Pour changer un peu des sempiternelles questions

Que pensez-vous de la bouderie est-ce ceci ?,La bouderie est une manifestation agressive caractérisée par un air maussade et un refuge obstiné dans le silence.
Aveu d'impuissance de la part de l'adulte faible.

Je sais c'est une question qui n'aura pas beaucoup de réponse ,mais j'ai voulu la poser ,car mon époux me disait tout à l'heure que j'étais une boudeuse ,bien gentille m'a t-il dit mais boudeuse quand même et je suis allée voir la définition de bouderie et je ne suis pas trop d'accord surtout avec ,"aveu d'impuissance d'un faible "ce que je conteste ,pour moi je suis tout sauf faible et avec ma franchise habituelle je le reconnais je suis une boudeuse

bonsoir Rosie,déjà,la bouderie est difficile à supporter pour l'autre,d'un certain côté c'est un peu perdre la face quand même donc une sorte de faiblesse,que ce soit en boudant ou au contraire en explosant,ce qui serait plutôt mon genre la personne qui sait se contrôler,n'en montrera rien,enfin je vois ça comme ça mais qui n'a jamais bouder qui n'a jamais piquer une colère l'etre humain n'est pas parfait,c'est comme ça,mais Rosie boudeuse ou non je l'aime bien comme elle est et je lui fait un gros bisou

Lorsque je boude cela ne dure pas longtemps ,je vais faire un petit tout sur le terrain et je reviens c'est passé avec un petit bisou en prime ,alors il est pas perdant ,
Bonne soirée Claire et bisou à vous et à Isa

Je ne suis généralement pas boudeuse, je ne suis pas du genre "à faire la tête" et si cela arrive, tout comme Rosie, ça ne dure pas longtemps car j'oublie vite...

Bonsoir ROSIE

Bonsoir tout le monde

Mais si ROSIE on va t répondre sur le sujet

Les origines de cette expression attestée dès la fin du XVIIe siècle sont assez largement controversées. La première hypothèse consiste à dire que l'eau de boudin serait celle dans laquelle on nettoie les boyaux avant la fabrication des boudins. Il s'agirait donc d'une eau sale, donc inutilisable et par extension à laquelle on pourrait assimiler une situation vouée à l'échec. La seconde origine proposée est une déformation de "s'en aller en aunes de boudins", où l'aune est une unité de longueur. Ici, on comparerait un contexte peu favorable à la mort du porc sacrifié pour le transformer en charcuterie. Par la suite, d'autres ont prétendu qu'il pourrait s'agir d'une déformation de "s'en aller en os de boudin". Le boudin n'ayant pas d'os, l'expression signifierait que l'on va vers quelque chose qui n'existe pas ou qui va échouer. L'explication la plus probable tient plus certainement au sens qu'avait le mot "eau" au XVIe siècle, à savoir, "excrétions liquides". Quant au "boudin", il désignait le sexe masculin, et son radical "bod" servait à qualifier le ventre, le nombril... L'expression serait alors "partir en eau de ventre"... autrement dit en colique, concordant ainsi avec son sens de "échouer, être dans une situation peu ragoutante et peu favorable...".
Mais aussi
La bouderie, comme substitut de la colère et des coups, refus de déballer le linge sale, volonté de tout garder en dedans, bref comme bonne manière. Comme façon de laisser l’autre deviner sans un cri, sans un mot, ce qu’on lui reproche. Comme scène de ménage en creux, partie de cache-cache psychologique, braille du malheur. Dans un premier temps, la bouderie apaise : car on a une attitude à tenir, on attend quelque chose et, en attendant, on n’a plus rien à décider, Entrer dans la bouderie est une décision qui coûte, qu’on ne peut prendre qu’en serrant les dents, et réaliser qu’au prix d’efforts considérables. On s’y lance comme on nage sous l’eau : fonçant, puis — comme on ne sait pas bien prendre sa respiration en crawlant —, s’asphyxiant, et, les poumons au bord de l’éclatement, plus ou moins vite obligé de se relever. Il faut savoir terminer une bouderie, En vérité, la bouderie est bien plus qu’une bouderie. C’est le goût du tragique injecté dans la vie quotidienne. Sortie de la bouderie. Seulement possible si l’être boudé fait effort et fait route vers l’être boudant, entre dans son deuil, se met gravement, doucement, humblement au diapason de sa tristesse, entre en contact avec elle, en prend sa part, comme par le principe des vases communicants. Délices, ensuite, de cette carence partagée. Cette communication subreptice, avortée, malade, douloureuse mais communication tout de même dans la bouderie (la bouderie n’est pas désir de rompre mais au contraire de renforcer durablement les liens) À l’instant, tenez, cette longue sonnerie de téléphone bien plus longue que celle que ferait n’importe qui. Vous ne décrochez pas mais vous ne pouvez vous empêcher de penser que c’est elle, que c’est lui, qui vous appelle. Et vous souffrez intensément à chaque sonnerie. Et elle aussi, lui aussi, doit se dire que vous êtes là et que vous ne voulez pas décrocher, elle ou il attend, supplie doucement (ou, qui sait ? enrage). Vous vous connaissez déjà assez pour que puisse ainsi exister, à des kilomètres de distance, dans l’incertitude et l’invisibilité, cette pathétique sous-conversation. Pour ma part je ne boude pas facilement, je préfère m’expliqué de suite avec la personne aux lieux de me renfrogner sur moi-même on trouve toujours un accord

Amicalement

Jean-Yves

Bonjour Jean-Yves ,j'aime mieux ta version qui a du vraie ,je pense que nous bondons tous plus ou moins à certains moment ,mais comme me dit Jean-Luc c'est infantile,voilà c'était une question comme cela en passant ,mais il est vrai que lorsque quelque chose ne me plaît pas je préfère bouder 5mn plutôt que de faire de grands hurlements ce qui n'est pas mon genre et au final cela ne dure pas longtemps ,je te souhaite une très bonne journée ,pour moi encore 20mn et je parts courir pendant 1h.

Bisou à toi.