Je ne connaissais pas du tout ,euh M-H compliqué faut pas exagérer
tes deux vidéos Kris ,comme toi pas envie de m’embêter ,mon eau plate le matin à jeun me convient et fait le même office
.
La clé de l’élaboration de cette boisson appelée kéfir tient dans ses grains, sorte de petits agrégats blancs aux faux airs de tête de chou-fleur. L’origine de ces grains est entourée d’un épais mystère : la légende voudrait que les premiers grains de kéfir et le moyen de les utiliser aient été offerts par un dieu à un vénérable ancien pour récompenser sa fidélité et sa sagesse.
L’une des variantes de cette légende attribue ce don au prophète Mahomet à l’endroit de membres de tribus musulmanes du Caucase. Ce qui expliquerait que les grains de kéfir sont souvent appelés « millet du prophète » dans les régions relevant de cette confession.
Le secret de ces grains aurait été jalousement gardé, pour ainsi dire de père en fils (ou de mère en fille), par les bénéficiaires de cette offrande divine, jusqu’à ce qu’un jour, un grain tombe entre les mains d’un indigent et commence essaimer dans la région, puis vers des horizons bien plus lointains.
La légende sur l’origine des premiers grains de kéfir apporte certes un petit côté mystique à la chose, mais dans la réalité, l’explication la plus plausible à l’élaboration de ces petits trésors est probablement plus terre à terre.
On suppose que c’est un concours de circonstances qui leur a donné naissance : le lait fermenté dans les outres de peaux et chahuté par le mode de vie nomade aurait tourné avec le secours de conditions climatiques favorables, donnant une sorte de caillé à mi-chemin entre le beurre et le fromage. Certaines tribus avaient l’habitude d’en laisser sécher une portion au fond de leurs poches.
Ce sont ces agrégats, une fois percé le secret de leur réutilisation, qui auraient donné naissance au
kéfir. Ces grains sont faits d’une matrice de polysaccharides et de protéines du lait appelée kéfiran, qui héberge une flore microbienne complexe composée de bactéries lactiques et acétiques, de levures et de moisissures. Ce qui rend le produit final légèrement acide, mousseux et alcoolisé de 0,5 jusqu’à 3 % selon la durée de fermentation.