Quel est ce poisson ?

Tu parles d'un calvaire ....  

c'est quoi ?Des chopes accrochées au poisson ????

Bon ...aucun indice ...Aucune aide ....  

Toujours en Seine-Maritime .

On a ça en Seine-Maritime... On manque de goût  

Tien tiens ...Enfin trouvé sans le chercher vraiment .... 


http://www.chateau-mesnieres-76.com/html/visiteduchateau.html

Je ne l'ai pas trouvé ,je ne cherchais pas dans ce sens là ,vous m'avez bien trompée car je cherchais un calvaire ,mais au final je ne sais toujours pas ce que c'est .


http://www.journees-du-patrimoine-2013.com/SITE/chateau-mesnieres--mesnieres-bray-16042.htm

Pas beaucoup d'explication pour ce poisson en effet pour ne pas dire AUCUNE

  les filles, je ne le l'avais pas trouvé du tout... Il est vrai que l'on ne sait pas que fait ce "poisson" là. Je ne suis qu'à 30 km de ce château qui abrite un lycée horticole. Je me rappelle qu'il avait brûlé.

La seule explication trouvée est là :

"La grande nouveauté de l’année 2008 est la nef végétale réalisée par des céramistes brayons, Jacques et Juliette DAMVILLE. C’est une sculpture monumentale qui allie à la fois céramique et végétation. A l’extérieur la céramique respecte les couleurs de notre nature Normande et a l’intérieur des couleurs beaucoup plus vives qui ont un air de ressemblance avec les mosaïques de GAUDI à Barcelone."

Bravo Valérie qui a mis un point d'honneur à trouver la bonne réponse .

  Michel, c'est Marie-Hélène     Je n'ai pas assuré

Quelle erreur de ma part .Mea culpa ,mea maxima culpa .

Non, pas de mea culpa :lol!:  Elle a avoué qu'elle l'avait trouvé sans chercher vraiment  

C'est vrai ...Je cherchais les deux autres questions en Seine Maritime ....Le mur et le village aux maisons à pans de bois .....

Si le cœur vous en dit ....Car moi j'abandonne pour l'instant ....:lol!:

Portrait des réalisateurs de cette "œuvre":

Il parle pour Juliette ; elle parle pour Jacques. Chacun a son histoire, sa spécificité mais la richesse du couple, c’est cette façon bien à eux de se répondre, d’être complémentaire dans la création. Installés depuis plusieurs années dans le pays de Bray, Juliette et Jacques Damville, peintres, sculpteurs et céramistes font partie des artistes qui comptent.
Ils forment un tandem qui au fil du temps est devenu un trio et finalement une armée en marche, prête à toutes les audaces, pourvu que le projet les enthousiasme. Car dans le monde de l’art, Juliette et Jacques Damville se définissent un peu comme des résistants : « résistants au désenchantement ambiant », précise Jacques Damville. Les idées convenues, les modes établies, ils s’en méfient, préférant creuser le sillon de leurs convictions profondes : tout un travail qui se veut comme un chant à la vie, à mi-chemin entre l’humain et le végétal.

Créatures fantastiques

Ils étaient faits l’un pour l’autre ; Lui, devenu artiste, après un CAP de fraiseur tourneur, étiqueté dans la mouvance de “ l’hyperréalisme ” et au sommet d’un destin tout tracé ; Elle, héritière du talent familial, explorant le portrait au pastel puis le modelage de la terre ; tous deux finalement unis dans une même vision poétique, ancrée dans le visible, le plaisir sincère de regarder autour d’eux les gens vivre. C’était il y a 17 ans, le couple, tombé amoureux de la région après un bref séjour à Varengeville, s’installe à Bosc Hyons, petite commune rurale du pays de Bray à l’ouest de Gournay-en-Bray ; ils y habitent une ancienne ferme colonisée depuis par toutes sortes de créatures fantastiques comme surgies de terre, voisinant volontiers avec l’eau, les herbes et les mousses. Ici, il suffisait de se baisser pour ramasser l’argile et tout naturellement Juliette et Jacques Damville ont succombé à la tentation, mettant leur talent au service de la grande tradition brayonne de la céramique architecturale. « On a appris le métier dans les usines de la région, ce qui nous a donné une bonne connaissance des matériaux », explique Juliette Damville.

Ensemble monumental

Très vite, ils se lancent dans la sculpture monumentale : « amener du rêve, là où on ne l’attendait pas » sur les murs, les maisons, au milieu des villes et des champs « c’est aussi une façon de redonner au métier une fonction dans la société ». En 1998, ils conduisent un chantier de jeunes à Gournay-en-Bray, l’année suivante créent un ensemble monumental (calvaire, table d’orientation et stèle) à Saint-Pierre es Champs, puis une autre table d’orientation à la Ferté Saint-Samson. À Nesle-Hodeng, ils imaginent, sur la façade de la mairie, un vaste décor sculpté en céramique pour le millénaire du cœur de Neufchâtel et aujourd’hui c’est sur un circuit de découverte qu’ils travaillent à Mesnières-en-Bray puis bientôt sur une nef végétale*. Premiers jalons posés dans le paysage, premiers maillons du rêve qu’ils caressent de créer un jour un itinéraire vraiment à eux : « où chaque lieu important serait marqué philosophiquement, éveillant à l’imaginaire », sorte de
greffe artistique se mêlant à la respiration de la terre.

* Dans le cadre de l’association “Chemins de Traverse” créée en 2002


Source: le magazine de Seine Maritime N°23 de février 2007

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