une tranchée

Selon vous à quoi sert cette tranchée ?

On tourne dans le même coin ,serait-ce une attaque personnelle ? Curieux ce truc ,je n'ai pas bien compris comment ça marchait .

Oui Michel....Je suis la tête de Turc de la maîtresse....Mais ça je sais....on en a même restauré un ici.Et ça c'est toute mon enfance qui remonte.
Que je vous explique.
Cueillette du goëmon.
Puis,les plates remontaient la rivière et le goëmon était débarqué dans des voitures à cheval (le pied quand on nous juchait tout en haut de ces charrettes sur le goëmon mouillé.
Ensuite il était épandu sur la dune en couche légère pour sécher.
Puis ramassé en meules.
Enfin en septembre brûlé dans ces fours pour recueillir la soude et transformé à l'usine à soude.L'usine est toujours là,après être devenue crêperie puis boîte de nuit.maintenant désaffectée je crois

j'ai trouvé pleins de choses intéressantes aujourd'hui .Voici pour celui que j'ai mis ,je n'aurai jamais pensé que cela s’appelait un four .Pas du tout la tête de Turc Marie- Hélène ,j'aime bien vous taquiner et je sais très bien que vous vous n'allez pas le prendre mal.


Un four à goémon est généralement construit sur une butte exposée aux vents. Il est orienté perpendiculairement à l'axe des vents dominants. Sur les côtes du Nord-Finistère, cet axe va du nord-est au sud-ouest. Le four est formé d'une tranchée peu profonde, de section trapézoïdale, dont le fond et les parois sont recouverts d'un dallage de pierres plates, qui est jointoyé à l'argile. Pour laisser circuler l'air, des galets séparent la terre du dallage. Dans la largeur de la tranchée, des pierres plates, déposées tous les 50 à 60 centimètres, ménagent des séparations à l'intérieur du four. Elles sont également calées et jointoyées à l'argile. Le pardon de saint Ké est l'occasion de renouer avec la pratique du brûlage, telle qu'elle se pratiquait à Cléder jusqu'en 1955 environ.

Bourrique je suis, je viens de m'apercevoir que je cherchais mais que la réponse avait été donnée !!!!