BONAGUIL, château de la « Bonne Aiguille »
ou de la « Bonne Eau »
Un premier château fort au temps de Louis XI construit, tel d’autres sites de la région,
sur le modèle du château gascon et dont
l’actuel monument conserve de beaux restes…
Un deuxième château fort, l’essentiel de ce qui subsiste aujourd’hui, ouvrage tardif qui achève sa construction quand Chambord débute
la sienne !Un troisième château enfin, grande demeure rustique
à l’époque préromantique.
Et un Seigneur puisant, mystérieux et controversé : Bérenger de ROQUEFEUIL (1448 -1530)
Mais aussi une situation paradoxale entre Quercy et Périgord, loin des grandes voies de communication ; des proportions gigantesques (le quart en plan de la cité de Carcassonne !),
six tours dont une parmi les plus belles du pays, sept tourelles, une énorme barbacane, etc…
dans un état de conservation tellement remarquable que VIOLLET-LE-DUC, Lawrence d’ARABIE ou André BRETON citeront Bonaguil en exemple ; un système défensif révolutionnaire basé sur l’artillerie à feu (mais qui ne servira jamais !) ; le dernier cri en matière de confort (puits, latrines nombreuses, lessivière, tout-à-l’égout, etc…) pour une demeure vivante jusqu’à la Révolution...
Arrive alors le puissant Bérenger de ROQUEFEUIL (1448-1530), issu de l'aristocratie du Quercy et du Rouergue, qui va consacrer plus de trente années de sa vie à faire de Bonaguil la forteresse de légende qu'elle est aujourd'hui, dotant les lieux d'une barbacane (lien explication) , de plusieurs tours, sept ponts-levis, une chicane (lien explication) , une casemate, des canonnières et une caponnière où, selon la petite histoire, auraient logé les poules en temps de paix.