Un poète fou,mort tué par une cuillère.

En exagérant un peu

Vous êtes certaine qu'il est mort ainsi ?

En fait une première cause plus "normale" si je puis dire.

Je pense à une cuiller à absinthe et par conséquent en premier à Nerval ,bien qu'il n'était pas le seul à user de ce breuvage interdit et remis au goût du jour ces dernières années .C'est plutôt le liquide qui traverse la cuiller que la cuiller elle-même qui tue .

Non pas Nerval .....Un poète plus ou moins connu qui par suite d'une chute de cheval a eu un traumatisme crânien.A eu une crise de folie au cours de laquelle il a avalé cette cuillère qui l'a tué

Je n'ai pas bien regardé la photo piqué remarquable au demeurant .La paire de pantalons s'arrêtant au genou me ferait plutôt penser à Rimbaud .Rimbaud était-il fou ? Il est mort d'un cancer me semble-t'il .

Donc nos réponses se sont croisées et c'est encore faux pour moi .

je ne me souvenais plus de l’anecdote ,je pensais à sa chute de cheval , ou il a subit le trépan .



Dans un de ces accès, il avala la clef de sa cassette, qui lui resta
dans l’œsophage. Il mourut vingt-quatre heures après, ne pouvant pas
être secouru, et s’accusant toujours lui-même, sans qu’il en faille
pourtant rien conclure contre lui, car le cri de la folie n’est pas
toujours celui de la conscience. »

Précision "folie passagère" due à son traumatisme.

Un indice :

Et ce froid d'Alembert, chancelier du Parnasse,
Qui se croit un grand homme et fit une préface

Effectivement ce Nicolas Gilbert ne fait pas partie de mon Panthéon personnel ni même de mon anthologie ,ni d'aucune autre d'ailleurs ,du moins je le pense .

• Nicolas GILBERT (1750-1780)
  

Ode imitée de plusieurs psaumes


et composée par l'auteur huit jours avant sa mort


J'ai révélé mon cœur au Dieu de l'innocence ;
Il a vu mes pleurs pénitents.
Il guérit mes remords, il m'arme de constance ;
Les malheureux sont ses enfants.

Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère :
" Qu'il meure et sa gloire avec lui ! "
Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit en père :
" Leur haine sera ton appui.

À tes plus chers amis ils ont prêté leur rage :
Tout trompe ta simplicité ;
Celui que tu nourris court vendre ton image
Noire de sa méchanceté.

Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène
Un vrai remords né des douleurs ;
Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine
D'être faible dans les malheurs.

J'éveillerai pour toi la pitié, la justice
De l'incorruptible avenir ;
Eux-mêmes épureront, par leur long artifice,
Ton honneur qu'ils pensent ternir. "

Ce n'est pas terrible et les octosyllabiques tombent à plat et cassent le rythme du poème .Cette alternance n'est pas heureuse à mon oreille ,mais je ne suis pas un docte spécialiste ,ce n'est que mon ressenti .

C'est vrai que moi non plus ,je n'avais entendu parler de cet auteur....C'est l'anecdote de la cuillère qui m'a fait en parler !

J'ai trouvé qu'il a avalé une clé ? Je ne comprend plus

Clé ou cuillère ,c'est tout de même un peu bizarre de mourir comme ça