus de la tête. « Un boîtier, c’est juste un outil », balaie le photographe strasbourgeois. De fait, sa sacoche n’est pas très encombrée : deux zooms, un objectif à focale fixe et deux boîtiers usés. Des Nikon D 700 vieux de presque dix ans. C’est pourtant avec cet équipement d’amateur que Thierry Suzan est parvenu à investir le cercle très fermé des grands photographes français. Un chemin qu’il a parcouru en accéléré, avec une approche singulière. Quand la plupart des caïds du photojournalisme préparent leurs reportages, lui se laisse volontiers porter par la providence, au hasard des rencontres. « Ma force, c’est d’être un cavalier léger. Je voyage toujours seul et je n’attends rien de ce qui va m’arriver. J’aborde chaque situation avec un regard neuf, sans a priori. Je suis donc totalement disponible et toute mon énergie est concentrée sur l’observation. C’est pourquoi la technique n’a que peu d’importance à mes yeux. Bien sûr, une belle image doit être correctement exposée, bien cadrée. Mais cette photo-là ne signifie rien. Ce qui va faire la différence, c’est la capacité du photographe à capter l’instant, à saisir un moment rare, un détail, une posture qui va tout changer. La bonne photo, c’est celle qui surprend. Si j’arrive sur un lieu avec déjà l’idée des photos que je pourrais faire, alors c’est foutu », explique-t-il. Cette spontanéité, cette capacité à déclencher au bon moment, en s’adaptant à toutes les situations, s’illustrent dans nombre de ses clichés. À l’image de cette extraordinaire photographie des moines bouddhistes d’Amarapura en Birmanie qui attendent en file indienne de recevoir des dons de nourriture. Dans le jour naissant, un furtif rai de lumière éclaire le visage d’un enfant moine, portant son bol. Son regard puissant contraste avec le visage fermé des moines adultes qui l’entourent. Un instant plus tard et ce regard aurait pu s’échapper, cette tête se baisser, cette lumière s’éteindre. On sent le photographe présent au premier plan, au contact du sujet. Tout comme il est perceptible que le déclenchement est intervenu avant que ce face-à-face devienne un instant posé, dénué de toute surprise. Quand, il photographie, Thierry Suzan ne se cache pas. Il est souvent avec, au milieu de ses sujets, préférant le grand-angle aux focales longues. « Je ne possède aucun objectif supérieur à 200 millimètres », indique-t-il. Une gageure pour un photographe qui immortalise aussi bien les hommes, les animaux que les paysages. La performance est d’autant plus remarquable que le reporter ne fait pas non plus usage de la cellule de son boîtier. « Avec le temps, j’ai appris à lire la lumière. Presque toutes mes photos sont faites en manuel. Forcément, j’ai beaucoup de déchets. Si je prends ce risque, c’est aussi pour être mieux raccordé au sujet », explique-il, convaincu, comme John Yaets avant lui, que « la poésie de la terre ne meurt jamais ». Et que « la dimension souveraine de la photographie est justement la poésie ». Une double certitude qui transpire dans la plupart de ses images comme un antidote au désenchantement du monde. « Souvent, en reportage, je suis au contact de la misère, je vois la cruauté de l’espèce humaine, les conséquences du réchauffement climatique…, mais je vois aussi que le monde est beau. Et c’est cette facette-là que je veux montrer en m’opposant au pessimiste ambiant, à la peur de l’ailleurs. » Un homme convaincu que sa mission du moment est de donner du rêve à ses contemporains Un état d’esprit forgé tout au long d’un chemin de vie tortueux. Car avant de devenir photographe, Thierry Suzan a beaucoup bourlingué. Il a quitté le lycée à 18 ans, sur un coup de tête, pour suivre un amour de jeunesse au Danemark, avant de poursuivre sac au dos jusqu’au cap Nord pour tenter d’oublier la rupture qui a suivi. Une expérience riche de rencontres qui va construire son destin. Dès lors, il ne rêve que de voyages, part aux États-Unis comme garçon au pair, devient cuisinier à la cantine de General Motors, se fait embaucher comme fermier dans un kibboutz israélien… Entre deux voyages, il revient en France, vivote grâce à des petits boulots sur les marchés et à l’usine. Puis il devient musicien professionnel. Thierry Suzan est pianiste. Il joue notamment au café des anges à Strasbourg. Il compose, participe à l’enregistrement de plusieurs albums, et obtient un statut d’intermittent du spectacle. Mais il peine toujours à joindre les deux bouts. À 29 ans, il décide de reprendre des études et intègre l’institut de l’image et du son à Paris. À la sortie, il est promu preneur de son pour la télé, puis journaliste reporter d’images après un nouveau passage sur les bancs de l’université, au Cuej à Strasbourg. Toujours comme pigiste, il collabore à l’agence Capa, mais aussi à de multiples émissions de télévisions ( Envoyé spécial, Thalassa, Faut pas rêver, Zone interdite, Capital…) qui lui feront faire plusieurs fois le tour du monde. Pourtant, à 40 ans passés, il décide de tout plaquer. « La baisse des budgets compliquait le travail des pigistes. Et puis je ne supportais plus le parisianisme, cet univers surfait des enfants gâtés de la télé », explique-t-il. Il rentre à Strasbourg, sa ville natale. Il aurait pu devenir prof d’histoire, son autre passion, mais il échoue au Capes à l’oral. Il sera donc chasseur d’images. Il reprend tout à zéro, travaille le week-end pour les Dernières Nouvelles d’Alsace, puis comme correspondant pour l’agence Sipa Press. Sans jamais lâcher le voyage. Au fil des ans, il devient le photographe français de référence des mondes glacés, ce qui lui vaut de publier un premier livre, « Vertige polaire », paru en France en 2015 aux éditions de la Martinière, mais aussi en Italie. Si son regard est aiguisé, il a aussi ce que lui-même appelle « une grande gueule », un côté exubérant qui cherche à masquer sa vraie timidité. Du reste, si on prend le temps de l’écouter, on découvre derrière cette gouaille bruyante un passeur d’émotions qui cultive l’humanisme à sa façon, avec toujours une volonté sincère de comprendre les autres. Un homme qui a des doutes entre deux fulgurances de certitude. Un homme qui continue à vivre au jour le jour, convaincu que sa mission du moment est de donner du rêve à ses contemporains. C’est ce bagage bariolé et bigarré, porté un peu partout sur la planète, qui a construit ce photographe singulier qui arrive aujourd’hui dans la lumière, publié dans les plus grands magazines du monde, de Géo au New York Times, de National Géographic à Paris Match. Un nouveau statut qui à ses yeux n’est pas une fin en soi. Car dans sa tête résonne toujours un sentiment d’inachevé. La certitude que son vrai destin est dans la musique. Et que son lourd bagage de vie pourra demain lui servir là où il a échoué il y a 25 ans. Femme koriak, village de Tymlat, Kamtchatka, Russie.Femmes himbas sur les dunes, région de Kunene, Namibie. Pigargue à tête blanche, lac Shika, Alaska. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Dim Oct 20 2019, 16:42 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Mar Oct 22 2019, 13:55 | |
| VIVRE À L’ÎLE MAURICE Vous n’en serez sans doute pas surpris, la première raison qui incite la clientèle internationale à acquérir un bien à l’île Maurice c’est le style de vie mauricien. L’île Maurice est reconnue comme l’une des plus belles îles au monde (classement de Tripadvisor), accueillant pour les entreprises et offrant des avantages fiscaux intéressants. La santé à l’île Maurice Maurice possède un large choix de services médicaux et d’urgence à travers l’île. Il existe principalement deux catégories d’établissements de santé : les hôpitaux publics et les cliniques privées. Il est à noter que les cliniques privées disposent de services haut de gamme grâce à des financements plus importants qui leur permettent de se doter d’appareils et d’infrastructures modernes. Cette montée en gamme a permis au pays de se positionner comme un hub du tourisme médical. Éducation à l’île Maurice En supplément des écoles publiques, l’île a développé un grand nombre d’écoles privées internationales de haut niveau reconnues pour l’excellence de leur formation. Le pays propose également des formations tertiaires en s’appuyant sur des partenariats avec de grandes universités telles que l ’Université de Paris Dauphine, l’IAE et permet de passer des BA et MBA. Climat de l’île Maurice Maurice bénéficie d’un climat tropical avec du soleil toute l’année. Les saisons sont inversées par rapport à l’hémisphère nord. Durant la période estivale (de novembre à avril), la température moyenne sur la côte varie entre 25° C et 34° C. L’hiver (de mai à octobre) est moins chaud et plus sec avec des températures moyennes oscillant entre 22°C et 26°C, ce qui reste tout à fait agréable. La température de l’eau de mer quant à elle varie entre 22°C et 29°C tout au long de l’année. Comme l’île peut être traversée par des cyclones entre janvier et mars, tous les développements immobiliers sont construits selon des normes spécifiques. Commerces, restaurants et bars En plus d’une multitude de commerces artisanaux ou locaux, l’île Maurice dispose de nombreux centres commerciaux modernes. Ce marché tend à se développer au fil des années. Il existe à ce jour une quinzaine de grands centres. Les plus importants ont été construits et développés par le groupe ENL. Vous trouverez dans ces centres les plus grandes marques de mode internationales ainsi que tous les produits que vous affectionnez en Europe ou en Afrique du Sud. Un grand nombre de restaurants, de cinémas et de loisirs sont également disponibles. Au nord de l’île Maurice Grand Baie La Croisette : 95 boutiques, restaurants et cafés, 3 banques, supermarchés et grand magasins. Au centre de l’île Maurice Bagatelle Mall of Mauritius : 134 boutiques et restaurants, cinémas, hôtel, zone de loisirs, futsal, bowling Faire des affaires à l’île Maurice L’île Maurice est devenue une destination de choix pour les échanges financiers et le commerce international. Elue cette année encore 1er pays d’Afrique du « Ibrahim Index of African Gouvernance » (Index Ibrahim de Gouvernance Africaine) cette démocratie garde dans « Doing Business 2017 » sa position de premier pays africain en termes de facilité à entreprendre et se positionne à la 49ème place du classement mondial. Connexion Internet Que ferions-nous aujourd’hui sans Internet ? Maurice est connectée de différentes manières au réseau mondial, le principal moyen étant le câble sous-marin SAFE. Il existe différents opérateurs sur l’île, mais le principal opérateur reste Mauritius Telecom / Orange. En 2016, Mauritius Telecom a été nommé Opérateur Afrique de l'Année 2016 par le Conseil FTTH Afrique. Les principales technologies utilisées à Maurice sont l'ADSL, la fibre, les réseaux 3G et 4G. Même si vous n’obtiendrez pas la vitesse et le débit des pays européens, l'offre internet reste très stable et la fibre se démocratise. Le golf à l’île Maurice Avec un climat idéal pour la pratique des sports en plein air, Maurice s’est développée comme une véritable destination golfique. Désormais, des golfs de championnat sont disponibles aux quatre coins de l’île. 18-hole golf courses in Mauritius |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Mar Oct 22 2019, 13:55 | |
| Turku l’archipel aux 20.000 îles Connue par les locaux mais peinant à s’ouvrir sur l’extérieur, la côte ouest de la Finlande abrite pourtant les plus beaux paysages du pays. à découvrir à vélo. Il n’est pas rare de n’apercevoir qu’une maison sur les plus petites des îles de l’archipel. Le cyclisme, désormais très populaire sur la route circulaire, se trouve au cœur d’une grande campagne de promotion du tourisme sur l’archipel. Par Mélanie Courte C’est à une demi-heure de la capitale finlandaise par avion. Pourtant, si les touristes étrangers affluent à Helsinki, peu prennent le temps de découvrir la côte ouest de la Finlande.L’endroit est particulièrement prisé l’été par les locaux. Et se découvre aussi bien en voiture qu’à vélo - et parfois même en kayak de mer -grâce aux ferrys et bacs qui permettent de relier les îles entre elles. L’archipel de Turku - prononcer « Tourkou » -,c’est plus de 20.000 îles et îlots, dont la plupart ne sont pas habités de manière permanente.Il n’est pas rare d’ailleurs de n’apercevoir qu’une maison sur les plus petites de ces îles, lieux de villégiatures de Finlandais ayant investi dans l’archipel,et qui s’y retrouvent l’été et les week-ends. « Vous risquez d’avoir des vertiges dans un premier temps, de vous sentir mal », prédit Marianna, la guide, dans un large sourire.« C’est parce que vous n’avez pas l’habitude de respirer un air aussi pur. » Difficile de lui donner tort, tant il est rare de croiser des voitures sur l’archipel.À croire que tous se sont passé le mot : c’est bel et bien à vélo que les plus belles découvertes se font.Prenant conscience de l’atout de l’archipel, l’État finlandais, dans le but de promouvoir le tourisme dans cette région méconnue,a initié le projet de route circulaire dès 1996. L’objectif ? Améliorer les connexions entre les îles mais également entre les différentes parties du littoral.Plutôt qu’une route, certains évoquent un réseau composé de multiples tronçons de petites routes reliées entre elles par des bacs et ferrys.Un axe routier et maritime exploité de mai à septembre, pendant la saison d’été, quand le ferry M/S Antonia fait la liaison entre Iniö et Mossala.En parallèle à ces efforts réalisés au niveau des infrastructures, une logistique s’est mise en place avec des professionnels du tourisme pour assurer tout le confort aux cyclistes.Des navettes proposent ainsi de prendre en charge les bagages d’un hôtel à l’autre.Quant aux hôtels - misez plutôt sur des Bed and Breakfast selon les haltes - ils proposent quasi systématiquement une restauration sur place.Le sauna, une institution finlandaiseLe cyclisme, désormais très populaire sur cette route circulaire, se trouve au cœur d’une grande campagne de promotion du tourisme sur l’archipel.Les vacanciers privilégieront les principales îles : Naantali, sorte de petit Saint-Trop’de la Baltique comme aiment le souligner les locaux,Kustavi, Iniö, Houtskär, Korpoo, Nagu et Pargas. Vélo ne veut pas dire sport à l’extrême. Pour en voir le maximum possible, il est conseillé de réaliser de petites distances,quitte à allonger de quelques jours sa présence au cœur de l’archipel de Turku. Et comme tout effort mérite une récompense,on trouvera, tout au long de la route, des saunas pour se détendre. Car s’il y a bien une chose indissociable avec la Finlande, ce sont ces bains de chaleur sèche -entre 70 et 100°C - qui ont vu le jour dans le pays il y a plus de 2.000 ans. Une institution à laquelle vous aurez du mal à échapper.« Le sauna fait partie de notre mode de vie », confirme la guide. « On peut considérer que tout le monde, en Finlande, en possède un dans sa maison.Même dans les immeubles, on retrouve quasi systématiquement un sauna collectif. On ne saurait s’en passer. »Les rumeurs prétendent d’ailleurs qu’en Finlande, toutes les grandes décisions économiques auraient été prises sur les gradins des saunas etnon pas dans les salles des conseils d’administration. Reste donc à se prélasser et à se « purifier le corps et l’esprit ».En résumé, se mettre à nu et ce, dans tous les sens du terme ! Les puritains du sauna plongeront ensuite dans un bain d’eau froide.Le plus souvent dans la mer toute proche. Un plongeon vanté pour être bénéfique pour la circulation sanguine. À tester ! |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Mar Oct 22 2019, 14:34 | |
| Et puis Rovaniemi est le pays du père Noël qui doit être en pleins préparatifs. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Oct 24 2019, 16:44 | |
| DANS LES GLACES ANTARCTIQUES Le Fram navigue le long de la péninsule Antarctique dans le sillage des grands explorateurs Icebergs de la péninsule Antarctique. Photos Thierry Suzan Glaciers de la baie de Wilhelmina. Les vagues impétueuses du redoutable Passage de Drake n’auront pas eu raison du moral des passagers du Fram. Une fois de plus, le navire norvégien a fait preuve de qualités nautiques exceptionnelles et d’une robustesse sans faille dans les mers agitées. Après une traversée de deux jours, escorté par des centaines d’oiseaux pélagiques et de mammifères marins, le navire d’expédition brise enfin la glace antarctique. D’innombrables icebergs vagabondent sur l’océan comme autant de statues de glace silencieuses. Des baleines à bosse soufflent des bouffées de vapeur blanche sous le regard des phoques crabiers et des manchots à jugulaire. Au loin, de jeunes otaries à fourrure plongent dans les eaux froides de l’océan Austral à la recherche de krill, ce petit crustacé riche en protéines et vitamines qui constitue l’aliment principal des animaux marins. À l’horizon, le soleil estival illumine les blocs de glace immaculés et les plaques d’eau de mer gelée. Dans cet enchevêtrement chaotique, transfiguré par les tourbillons d’embruns, émerge soudain, mystérieuse, l’île de la Déception. Une terre volcanique, sombre comme la nuit, qui fut pendant un siècle le refuge des marins et des navires de toutes les mers australes. Les plages désertes, dominées par des falaises noires et abruptes, crachent des fumerolles sulfureuses. Le volcan, effondré dans les eaux glaciales i l y a plusieurs milliers d’années, est toujours en activité. Le capitaine engage le navire avec prudence à l’intérieur de la caldera protégée des vents. L’immense baie servait autrefois de base aux chasseurs de baleines pour extraire la graisse des cétacés. Les grandes citernes de fer et les anciennes chaudières plantées dans le sable noir de la baie des Baleiniers témoignent aujourd’hui de cette industrie qui fut abandonnée en 1931, suite à la baisse du prix de l’huile de baleine durant la Grande Dépression. À une centaine de milles nautiques de l’ancien cratère, la proue du bateau pénètre dans le détroit Antarctic, un bras de mer qui relie la pointe de la péninsule à la mer de Weddell, envahie par la banquise. Sur le pont supérieur, les passagers admirent, ébahis, l’iceberg A57A d’une longueur de 20 km. Ici, les icebergs tabulaires sont si gigantesques qu’ils nécessitent une attention particulière de la part des scientifiques. La NASA a ainsi constitué, via l’observation satellite, une base de données des icebergs et de leurs déplacements. Lune après lune, le navire expédition cabote le long de la péninsule Antarctique dans un jour sans fin. Les îles, les glaciers géants et les colonies de manchots se succèdent au gré du vent et au rythme des débarquements. Les Norvégiens sont les héritiers de la grande histoire de l’exploration polaire. Les récits des explorateurs Nansen et Amundsen continuent de faire rêver toute une génération de marins épris d’aventure. À bord du Fram, l’équipe d’expédition, soutenue par les officiers et l’ensemble de l’équipage, organise les débarquements au cœur de paysages somptueux et dans des stations de recherche scientifique éloignées, dont certaines ont été abandonnées durant le siècle dernier. Portée par la houle océane, l’expédition retrace l’histoire fascinante de la conquête du continent blanc : Neko Harbor, Fish Islands, Port Lockroy, Stonington, etc. Sous le ciel tourmenté par des nuages fugitifs, le navire entre dans le chenal Lemaire bordé de falaises vertigineuses. Des fragments de glace freinent tout à coup la progression du bateau. Marin expérimenté, le capitaine navigue dans la glace de mer avec la virtuosité des grands professionnels. L’étrave renforcée du Fram transperce sans peine les plaques gelées et libère le bateau des assauts de la banquise. Le fracas de la glace fait alors écho au silence des passagers. Des lumières irréelles dansent dans le clair du ciel. Enfin, sur la route du sud, lorsque la cloche annonce le franchissement du cercle polaire antarctique, les vents catabatiques entraînent le navire au-delà des frontières de l’imaginaire. S. C. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Oct 24 2019, 16:47 | |
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| | | Claire
Messages : 19909 Localisation : Annecy
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Oct 24 2019, 18:40 | |
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| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Oct 24 2019, 19:06 | |
| Bientôt toute cette glace ne sera qu’un mauvais souvenir et nous pourrons nous baigner au Spitzberg en hiver en compagnie de Greta Thunberg. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Sam Oct 26 2019, 18:58 | |
| la Corée du Nord sur la ligne verte
La République populaire démocratique de Corée ne cesse de surprendre. Ce pays méconnu joue aujourd’hui à fond la carte de l’énergie renouvelable et de l’environnement. Par Jaufre PÉRÉGRIN Une autre planète. Oubliés Samsung et Coca Cola. Exit les panneaux publicitaires. Monumentales, les représentations de Kim Jong-il et de Kim Jung-un occupent la place. Bienvenue en République populaire démocratique de Corée. Un premier signe ne trompe pas. Ce pays-là soigne son image. Aucun papier, aucun détritus dans les larges avenues qui irriguent la capitale Pyongyang. Une cohorte d’agents d’entretien arrache, pousse par pousse, les mauvaises herbes des terre-pleins latéraux. Espaces verts, pistes cyclables, lampadaires photovoltaïques, panneaux solaires à l’envi : une dynamique verte est visiblement en cours. Sanctions internationales obligent, la Corée du Nord mise à fond sur ses propres ressources pour produire l’énergie nécessaire à son développement. Visible sur ses armoiries, avec la centrale immergée de Supung, l’hydroélectricité bénéficie d’un dense réseau de rivières. D’autres énergies durables complètent désormais le tableau. La découverte de l’usine de panneaux solaires de la compagnie Mokran Kwangmyong, employant 250 personnes, donne le ton. Façades et toit couverts de capteurs, l’entreprise alimente aujourd’hui 50 % du marché national de panneaux, tout en diversifiant son activité dans le secteur éolien. Son directeur, du nom de Kion Kuang Su, signifiant lumière et excellent - cela ne s’invente pas - assure qu’il « faut travailler pour l’air pur, la terre verte et l’eau bleue, un trésor mondial qui appartient à tous ». Nombreux il est vrai sont les édifices à arborer de tels équipements, l’enjeu étant de « s’autosuffire pour l’électricité ». « Le paysage urbain a changé radicalement » Produire de l’énergie verte et protéger l’environnement s’impose comme l’une des directives nationales. D’autres mesures y participent, telle l’interdiction de la circulation routière le dimanche. Car si les vélos électriques font fureur, si des stations de vélos en libre-service ont fait leur apparition, le nombre des voitures augmente, lui aussi. Mieux vaut prévenir que guérir, sachant que la marche à pied reste encore une bonne façon d’avancer. D’autres signes d’une ville qui n’a rien de fantôme illustrent les mutations opérées ces dernières années : le développement de kiosques de fleurs, ou de restaurants privés, de stations de taxis, l’apparition de supermarchés. Et surtout le développement impressionnant des constructions de logements à l’architecture futuriste. « Le paysage urbain a changé radicalement », note Ko Sonf-il, directeur de l’Agence d’échanges de technologie d’architecture verte. Plusieurs nouveaux quartiers ont vu le jour : en 2015 la rue Mirae, appelée aussi « l’avenue des scientifiques », où sont logés les chercheurs, pour lesquels le régime est aux petits soins ; plus récemment la rue Ryomyong, aux constructions alimentées en énergie via le solaire et la géothermie, et établies non loin du stade du 1er mai, le plus grand du monde avec ses 150.000 places assises. À la nuit tombante, les tours s’illuminent, tandis que, dans un square, trois vieilles dames se laissent aller à la douce gymnique du sonmudo, le tai-chi coréen. Rien de combatif dans la scène, le sentiment de sécurité intérieure restant indiscutablement lié à l’atmosphère nord-coréenne voulue par la dynastie Kim. Une discipline en découle naturellement. Pas d’attroupement désordonné aux arrêts de bus ou de tramway : la file s’organise en silence. Pas rare non plus de voir des enfants en partance pour l’école cheminer deux par deux, et en rythme. On peut être « les rois du pays », comme se plut à les nommer Kim Il-sung, sans s’affranchir d’une certaine façon de marcher droit. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Lun Oct 28 2019, 08:20 | |
| Les trésors de la péninsule du soleil maya Berceau de la civilisation maya et sanctuaire d’écosystèmes uniques au monde, la péninsule du Yucatán, au sud-est du Mexique, dévoile des trésors d’une incroyable diversité. Iguane devant la pyramide du Devin à Uxmal. Photo Thierry Suzan Par Thierry Suzan Les rayons du soleil traversent le feuillage dense de la jungle avant d’inonder les eaux transparentes du cénote. Le puits naturel, mystérieux et sacré depuis toujours pour le peuple maya, étincelle tel un immense miroir lumineux. C’est par cette porte liquide que les défunts pénétraient autrefois dans le monde inférieur : l’inframonde. Et même si aujourd’hui il existe un syncrétisme religieux entre les anciennes croyances païennes et les pratiques chrétiennes imposées durant la domination espagnole, les Mayas continuent de croire aux forces naturelles des esprits de la forêt et aux vents magiques comme expression de leur pensée cosmologique. Au fil des siècles, ils ont édifié des cités fabuleuses à travers toute la péninsule du Yucatán : Uxmal, Chichen Itza, Tulum. Les pyramides et les temples, au-delà de leur signification mystique, reflètent la culture des peuples mayas et leurs connaissances scientifiques dans les domaines de l’astronomie, des mathématiques et de l’écriture. La pyramide du Devin, à Uxmal, et les vestiges des temples de Tumul témoignent de l’ingéniosité des Indiens et de leur grandeur passée. Après la conquête du Yucatán par les conquistadores au début du XVIe siècle et l’évangélisation du pays par les moines mendiants et les jésuites, le métissage de la population va transformer peu à peu l’identité indigène. Dans les lagons, on peut observer des poissons rares aux couleurs vives Pendant toute la période de la domination espagnole, qui dura trois siècles, les colons construisent de nouveaux édifices sur les sites des centres cérémoniels et des antiques cités mayas. Des bourgs coloniaux sont bâtis à l’image des villes espagnoles : Izamal, la ville jaune et son couvent franciscain San Antonio de Padua, dont l’église renferme le retable de la vierge patronne du Yucatán. La ville est désormais un lieu de pèlerinage pour la vénération des saints catholiques ; Merida, la capitale culturelle de la péninsule avec ses haciendas coloniales et ses marchés typiques. La ville est devenue l’un des plus grands centres historiques des Amériques ; Valladolid, cité au charme provincial, avec ses innombrables ruelles colorées et son immense parc ombragé. Bordée par la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique, la péninsule du Yucatán abrite une biodiversité et des écosystèmes uniques au monde. Le littoral est riche de marais et de biosphères. Dans les lagons, on peut observer des poissons rares aux couleurs vives. Plusieurs réserves comprennent des forêts tropicales et des mangroves. On y dénombre des centaines d’espèces de vertébrés (jaguars, pumas, singes, ocelots…) et plusieurs espèces de reptiles dont la tortue, l’iguane et le crocodile. La péninsule attire également chaque année des millions d’oiseaux migrateurs (hérons bleus, frégates, grues à gros-bec…) à l’instar de la barrière de corail de Sian Ka’an. Enfin, le Yucatán abrite les cénotes, ces merveilles géologiques qui auraient été formées par une météorite il y a 65 millions d’années. Des puits profonds et des grottes souterraines qui servirent pendant longtemps de réserve d’eau douce pour la nature et pour les hommes. La rencontre entre les Mayas et les Espagnols s’est heurtée à deux conceptions du monde totalement différentes. Cependant, cette confrontation a façonné une société profondément originale. Le Yucatán semble avoir réussi le pari de l’union entre le monde ancien et le nouveau monde. Site archéologique de Tulum au bord de la mer Caraïbes. |
| | | Michel Boisjoly
Messages : 39531 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Mer Oct 30 2019, 09:54 | |
| Quel beau pays que le Yucatán,sites archéologiques Mayas exceptionnels et la mer dans laquelle on nage avec des tortues géantes,des caracoles de 50 cm. Et puis ces indiens,de petites tailles que l'on croirait descendre des fresques tant la ressemblance est frappante. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Nov 28 2019, 14:58 | |
| L’écrin de culture Avec plus de musées par habitant que n’importe quel autre pays, Israël est devenu un pôle majeur dédié à l’art, à la culture et à l’histoire. Ahava (« amour » en hébreu), sculpture de Robert Indiana, musée d’Israël, Jérusalem. Photos Thierry Suzan Nouvelle architecture, plage de Tel Aviv. Centre mondial Baha’i, Haifa. Synagogue tunisienne Or Torah de Saint-Jean-d’Acre. Photos Thierry Suzan Par Thierry Suzan La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert », affirmait André Malraux dans un discours prononcé le 28 mai 1959 à Athènes, au pied d’une Acropole illuminée et emblématique. C’est pourtant de l’autre côté de la Méditerranée, en Israël, que ces mots ont pris une saveur particulière. Là-bas, la culture transcende les franges de l’héritage historique et celles du patrimoine national. Elle enchante tout un pays dans une diversité vertigineuse et dans un enthousiasme saisissant. À l’ombre de chaque pierre jaillit l’écriture, la sculpture, la musique, l’art, la création. Des fragments d’histoire révèlent le génie inventif des générations d’autrefois et le talent désinvolte des créateurs d’aujourd’hui. Ainsi, le temps d’une nuit, la forteresse de granit de Massada se transforme en théâtre à ciel ouvert pour accueillir des spectacles musicaux gigantesques, les murs de Jérusalem se couvrent d’œuvres numériques innovantes et futuristes, et dans l’amphithéâtre romain de Césarée résonnent les airs des plus grands opéras. Partout, les hommes deviennent artistes et la matière devient modèle. Sous le soleil rouge de l’hiver, le long de la frontière jordanienne, la cité de Beit She’an, six fois millénaire, témoigne des époques romaine et byzantine. La longue rangée de colonnes, les thermes romains, les mosaïques et les nombreux vestiges attestent de l’importance de cette ville stratégique située à la croisée des chemins entre l’Égypte des pharaons et l’antique Mésopotamie. Détruite par un tremblement de terre en 749, Beit She’an n’en demeure pas moins l’un des plus beaux sites archéologiques d’Israël. les magnifiques jardins suspendus sont considérés comme l’une des huit nouvelles merveilles du monde Plus à l’ouest, les vagues de la mer caressent les collines d’oliviers et les labyrinthes d’arbres de myrte qui dominent la baie d’Haïfa. Adossé au flanc de la montagne côtière du mont Carmel, le centre mondial Baha’i se dresse comme le phare spirituel d’une religion qui proclame que l’humanité forme une seule et même famille. En contrebas de ce sanctuaire sans mur, les magnifiques jardins suspendus sont considérés comme l’une des huit nouvelles merveilles du monde. Toujours le long de la côte, la ville d’Acre surgit dans une dualité apparente. À la fois chrétienne et musulmane, souterraine et aérienne, la cité portuaire se confond sur deux niveaux architecturaux : en-dessous, l’ancienne capitale du royaume des Croisés de Jérusalem et son immense tunnel des Templiers ; au-dessus, la cité ottomane fortifiée et ses palais somptueux. Enfin, sur la route du sud, Césarée, la ville du roi Hérode, émerge des sables chauds de la plaine côtière. Avec un port monumental, l’un des plus grands du monde romain, un hippodrome, un viaduc et une immense agora, Césarée s’imposa jadis comme l’un des principaux ports de la Méditerranée orientale et comme l’un des carrefours commerciaux les plus importants de l’empire romain. En Israël, le multiculturalisme est une réalité sociale. Ce mélange de cultures favorise l’enrichissement artistique de toute la société israélienne à l’instar du petit village d’Ein Hod situé dans le nord du pays. Un bourg devenu galerie d’art où cohabitent de nombreux artistes locaux et étrangers. À Tel Aviv, dans la capitale culturelle d’Israël, les œuvres décorent les rues et les bâtiments de la ville blanche : le street art, l’art urbain, la scène graffiti, l’art contemporain, le design, c’est un art nouveau que présente désormais une génération de jeunes artistes à des visiteurs venus de monde entier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Nov 28 2019, 15:02 | |
| Lalibela, diamant de la foi chrétienne en Ethiopie On est saisi d’émerveillement en s’immergeant dans la cité monastique de Lalibela, taillée dans le roc, au-dessous du niveau du sol, à partir du XIIIe siècle. En forme de croix grecque, et sans pilier intérieur, l’église Saint-Georges (Bet Giyorgis) est la figure de proue de Lalibela. Photos Alexandre BOLLENGIER Pour circuler dans la cité de Lalibela, il faut parfois emprunter des passages étroits surprenant L'église Saint-Georges (Bet Giyorgis) en contre-plongée : l'intérieur de l'édifice est dépourvu de piliers. À de rares exceptions, les fidèles sont tous vêtus de blanc. Un pèlerin au regard pénétrant. Photos Alexandre BOLLENGIER Un rai de soleil matinal lèche le chambranle en pierre de l’étroite porte d’entrée avant de pénétrer dans l’église pour frapper le sol et dessiner une flaque immaculée. Les éclaboussures viennent éclairer les pages du livre de prières d’une pèlerine vêtue de blanc de pied en cap. Debout, silencieuse, recueillie. Havre de sérénité baignant dans un clair-obscur digne de Rembrandt, Bet Medhane Alem (la « Maison du Sauveur du Monde ») est l’une des onze églises médiévales de la cité monastique de Lalibela édifiée sous le règne du roi Gebre Mesqel Lalibela (1172-1212). Taillée au-dessous du niveau du sol dans le tuf volcanique rose du plateau de Lasta, et décorée de reliefs sculptés, elle est perchée dans la région Amhara, en Éthiopie, à quelque 2.600 m d’altitude. Un joyau, témoin de la science prodigieuse d'architectes à jamais anonymes Une légende affirme qu’avec ce site chrétien (orthodoxe) exceptionnel - aujourd’hui le plus vaste du continent africain -, ce monarque voulut créer une nouvelle Jérusalem afin d’épargner aux fidèles un long et périlleux pèlerinage jusqu’à la ville sainte bornée à l’ouest par la Méditerranée et à l’est par la mer Morte. Une autre légende, ancrée dans la mémoire collective abyssinienne, prétend que le chantier, titanesque, aurait duré (seulement) vingt-trois ans, des anges prenant le relais, la nuit, des ouvriers. Des ouvriers dont on peut encore lire, quelque huit siècles plus tard, la trace régulière des outils qui mordirent la roche à pleines dents. La foi permet sans doute de soulever bien des montages (de pierres), mais il a fallu une période beaucoup plus étendue - probablement plusieurs siècles - pour achever de ciseler ce joyau, témoin de la science prodigieuse de ces architectes à jamais anonymes. Trente-quatre piliers rectangulaires, dont certains reconstruits lors d’une campagne de restauration italienne, ceinturent Bet Medhane Alem, impressionnante par ses dimensions (33,5 m de longueur, 23,5 m de largeur, 11,5 m de hauteur) pour former une sorte d’exosquelette. L’intérieur, lui, est agencé autour de cinq nefs indépendantes supportées par trente-huit piliers. Trois cavités symbolisent les tombeaux d’Abraham, Isaac et Jacob. Bet Giyorgis et sa sentinelle momifiée Coiffée d’un toit à deux pans, Bet Medhane Alem est une église monolithique. Aucune erreur ne fut permise à ceux qui suèrent sang et eau pour dégrossir la matière brute et dégager le sanctuaire de sa gangue minérale. Grossière et disgracieuse, la toiture contemporaine installée par l’Unesco pour la protéger n’atténue pas sa beauté intrinsèque. Une journée, au minimum, est nécessaire pour découvrir les deux principaux ensembles d’églises rupestres de Lalibela ; une journée supplémentaire est bienvenue pour s’imprégner pleinement de la religiosité du lieu. Pressé(e) par le temps, ne faites pas l’impasse sur l’église Saint-Georges (Bet Giyorgis), la figure de proue de la cité avec sa configuration en croix grecque (15 m de hauteur sur trois niveaux). On évalue à 450 m3 le volume de roches extrait de l’intérieur de l’église (dépourvu de piliers) et à 3.400 m3 celui qui a été excavé du puits trapézoïdal dans lequel elle est lovée. Dans les cavités creusées dans les parois alentour reposent des corps momifiés, ses gardiens pour l’éternité. Sur le site Il faut débourser une cinquantaine de dollars pour accéder à l’ensemble du site de Lalibela où officient environ 350 prêtres (messes, baptêmes, prêches, obsèques, fêtes religieuses…). Pour devenir prêtre, il faut être marié.Touristes (environ 35.000 par an) et fidèles se succèdent à Lalibela plus qu’ils ne se mélangent. Les visites touristiques débutent à 8 h ; la majorité des pèlerins investit les églises avant le lever du soleil et s’en va au petit matin (il faut retirer ses chaussures avant d’y pénétrer). Les messes durent plusieurs heures et il est interdit de quitter l’office avant la fin. Les onze églises seraient reliées entre elles par un réseau de passages souterrains. Un seul, à ce jour, a été désobstrué. On peut s’y aventurer, mais dans le noir le plus complet. |
| | | Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... Jeu Nov 28 2019, 16:42 | |
| Superbe reportage ,merci Roberto . | |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Reportages et découvertes..... | |
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| | | | Reportages et découvertes..... | |
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