Un conte de Noël..d'après Andersen
Demain ce sera la soirée de noël
dans toutes les familles , même les plus modestes
on fera une fête autour de la crèche et du sapin
la joie sera dans les regards et dans les cœurs
D'autres sans toit sans famille auront un peu de bonheur
offert par des bénévoles ! Alléluia remercions les
et je pense à ce conte de Noël D'Andersen
Un conte de noël un peu triste, et un conte de Noël
réaliste on pourrait remplacer les allumettes par toute
autre chose magique,
Tout ce qui est hallucinogène; ou tout ce qui emporte
vers le merveilleux ! Le rêve pour sortir de la réalité
cette petite fille pourrait bien être une fillette de nos
jours triste sort, quand même son rêve était dans la
lumière et la chaleur de la flamme ..
Quel triste sort ..
La petite fille aux allumettes!
Il était une fois
Conte d'Andersen
Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin;
il faisait déjà sombre; le soir approchait,
le soir du dernier jour de l'année
Au milieu des rafales, par ce froid glacial,
une pauvre petite fille marchait dans la rue:
elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus.
Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin
elle avait eu de vieilles pantoufles
beaucoup trop grandes pour elle.
Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver
devant une file de voitures; les voitures passées,
elle chercha après ses chaussures
un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant
l'une des pantoufles;
l'autre avait été entièrement écrasée.
Ave Maria
Les Esprits de Noël
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien
pour abriter ses pauvres petits petons
Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes
elle en tenait à la main un paquet
Mais, ce jour, la veille du nouvel an,
tout le monde était affairé; par cet affreux temps,
personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant
de la petite qui faisait pitié.
La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu
un seul paquet d'allumettes.
Tremblante de froid et de faim
elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure
blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières
de presque toutes les maisons sortait une délicieuse
odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du
soir: c'était Saint-Sylvestre
(cela aurait pu être le soir de la nativité)
Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert
en vain son paquet d'allumettes,
l'enfant aperçoit une encoignure
entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu
l'autre Harassée, elle s'y assied et s'y blottit
tirant à elle ses petits pieds:
mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant
et cependant elle n'ose rentrer chez elle.
Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie,
et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.
«Si je prenais une allumette, se dit-elle
une seule pour réchauffer mes doigts? »
C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse
c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se
trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré
d'ornements en cuivre.
La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer,
lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement:
le poêle disparut, et l'enfant restait là,
tenant en main un petit morceau de bois à moitié
brûlé. Elle frotta une seconde allumette:
la lueur se projetait
sur la muraille qui devint transparente
Derrière, la table était mise:
elle était couverte d'une belle nappe blanche,
sur laquelle brillait une superbe vaisselle de
porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie
rôtie entourée de compote de pommes:
et voilà que la bête se met en mouvement
et, avec un couteau et une fourchette
fixés dans sa poitrine, vient se présenter
devant la pauvre petite.
Et puis plus rien: la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit
transportée près d'un arbre de Noël, splendide
Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies
de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de
merveilles. La petite étendit la main
pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint.
L'arbre semble monter vers le ciel
et ses bougies deviennent des étoiles:
il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre,
laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite.
Sa vieille grand-mère,
le seul être qui l'avait aimée et chérie,
et qui était morte il n'y avait pas longtemps
lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file
d'un autre côté, une âme monte vers le paradis.
Elle frotta encore une allumette:
une grande clarté se répandit et, devant l'enfant,
se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère,
emmène-moi. Oh! tu vas me quitter
quand l'allumette sera éteinte:
tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, *
le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël
Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette,
et puis une autre, et enfin tout le paquet
pour voir la bonne grand-mère le
plus longtemps possible
La grand-mère prit la petite dans ses bras
et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait
plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin:
c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants
trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite
; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ;
elle était morte de froid, pendant la nuit
qui avait apporté à tant d'autres des joies et des
plaisirs
Elle tenait dans sa petite main, toute raidie,
les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-cœur !
Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?
D'autres versèrent des larmes sur l'enfant;
c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses
qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an,
c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert,
elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-
mère la plus douce féli
cité.
Ce conte , comme bien d'autres du même auteur
m'avait toujours fasciné , il est ancien
et tellement réel
imaginez a la place des allumettes un produit
hallucinogène La misère existe toujours et de plus en plus
peut être que l'on fait plus attention à ces enfants ?
mais encore : De nos jours des fillettes ( font la manche )
Des esclavagistes qui ne sont pas leurs parents
utilisent des enfants pour mendier et leur apporter le
fruit de leur maigre récolte
quand je vois cela , je ne mets pas une pièce
dans leur gobelet mais une douceur, un paquet de
biscuits du chocolat , et il faut voir dans leurs yeux
le remerciement, et ne pas engraisser ces esclavagistes
sans pudeur ni humanité , ces mafias du banditisme
qui exploitent les enfants innocentes victimes...
le jour ne noël soyons généreux
avec ceux qui n'ont pas grand-chose