L'épopée d'ARIVISCUS se situe au IXième siècle. L’abbaye de Conques en Aveyron est alors confrontée à un problème de notoriété et d’image de marque
pour pouvoir recevoir des dons et des aides.
Après avoir vainement tenté d'enlever les restes de Saint Vincent en Espagne, l'Abbaye se tourne vers Agen pour essayer de dérober les reliques de Sainte Foy qui n'avait pourtant pas de lien avec Conques.
L’histoire de la petite Foy remonte au 4ième siècle. Issue d'une riche famille agenaise, elle fut convertie au catholicisme par l'évêque Caprais, à l'âge de 12 ans.
Le proconsul Dacien, en application de l'édit de Dioclétien, à l'origine de nombreuses persécutions, condamna la future sainte à mourir brûlée vive sur un gril. Un orage providentiel ayant éteint le gril, la petite Foy fut finalement décapitée. Plusieurs miracles se produisirent par la suite autour du tombeau de la sainte, ce qui fit sa notoriété.
Décision fut prise d’ordonner au moine Ariviscus de s’introduire dans le monastère d’Agen pour y dérober les reliques de la jeune martyre Sainte Foy. Le moine mit plus de dix ans à gagner la confiance de ses hôtes et à obtenir la garde des reliques qu'il put alors aisément dérober en 866 pour les amener à Conques.
Conques devint alors, à travers les siècles, un lieu de pèlerinage important sur la route de Saint Jacques de Compostelle (la via Podiensis). Le site est maintenant inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et bien sur dans les Grands Sites de Midi Pyrénées.