Le « Diving engine » de John Lethbridge
Cet engin ressemble à un tonneau de bois lesté, percé d'un hublot, où le plongeur respire à la pression atmosphérique. Seuls ses bras, munis de bracelets étanches, sortent de la coque, dotant ainsi cette machine d’une capacité de préhension et de travail sous-marin. La machine nécessitait pour sa mise en oeuvre un navire avec mât de charge et un équipage très rôdé auquel le plongeur pouvait faire entièrement confiance.
Plongées jusqu'à 18 mètres…
Le volume d’air contenu dans la machine donnait une autonomie respiratoire de 30 minutes environ. Il fallait ensuite, en surface, introduire de l’air frais à l'aide d'un soufflet par un orifice au niveau de la tête, l'air vicié étant évacué au niveau des pieds. Le plongeur pouvait ainsi effectuer sans sortir de sa coque des séries de plongées durant plusieurs heures. Mais il devait fréquemment remonter en surface pour rétablir la circulation du sang dans ses bras exposés à la pression de l’eau. Lethbridge avait conclu de ses expérimentations qu'il pouvait travailler jusqu'à 18 mètres. Plus bas, la pression subie par les bras devenait en effet intenable.