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QuimperLes Filles de la mer, hommage aux îliennes
Ces Filles de la mer sculptées par François Bazin ne connaissent qu'un seul flot. Celui de la circulation de la rue Jacques-Cartier où elles ont été installées en 1957.
27/01/2017 à 17:07 par Administrateur
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Cette sculpture en granit est un hommage aux îliennes. -
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Par Florence Edouard de Massol
La sculpture intitulée Les filles de la mer est une commande de l’État. Achetée 25 000 francs en 1935, elle est ensuite offerte à la ville de Quimper. La même année, l’œuvre est présentée au Salon des artistes français.
La sculpture de granit montre deux femmes au pied d’un menhir. La plus jeune est debout, l’autre plus âgée attend, assise. Les deux portent le costume traditionnel de leur îles, Ouessant pour la première, Sein pour la seconde. Elles ont en commun de partager l’attente du marin. Père, frère, fils, époux ou compagnon, il a embarqué pour quelques heures, jours ou semaines de campagne de pêche. Les femmes gardent l’île et attendent.
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Dignité immobile
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La plus âgée ne veut même plus regarder l’horizon, assise, comme écrasée par le destin d’un deuil probable vécu ou à venir. La tête courbée, elle fixe le sol. La plus jeune offre l’image de l’espérance, elle croit au retour du bateau et scrute l’horizon d’un regard appuyé. Leur dignité immobile est accentuée par la raideur des plis du vêtement.
La Sénane porte la coiffe de deuil ou jibilinenn dont les deux ailes noires sont remontées au sommet de la tête. La Ouessantine arbore le bonnet surmonté d’un gros nœud noir. Le sculpteur a saisi la sobriété du costume sans en altérer les détails.
L’ensemble dégage une force statique qui souligne la solidité de ces femmes des îles. Car c’est bien un hommage qui leur est rendu en les figeant dans une scène quotidienne qui mêle les générations. La sculpture appelée aussi les Îliennes tire son nom du titre breton de l’œuvre : Merch’ed Ar Mor, Enez Sun, Enez Eussa. En français : Les filles de la mer, Île de Sein, Île d’Ouessant.
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Plusieurs œuvres à Quimper
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