A l'occasion d'une récente fouille dans une cellule à la maison d'arrêt de Seysses, un surveillant a fait une découverte aussi drôle qu'inattendue. Ce gardien est tombé sur une piscine gonflable non dépliée dans la chambre d'un jeune détenu de 25 ans.
Mercredi, cet homme a fait l'objet d'une sanction disciplinaire pour la détention de cet objet en matière plastique mais aussi pour avoir dissimulé un téléphone portable et pour avoir outragé des surveillants.
Ce n'est pas la première fois que des gardiens découvrent ainsi des petites piscines gonflables dans les cellules des détenus. "Un objet qui n'a rien de dangereux et en période de forte chaleur, l'été, on peut comprendre son utilité. D'autant que mon client souffre d'un problème au dos. Le fait de s'allonger dans l'eau pouvait le soulager", indique l'avocat du jeune détenu, Me Christian Etelin.
Reste que l'introduction en milieu carcéral de ces bassins portatifs aux vertus rafraîchissantes est strictement interdite. La sanction administrative est tombée pour le détenu qui rêvait de baignade : 14 jours en cellule disciplinaire.