Lors de la révolution française, l’Assemblée Législative (ex-Etats Généraux) vote, dans la nuit du 4 août 1789, l’ abandon des privilèges de la noblesse et du clergé et supprime les dîmes. Le vote du 2 novembre met les biens du clergé à la disposition de la Nation. Enfin, la religion catholique perd son statut de religion d'État. Médaille commémorative de l'abolition des privilèges féodaux
Le décret sur l'abolition des vœux monastiques du 13 février 1790, supprime 100 000 (en France) membres du clergé non rattachés à une paroisse, soit les deux tiers du clergé de cette époque considérés comme non « utiles ». C’en était fini des monastères et des moines. Les monastères deviennent « biens nationaux ».
Des mesures de déchristianisation se poursuivent en France en 1793 et 1794, avec le développement du culte de la raison et de l’Etre suprême, et la fermeture des églises au culte.