Sacré Réveillon  à Rennes pour quelques personnes

Sacré Réveillon  à Rennes pour quelques personnes 

Info Est Républicain ce mardi 1 er janvier 2019


Coincés dans un manège : leur calvaire a duré plus de neuf heures

Huit personnes ont passé le réveillon du Nouvel An les pieds dans le vide à 50 mètres au-dessus de la terre ferme dans un manège bloqué pour une défaillance technique.

"C’était long, il faisait froid, ça faisait peur", a raconté Antoine, 23 ans, enveloppé dans une couverture de survie. 

"Je ne pensais pas pouvoir descendre un jour. C’est très traumatisant."

Lundi soir, lui et sept autres personnes ont passé le réveillon du Nouvel An

les pieds dans le vide à 50 mètres au-dessus de la terre ferme dans un manège bloqué pour une défaillance technique. 

Leur calvaire a duré plus de neuf heures.

Le tour du manège le "BomberMaxxx", un gigantesque bras de 52 mètres qui propulse une nacelle dans les airs, 

sur la fête foraine du centre-ville de Rennes, n’était censé durer que quelques minutes.

Mais vers 20h30, le bras s’est soudain bloqué, faisant prisonnier ses huit passagers.

#Rennes comment les pompiers vont secourir les 8 personnes bloquées à 52m en haut d’un manège

Quand le manège s’est arrêté, "on a entendu des étincelles, un gros bruit de ferraille, on a imaginé le pire.

J’avais peur que les sécurités des harnais lâchent", a décrit Béatrice, mère de Louna, 13 ans, qui a passé huit heures dans les airs.

Pour secourir les Rennais, dont cinq mineurs de 13 à 17 ans, 

les pompiers ont dû s’y prendre à plusieurs fois avant de parvenir à extraire chacune des victimes en toute sécurité.

L'hélitreuillage du secouriste sur le manège à Rennes sur lequel 8 personnes sont bloquées #AFP

Exercice périlleux

Une équipe de cinq pompiers spécialisés du Grimp (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) 

a d’abord tenté d’escalader le manège par le sol. Avec la grande échelle de 30 mètres, il ne restait plus que 22 mètres à parcourir.

Mais l’exercice s’est vite révélé trop périlleux. Il a donc fallu faire appel à l’hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile, basé à Granville, dans la Manche.

Un peu avant minuit, celui-ci a hélitreuillé un secouriste sur la nacelle du manège.

Puis un autre secouriste a pu le rejoindre depuis le sol grâce aux cordes tendues. 

Ils ont ensuite passé de longues heures à équiper de harnais chacun des passagers et à installer un dispositif de descente en rappel.

Le retour sur terre d'un des huit bloqués du manège de Rennes #AFP

Dernière personne secourue à 6h

C'est aux environs de 4h que le premier passager est enfin descendu.

Son arrivée a été saluée par une salve d’applaudissements des badauds encore présents.

"Ça s’est relativement bien passé mais depuis deux ou trois heures, ça commençait à stresser dur.

C’est la première grosse frayeur de ma vie», confiait Nicolas, 47 ans, après avoir mis le pied à terre.

"L’année prochaine, je reste chez moi avec des petits fours et du champagne. Ou alors je fais la pêche au canards!"

La dernière personne a mis le pied à terre à 6h du matin.

#Rennes la petite Luna 13 ans retrouve sa maman en larmes.

Elle n’arrive plus à marcher après être restée bloquée près de 8h

Photos 




Les pompiers ont dû s’y prendre à plusieurs fois avant de parvenir à extraire chacune des victimes en toute sécurité. 

Photo Antoine AGASSE/AFP




Une équipe de cinq pompiers spécialisés du Grimp (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) 

a d’abord tenté d’escalader le manège par le sol. 

Photo Antoine AGASSE/AFP





Avec la grande échelle de 30 mètres, il ne restait plus que 22 mètres à parcourir.

Mais l’exercice s’est vite révélé trop périlleux. Il a donc fallu faire appel à l’hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile, basé à Granville, dans la Manche.

photo Antoine AGASSE/AFP



Un peu avant minuit, celui-ci a hélitreuillé un secouriste sur la nacelle du manège.

Puis un autre secouriste a pu le rejoindre depuis le sol grâce aux cordes tendues

Ils ont ensuite passé de longues heures à équiper de harnais chacun des passagers et à installer un dispositif de descente en rappel.

Photo Antoine AGASSE/AFP

Quand je vois ce foutu engin à la fête à Neuneu ,je tourne la tête .Mon petit-fils est encore jeune ,mais il voudrait y grimper .
Déjà au mois de mai nous sommes restés bloqués à la fin d'un tour de grand huit .La "voiture" s'est bloquée à 50 cm de la sortie et pendant 20 minutes nous sommes restés enfermés par la barre de sécurité et ils refusaient de nous laisser sortir . Les autres étaient plus mal lotis car arrétés n'importe où .Bref ,j'ai déjà flippé là ,je n'ose imaginer huit heures à 50 m dans le froid et passer l'année en altitude .

Immense bravo à nos pompiers ,voilà des personnes pour qui j'ai un grand ;très grand respect .

Maintenant ils se font attirer dans des  culs-de-sac pour un feu de poubelle et ils se font caillasser et tabasser ,ou alors ils sont appelés pour de faux accidents. Ils se sont même fait agresser sur les Champs dans les dernières manifs. Incompréhensible.

dernièrement ma fille et moi avons été bloquées dans un ascenseur merci aux pompiers  venus nous sortir de là

Dans mon immeuble le gardien avait une clé pour débloquer la porte. Maintenant c’est interdit et la sonnerie ne va pas même pas à la loge mais au centre des appels ,c’est à dire que nous sommes délivrés en une heure au lieu de cinq minutes. Un ouvrier m’a montré comment ouvrir les portes de l’extérieur avec un tournevis.

en ce qui me concerne,le bouton jaune ne répondait,le portable non plus,alors je me suis mise à hurler,donner des coups de pieds etça a alerté les voisins,qui ont appelé les pompiers ,c'es il y a une quinzaine de jours

Le bouton jaune ne répond qu'au bout de plusieurs fois pour ne pas confondre avec des centaines de faux appels pour rire ou des facéties des enfants .C'estce que l'on m'a dit car les ascenseurs sont tout de même contrôlés très régulièrement .

Être bloqué à l'insu de son plein gré est fort désagréable .

Et pour peu que nous soyons claustrophobe je vous dis pas .

d'ailleurs,quand on m'a libérée,j'ai fait une crise de nerfs,les pompiers voulaient m'emmener aux urgences ce sont les voisins  qui ont dit que je devais récupérer ma fille qu'ils restaient avec moi