Sur le toit de Notre-Dame de Paris, des ruches artificielles avaient été installées des abeilles. Les 200 000 insectes ont survécu alors que des réactions du monde entier affluent pour s’inquiéter de leur sort.
« Les abeilles sont en vie. Jusqu’à ce matin, vers 11 heures, je n’avais aucune nouvelle », explique l’apiculteur Nicolas Géant qui s’occupe des ruches de Notre-Dame situées sur la sacristie attenante à la cathédrale.
Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n’avais aucune information. Mais j’ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n’était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m’a confirmé qu’elles entraient et sortaient des ruches », poursuit-il.
En cas d’incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se « gorgent » de miel et protègent leur reine. « Cette espèce (l’abeille européenne) n’abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort », explique Nicolas Géant, qui espère revoir ses abeilles la « semaine prochaine ». Chaque ruche produit en moyenne chaque année 25 kilos de miel, vendu au personnel de Notre-Dame, qui les héberge depuis 2013.