Pas encore regardé les vidéos ,je suis tombée sur plusieurs liens intéressants .
’horrible carnage : une chasse à l’Européen commença sauvage, systématique.
On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait, on pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes dépecer des vivants avec les dents. Les auxiliaires de l'armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.
Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d’autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.
Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’état répondit " ne bougez pas "
C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.
La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles…
Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.
Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint Barthélémy.
On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus…
C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.
Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.
Lire
l'ouvrage d'Alain Peyrefitte : " C'était de Gaulle ", où il rapporte ce qu'avait déclaré le Général avec une sombre détermination au Conseil des Ministres du 24 mai 1962 : " La France ne doit avoir aucune responsabilité dans le maintien de l'ordre après l'autodétermination. Elle aura le devoir d'assister les autorités algériennes, mais ce sera de l'assistance technique. Si les gens s'entre massacrent, ce sera l'affaire des autorités algériennes. " Voilà pourquoi aucun démenti ne fut fait en juillet 1962 car il aurait mis en cause le Général et son gouvernement. " Ce témoignage, accablant pour le général de Gaulle et son équipe gouvernementale, (notamment LOUIS JOXE et PIERRE MESMER) ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà mais il est irrécusable dans la mesure où il est apporté par l'exécuteur même des basses œuvres méprisables .