Bonjour ROSIE
Je dirais le Château de Monte-Cristo
À Port-Marly, sur les bords de la Seine, découvrez le "paradis terrestre" de l’auteur des Trois Mousquetaires, sa "royale bonbonnière".
Tout droit sorti de l’imagination d'Alexandre Dumas, alors en pleine gloire, ce château a été qualifié par Balzac de "bien dans la folie du temps de Louis X, mais exécuté en style Louis XIII, avec ornements Renaissance". Construit entre 1844 et 1846, il est érigé au cœur d’un parc aménagé à l’anglaise, avec grottes, rocailles et cascades.
Symbole de l’extravagance de l’écrivain, le château mélange donc les styles, de la Renaissance au néo-gothique en passant par le surprenant salon mauresque du premier étage. Ses plafonds rappelant l’Alhambra ont d’ailleurs été restaurés par des artisans marocains.
Sur chaque fenêtre du rez-de-chaussée, Dumas a fait sculpter les bustes d’écrivains : un pour chaque époque pour son Panthéon personnel (Homère, Dante, Shakespeare, Molière, Racine, Chateaubriand, Goethe, Byron…). Lui-même est à la place d’honneur, au-dessus de l’entrée.
Aménagé sur une pièce d’eau, le château d’If est l’âme de Dumas. Il s’y enfermait pour écrire, loin de l’agitation de la demeure principale, qu’il abandonnait aux nombreuses personnes vivant à ses dépens, profitant de sa générosité naturelle. Les pierres de ce petit castel néo-gothique arborent encore aujourd’hui les 88 titres gravés des ouvrages de l’écrivain sur des stèles. Ce palais inachevé, dont Alexandre Dumas fils disait que son père ne l’avait jamais habité complètement, ne fut jamais terminé pour des raisons financières. Il dû d’ailleurs le vendre.
Sauvé de la ruine et d’un promoteur immobilier qui voulait y construire des logements en 1969, le château a été complètement rénové. L’occasion pour vous de vous plonger dans l’extravagance de Dumas, multipliant les conquêtes féminines, les fêtes et les écrits, et qui passait allègrement du faste à la ruine.
Amicalement
Jean-yves