Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
| Sujet: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 06:55 | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 07:56 | |
| Rosie ,je me pose de nombreuses questions en étudiant vos images Il est certain qu'il s'agit de meurtres .Je ne veux pas dire ,mais sur une on dirait qu'il s'agit de personnages du même sexe .....JE M'INTERROGE....Pas de réponses pour l'instant . |
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V@lérie Administrateur
Messages : 21841 Localisation : DERCHIGNY (Seine-Maritime)
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 12:28 | |
| Une guerre au Moyen-Age ? Si c'est le cas, on voit rarement de femmes sur les représentations... | |
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Rosie
Messages : 43939 Localisation : Danizy
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 12:49 | |
| Massacre au saut du lit Le 22 février 1358, le tocsin sonne. La foule s'assemble autour de l'église Saint-Éloi et de là, guidée par le prévôt, se dirige vers le palais du dauphin. Elle investit ses appartements. Le prévôt lui-même pénètre dans sa chambre.Les émeutiers et lui se trouvent face à face avec le dauphin et ses conseillers ; parmi eux les maréchaux de Champagne et de Normandie, Robert de Clermont et Jean de Conflans, qui dirigent les troupes royales.Étienne Marcel interpelle le régent et le presse d'agir contre les Anglais. «C'est à ceux qui reçoivent les profits de pourvoir à la défense du royaume», réplique Charles. Le ton monte. Étienne Marcel ordonne enfin à ses compagnons : «Faites en bref».Le maréchal de Champagne est alors massacré aux pieds du régent. L'autre maréchal est tué à son tour dans un cabinet voisin. Le dauphin demande grâce. Le prévôt, alors, le décoiffe et le couvre du chaperon rouge et bleu de ses partisans. Lui-même se couvre du chaperon de brunette noire à franges d'or du régent et sort de la pièce.Le surlendemain, le régent, mandé au parlement, se voit obliger d'accepter en son conseil Étienne Marcel en personne et ses adjoints. Le 26 février 1358, le roi de Navarre rentre à Paris.Le régent Charles comprend qu'il est désormais prisonnier des bourgeois et de leurs alliés navarrais. Mais, une nuit de mars, un fidèle conseiller l'entraîne vers la Seine. Une barque l'attend. Cette fois, le Capétien ne sera pas rattrappé comme son lointain descendant, beaucoup plus tard à Varennes !Révélation d'un grand homme d'ÉtatSitôt libre, le régent que l'on jugeait faible et timoré voit ses facultés démultipliées. Il court à Senlis où il préside le 25 mars les états de Picardie et de Beauvaisis, puis à Provins le 9 avril pour les états de Champagne. Entre temps, il s'empare de la place de Meaux qui commande l'une des voies d'approvisionnement de la capitale.Pendant ce temps, Étienne Marcel se prépare à la guerre. Il s'empare de l'artillerie du Louvre et renforce les fortifications. Le fait est qu'il se voyait à la tête d'un mouvement général d'émancipation des communes ; il n'est plus que le chef d'une ville assiégée, plus ou moins isolée du reste du royaume. Il est abandonné, au moins pour un temps, par le roi de Navarre lui-même. Peu soucieux de servir la bourgeoisie contre la noblesse, il va à la rencontre du régent et feint de se réconcilier avec lui.Les états généraux s'assemblent le 4 mai à Compiègne. Ils se séparent dix jours plus tard après avoir rédigé une ordonnance qui condamne le gouvernement de Paris.Alliance impossible entre bourgeois et paysansEt voilà que monte des campagnes du Beauvaisis et des provinces environnant Paris un immense rugissement : les laboureurs se soulèvent à leur tour contre les nobles : «Les nobles trahissent et honnissent le royaume», clament-ils selon le chroniqueur Froissart, en référence à la bataille de Poitiers. C'est la Grande Jacquerie.La grande jacquerie Le prévôt tente de récupérer à son profit cette masse déchaînée. Mais il échoue à la discipliner : «Envoiasmes bien trois cents combattants de nos gens et lettres de créance pour euls faire désister des grands mauls qu'ils faisaient,»écrira-t-il plus tard. À défaut, il les convainc d'attaquer la forteresse de Meaux. Le 9 juin, les paysans et les Parisiens, sous le commandement d'un épicier, Pierre Gilles, se lancent à l'assaut de la place. C'est un désastre et dès lors, les nobles reprennent le dessus. La répression est impitoyable.Étienne Marcel voit poindre l'échec de son mouvement. Le 11 juillet, il lance un appel désespéré aux représentants des autres communes du royaume dans lequel il dénonce le comportement des nobles : «Très grant multitude de nobles... par manière universel de nobles universamment contre non noble, sans faire distinction quelconque de coulpables ou non coulpables, de bons ou mauvais,... ont ars [brûlé] les villes, tué les bonnes gens des païs, sens pitié et miséricorde quelconques, robé [dérobé] et pillié tout quanques ils ont trouvé, femmes, enfants, prestres, religieux... les calices, sanctuaires, chapes ortées et robes, les prêtres célébreus priz et les calices ortés de devant euls... les églises, abbayes, priorez et églises parochiaulx... mis à rançon, les pucelles corrompues et les femmes violées en présence de leurs maris, et briervement fait plus de maulx plus cruellement et plus inhumainement que oncques ne firent les Wandres, ne Sarrazins...»Le prévôt en appelle par la même occasion au roi de Navarre, sans rien ignorer pourtant de sa brutalité et de sa versatilité. Tant qu'à choisir, ses compagnons d'infortune préfèrent encore le régent, représentant de la monarchie légitime. Ils se détachent de lui. Parmi eux l'échevin Jean Maillart, chef de file des partisans du régent.Revanche royaleDans la nuit du 31 juillet au 1er août, les bannières royales se déploient dans les rues de Paris au cri de «Montjoie et Saint-Denis !» La maison aux piliers de la place de Grève, où Étienne Marcel a établi le siège de la municipalité, est prise d'assaut. | |
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V@lérie Administrateur
Messages : 21841 Localisation : DERCHIGNY (Seine-Maritime)
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 12:52 | |
| Je n'ai jamais entendu parler de cet Etienne Marcel.... | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 13:06 | |
| Voilà une page d'histoire rondement menée .....
Valérie ,toi qui est plus jeune ,avais tu le Moyen Age dans tes programmes d'histoire?.J'ai vu qu'actuellement Louis XIV et Napoléon,ne sont pas forcément au programme. |
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V@lérie Administrateur
Messages : 21841 Localisation : DERCHIGNY (Seine-Maritime)
| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images Lun Avr 08 2013, 13:08 | |
| Oui, j'ai eu toutes les pages d'histoire... Mes enfants aussi d'ailleurs même Louis XIV et Napoléon... | |
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| Sujet: Re: Q'évoquent pour vous ces trois images | |
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