Ben si
https://www.dailymotion.com/video/x1qcfdk_2e-guerre-mondiale-staline-molotov-le-tyran-et-son-double-2_webcam?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1
La vidéo est longue (mais intéressante) sachant que personne ne va la regarder ,voici ce que j'ai trouvé
Le célèbre cocktail Molotov lui doit son nom. Il fut donné par dérision par les soldats de l'armée finlandaise, pendant l'invasion de leur pays par les Soviétiques en 1939, au dispositif incendiaire rudimentaire qu'ils utilisaient contre les chars soviétiques (Ce nom est une réponse à une déclaration de Molotov qui avait affirmé que l'URSS ne lançait pas de bombes sur la Finlande, mais transportait simplement par avion des provisions pour les Finlandais affamés. Une nouvelle bombe soviétique, une des premières bombes à sous-munitions, avait été surnommée par les Finlandais « panier à pain de Molotov »).
Photos: La première date de 1939, lors du Pacte germano-soviétique. La deuxième date de 1984 au moment où il était réhabilité.
Il était considéré comme le bras droit de Joseph Staline. Viatcheslav Molotov est né le 9 mars 1890 à Koukarka (qui est depuis Sovetsk) en Russie, sous le nom de Viatcheslav Mikhaïlovitch Skriabine. Après avoir étudié au Gymnasium (lycée) de Kazan, il s'inscrivit au Parti ouvrier social démocrate de Russie (POSDR) en 1906 sous le pseudonyme de Molotov, abandonnant ainsi son véritable patronyme Skriabine. Il est l'un des fondateurs de la Pravda en 1912.
Il était, avec Alexandre Chliapnikov, le plus ancien bolchevik à Pétrograd à l'époque de la Révolution de février, alors que des personnages comme Lénine étaient encore en exil. Après avoir soutenu une ligne d'appui au gouvernement provisoire, il finit par se rallier à l'orientation de Lénine. Il joua un rôle mineur dans la Révolution d'octobre et dans la guerre civile, mais était très apprécié comme exécutant à qui l'on pouvait confier toutes les tâches utiles. Son ascension au sein du parti s'explique par sa fidélité et sa subordination totale à Joseph Staline à partir de 1922. Du 19 décembre 1930 au 6 mai 1941, il fut Président du Conseil des commissaires du peuple (Sovnarkom), qui était la Présidence du gouvernement de l'Union soviétique. Pendant que Joseph Staline partait en vacances à Sotchi, Molotov, qui était le numéro 2 du régime, restait à Moscou et dirigeait provisoirement l'Union soviétique. Il fut également secrétaire du Comité central jusqu'en 1935.
À la fin des années 1930, il fit partie avec Lazare Kaganovitch, Lejov et Kliment Vorochilov du groupe restreint de cinq membres qui prenait toutes les décisions importantes en compagnie de Staline. Bourreau de travail infatigable, ce bureaucrate fut un des chefs de la dékoulakisation dans les campagnes (1930-1933). Il n'hésita pas à se rendre en Ukraine affamée par l'Holodomor pour inciter les communistes défaillants à rester fermes contre les paysans révoltés et décimés par la faim. Pendant les Grandes Purges de 1937-1938, ainsi que le prouvent les registres d'entrée du Kremlin aujourd'hui disponibles, Molotov fut le dirigeant soviétique le plus souvent reçu dans le bureau de Staline, avant même le chef suprême de la police Nikolaï Iejov. Il ne se cacha jamais d'avoir soutenu fermement la politique de la Grande Terreur, qui aboutit à 680 000 exécutions en deux ans et à l'envoi de centaines de milliers d'innocents au Goulag. Sa signature apparaît aux côtés de celle de Staline sur de très nombreuses listes de condamnations à mort collectives. Ainsi, le 25 novembre 1938, il contresigna avec Staline la mort de 3 173 personnes, un record.
Dans des entretiens dans les années 1970 avec le journaliste Félix Tchouïev, Molotov fut sans ambiguïté : Staline était le principal responsable de la Terreur, « et nous qui l’encouragions, qui étions actifs, j’ai toujours été actif, toujours favorable à ce que des mesures soient prises ». Il fut cependant lui-même parfois menacé par le maelstrom répressif : nombre de ses proches collaborateurs furent arrêtés et contraints par le NKVD de mettre en cause leur patron à toutes fins utiles. Sa femme Polina, membre du Comité central et ministre, fut vivement mise en cause en 1939 pour de prétendues malversations, et exclue du Comité central en 1940, parce que ses origines juives la rendaient gênante au moment du Pacte germano-soviétique. En 1949, Polina fut arrêtée et envoyée au Goulag, d'où elle ne sortit qu'à la mort de Staline.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Molotov devient ministre des Affaires étrangères, tout en gardant son poste de chef du gouvernement de l'Union soviétique. Lors de la défaite des Alliés lors de la bataille de France en 1940, Molotov adressa les « chaleureuses félicitations du gouvernement soviétique » à l'ambassadeur allemand à Moscou pour « le splendide succès des forces armées allemandes ». Comme membre du Politburo, il continua d'approuver fréquemment les exécutions en masse des « ennemis du peuple ». Par exemple, le 5 mars 1940, il signa comme tout le politburo l'ordre (préparé par Lavrenti Beria) d'exécuter des milliers de prisonniers de guerre polonais, surtout des officiers, qui est connu comme le Massacre de Katyń.