Guy Joao a été « pris à tort pour l’homme le plus recherché de France, Xavier Dupont de Ligonnès, suspecté d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes en avril 2011. Gardé à vue, interrogé et mis à l’isolement total durant 26 heures, Guy Joao va vivre un véritable cauchemar avant que ses empreintes génétiques ne le disculpent » rappelle la chaîne dans un communiqué.
« Il garde une colère sourde sur son interpellation »
Cet entretien a été tourné lundi et mardi Limay dans les Yvelines. Il dure 1h30. Guy Joao s’exprime au côté de son épouse, Mhai qui est irlandaise, elle a été très marquée par l’affaire.
« Physiquement, par rapport à la photo qui avait été publiée à l’époque dans la presse, ce n’est plus le même homme, il nous raconte que ses nuits sont encore faites d’insomnies », a raconté le journaliste de M6 qui a réalisé cette interview, François Vignolle.
« Il a basculé de l’autre côté du miroir à un moment donné, sans savoir pourquoi on l’interpellait, et il a été très abattu les premiers jours et les premières semaines. Il tente de prendre du recul, mais il nous dit qu’il garde une colère sourde sur son interpellation, un cauchemar », dit-il. Mais c’est « un homme combatif, et qui s’en est sorti grâce à sa femme Mhari », elle-même « une victime collatérale » dans cette histoire, conclut-il.