2 peintres célèbres

mais l'élève est plus connu que le maître. Qui sont-ils? où trouve-ton la fresque?

Bonjour Hélène,
Fresque en France ?

Non non pas en France en revanche le costume donne une idée de l'époque

Ils attendent !!!c'est vrai que cherchant les sujets dans ma tête et mes réserves (comme les réponses d'ailleurs) il est sans doute difficile de trouver la réponse d'un clic mais ça me semble ainsi plus culturel et tout aussi amusant. Non?

Peinture du Moyen-Age... Italienne ?

Je suis presque certain de connaître et même d'avoir vu , mais impossible de trouver .J 'ai pensé à Sienne, rien trouvé.

Pas Moyen Age il s'agit de costumes de la Renaissance toscane, quant à vous Michel vous brûlez

drôlement sexy les costumes.... :lol!:

J'estime cette peinture effectuée entre 1500 et 1600, en ne me fiant qu'aux costumes.

les peintres florentins Masolini et Masaccio ?

petite faute ... les peintres florentins Masolino et Masaccio ?

Ni Masolino ni Masaccio, l'un des deux, encore plus célèbre, est aisément reconnaissable, on lui doit quelques oeuvres majeures de la Renaissance triomphante. C'est son maître, moins connu, qui a réalisé la fresque à la demande d'un pape, histoire de vous aider ou pas. Michel avait trouvé la ville et il les a donc sans doute effectivement vus mais il ne sont pas dans la maison municipale.
Pour Christian, il était effectivement de bon ton, à l'époque, d'exhiber les dons de la nature, pour les hommes surtout, cela avait au moins le mérite d'être clair, les mâles en quête de pouvoir n'avait pas besoin de violer furtivement dans les Sofitel pour montrer qu'ils étaient les plus forts.

oubli : pour Richard on considère généralement que la Renaissance commence en 1453 avec la chute de Constantinople devant les armées turques , les artistes et scientifiques qui fuient la ville se dirigent massivement vers l'Italie et plus particulièrement la Toscane ce qui fait que c'est là que commencera la Renaissance. La France découvrira la Renaissance par les guerres d'Italie avec le règne de Louis XII, François Ier n'est en fait que le 3ème souverain de la Renaissance, contrairement aux idées reçues.
La fresque a été commencée en 1495 et j'ignore la date de sa fin mais réalisée en très peu de temps forcément car c'est le principe même d'un fresque (on divise le travail en journées l'enduit frais séchant en 24 heures)

A tout hasard je propose Pérugin, (1450-1523) ou Pinturicchio (1454-1513) ou Carpaccio, Vittore (1460-1526)

Avec une préférence pour Pinturicchio qui est un des plus grands peintres de fresques de la Renaissance.

Avec ma datation au PIF entre 1500 et 1600 je n'étais quand même pas trop éloigné. Je pense posséder l'ouvrage d'où est tirée l'oeuvre présentée mais je n'arrive plus à remettre la main dessus. Comme quoi, dans les déménagements on égare souvent des objets pendant longtemps.

L'un de vos peintres Richard est le bon , les écoles de peinture étaient très cloisonnées en Italie il faut donc chercher à sienne mais il y a un maître il est parmi ceux que vous citez et son élève très connu au visage reconnaissable.

Serait-ce Raphaël ,les visages sont traités comme il aurait pu le faire ,mais les corps ,non ,sauf si la photo déformait la fresque .Il a été disciple de Perugin ,qui n'est pas un petit maître comme j'avais cru le comprendre dans la question .Alors maitresse ,c'est ça ?

Bonsoir Michel, Raphaël n'est pas l'auteur mais le disciple de Pinturicchio auteur de la fresque, non ça ne me suffit pas: où précisément dans Sienne et donc pourquoi?

J'oubliais Raphaël très reconnaissable est à gauche et Pinturicchio à droite en retrait. Oui la fresque est sans doute déformée elle est très grande et j'étais en-dessous

Après une petite recherche et avec l'aide des précédents interlocuteurs j'ai trouvé ceci :


Pie II canonise sainte Catherine de Sienne, 1502-1508, Pinturicchio, (Sienne, Libreria Piccolomini). Après un long procès, on proclama la sainteté de la mystique de Sienne le 29 juin 1461. Sur la tribune du pape, le trône de Pie II est recouvert par un élégant baldaquin orné de grotesques. Devant les gradins du trône, gît la dépouille intacte de la sainte. Au milieu de la foule de prélats et de laïcs, il faut remarquer, en particulier, les deux gentilshommes sur la gauche. Vu leurs vêtements élégants à la mode et la légère ostentation de leur pose, on les identifie généralement avec Raphaël et Pinturicchio lui-même qui ressemble ici à son autoportrait de Spello. Le décor architectonique au-dessus du baldaquin est assez surprenant, car son aspect sombre et triste contraste avec le côté aimable de tout le cérémonial.

La libreria Piccolomini ,oui j'y suis allé,mais il y a tellement de peintures ,de fresques ,que tout est un peu mélangé et aussi un peu lointain ,car Sienne ,la dernière fois que j'y suis passé ,c'était le palio ,autrement dit une horreur pour touristes et j'ai fuit sur Florence .

Pour Ziane, le sujet est le bon mais la raison est autre. Cette fresque se trouve dans la cathédrale. Le pape Pie III, neveu du Pape Pie II, fait aménager une bibliothèque pour accueillir les livres de son oncle et pour honorer ce dernier il fait représenter sur les murs les épisodes marquants de la vie de ce dernier

La décoration de la Libreria Piccolomini de Sienne

Pinturicchio, étant aussi célèbre dans sa ville natale qu’à Rome, lui confie-t-on l’un des plus importants chantiers picturaux de l’Italie centrale, la Libreria Piccolomini. Le cardinal Francesco Todeschini Piccolomini, évêque de Sienne, l’avait fait construire contre le flanc gauche du Dôme pour y placer les précieux manuscrits ayant appartenu à son oncle, Eneo Silvio Piccolomini, humaniste, homme de lettres et pontife sous le nom de Pie II de 1458 à 1464. La haute salle couverte en pavillon, éclairée par deux grandes fenêtres, fut commencée en 1492 et achevée vers 1508. Le contrat signé entre le cardinal et le Pinturicchio, le 29 juin 1502, engageait l’artiste à glorifier les hauts faits de la vie de Pie II par une fastueuse chronique peinte. Cette « chronique peinte » est remplie de personnages nobles, de détails soignés et de belles couleurs de manière à obtenir, ainsi qu’il advint réellement, une apothéose de la peinture murale du XVe siècle avec un sujet clairement célébratif et fastueux. Il voulait également que l’artiste prépare lui-même les dessins, qu’il peigne les têtes et les retouches à sec. Le contrat prévoyait de nombreux apprentis, mais Pinturicchio fut surtout aidé par des maîtres tels qu’Aspertini et par le jeune Raphaël, ce qui fit de la Libreria le carrefour artistique le plus animé d’Italie centrale.