La commune de Cléder est bordée par la mer et parcourue par de nombreux ruisseaux. Ce territoire fertile est peuplé depuis la préhistoire, comme l'attestent une sépulture à Lezomy, un menhir à Menfaoutet et une stèle de l'âge du fer à Kerfiat. Roguennic conserve des traces d'occupation romaine. Les Bretons de l'île de Bretagne arrivent ensuite à Cléder et introduisent le christianisme. À partir du Xe ou du XIe siècle, Cléder devient une paroisse détachée de Plouescat. Au XVe siècle, vingt-six maisons nobles sont recensées dans la commune et les trois plus importantes seigneuries sont celles de Kergournadeac'h, de Tronjoly et de Kermenguy. Bien que non assermenté, l'abbé Bernard Laurent est maintenu à son poste en 1791, ce qui représente un cas rare en France. Durant la Seconde Guerre mondiale, Cléder connaît un épisode sanglant. En effet, le 8 août 1944, les Allemands tuent treize hommes dont les noms sont inscrits sur le monument de Croaz-ar-Bandu. Ils fusillent également un habitant de Sibiril, comme en témoigne un monument votif élevé à Pont-Caradec. Un monument votif, érigé sur le talus de l'école des Frères, rappelle enfin que, le même jour, le frère Le Borgne est abattu devant l'école.