Avez-vous la moindre idée de l'éducation des filles d'autrefois?

Un livre reçu de ma grand mère qui ne devait pas nous trouver bien élevée....

Mon épouse, qui a été en pension "chez les soeurs" me dit que lorsque les filles faisaient leurs "grande toilette", elles devaient la faire en gardant sur elles leur "chemise de corps" ceci afin que leurs yeux ne s'attardent pas sur les parties "impures" de leur anatomie, ce qui aurait pu, par la suite brouiller leur jugement.

Ca c'était de la vrai éducation !!!!!

Dans certains pensionnats, on n'autorise le bain de pieds qu'une fois tous les quinze jours, dans d'autres on recommande de ne laver que les parties du corps exposées à l'air, ce qui est fort restreint à cette époque où règnent les jupons, les camisoles, les corsets et les cache-corsets. Trop s'occuper de son corps est réservé aux femmes de mauvaise vie.

La nudité fait peur et la pudibonderie frappe aussi le langage: les femmes n'ont pas de seins mais une gorge, pas de fesses mais des hanches. Je préfère nettement notre époque ,même si certaines filles sont un peu dévergondées,rien à voir mais lorsque que l'on voit que je croyais que les enfants naissaient dans les choux et ça jusque l'âge de ,je vous le dirai pas .Mon père m'interdisait d'écouter Brassens et il est vrai que jamais au grand jamais je ne me serai promenée en sous vêtement devant mon père ,ce qui est une généralité maintenant.

J'ai exactement le même ouvrage que Marie-Hélène ,venant d'une grand-mère de mon épouse .
Ce genre de mœurs a surtout eu ses moments de gloire au XIX ème siècle et début XX ème .Dans les siècles précédents ,surtout au moyen âge ,les mœurs étaient beaucoup plus libres .L'épouse de Richard est allée dans une école particulièrement sévère ,car il y a eu quelques relâchements dans l'éducation .

Toujours selon mon épouse, les "collégiennes" avait droit à une promenade de groupe, accompagnée d'une ou plusieurs "bonnes soeurs" 1 fois par semaine.

Lors de cette promenade elle pouvaient être amenées à passer dans une rue où habitait un brave homme qui avait cependant une ENORME tare, il était franc maçon.

L'ensemble du groupe avait donc ordre, en passant devant cette maison détourner franchement la tête et de regarder de l'autre côté de la rue afin que les âmes juvéniles ne soit pas à jamais souillées par la vue de la demeure d'un grand Satan !!!

Une notion du bien et du mal assez particulière :
- le bien c'était tout ce qui pouvait être utile à la religion catholique
- le mal c'était tout ce qui pouvait faire du tort à ladite religion.

Le reste était à l'avenant.

En quatrième...âge jugé adéquat à aborder les problèmes sérieux,nous avions une retraite...Tous les sermons roulaient sur la pureté...A cette époque nous n'étions pas très "fûtées",a peine sorties de l'enfance.
Mais je me souviens d'un cours de "caté".Chaque semaine notre aumônier venait nous faire un cours.(il fallait mettre nos gants:je n'ai jamais su pourquoi ).

Mais je me souviens d'un cours mémorable où il était question du terme "concupiscent".Sans savoir sans doute ce que ça voulait dire exactement,mais trouvant le terme amusant,nous avons posé de telles questions que le pauvre a piqué une sacrée colère.En plus asthmatique il en a perdu le souffle.

"concupiscent", c'est quand même le terme le plus grossier de la langue Française,

Belle éducation !!!

Vous faites fort en Bretagne ,je viens de téléphoner à la tante de mon époux qui est allée en école de soeurs ,jusqu'à ses deux bac comme elle le dit si bien ,et ce n'était pas du tout comme cela ,selon elle il fallait être prud mais pas à ce point ,bon maintenant attention je ne dis pas que ce n'est pas vrai.

Ca me parait démentiel ce genre d'école qui finalement n'a pas tant d'années que cela...