- mariehelene a écrit:
Quant aux fameuses grecques,vous confirmez cet "amour" pour le café et les cafetières....
Attention Marie Hélène, il ne s'agit pas des Grecs/Hellènes
mais des Greks/cafetières groisillonnes
De quelle source lui vient son nom ?
Est-ce de fée ou de sorcière ?
Ou de quelque noir enfer,
Comme la boue de ses sillons.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix.
Je parle de l'île de Groix.
Malheur à celui qui débarque,
Il n'aimera pas ses hivers.
Il trouvera ses quais déserts,
Car le flot seul mène les barques.
Mais essayez d'foutre le camp,
Elle vous aura aux sentiments.
Comme femme retient l'amant.
L'hiver tient emprisonné,
Pour mieux la coucher au printemps.
Premier soleil sur les buissons.
Il n'y aura plus de gelée.
L'eau de ses ports est froide encore,
Mais fleurissent les boutons d'or,
Et le goéland a pris essor.
Si à travers mes yeux mi-clos,
Il me plaît à revoir juillet.
Je sens l'odeur du goudron frais,
Où passent quilles des bateaux.
La menthe des sourds noirs ruisseaux
Lutte avec l'odeur des sureaux.
De la vapeur tremble sur l'eau.
Les vieux parlent du temps passé,
A Locmaria et Port-Tudy.
Si vous ne comprenez pas tant pis.
Moitié français, breton moitié.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix,
Je parlais de l'île de Groix.
On dit que l'on y voit sa joie,
On dit que l'on y voit sa croix.
Je parlais de l'île de Groix,
Je parlais de l'île de Groix.
Chanson de Gilles Servat,
Sur un poème de Michelle Le Poder