Coucou Sylvie ,heureusement que tu es là .
Dans Les Maladies des femmes, elle prôna entre autres l'accouchement sans douleur grâce à l'opium (cf. Trotulae curandarum aegritudinum mulierorium ante et post partum (traitement des femmes malades avant et après l'accouchement)).
Au Moyen-âge, puis à la Renaissance, les scientifiques tentèrent de la faire passer pour un homme, refusant l'existence d'une femme médecin et l'église catholique refusa ses techniques dites « maudites » puisque la volonté de Dieu était celle de l'enfantement dans la douleur (« dans la peine tu enfanteras des fils », Genèse, 3.6).
Elle pratiquait la césarienne et fut la première personne à recoudre le périnée en cas de déchirure. Elle développa même un moyen pour prévenir ces déchirures.
Dans le Traitements pour les femmes, elle jeta les bases de la médecine féminine (De passionibus mulierum curandarum, Trotula Major, son ouvrage fondamental). Elle y dressa la liste des traitements pour les différentes affections dont pouvaient souffrir les femmes (ainsi d'ailleurs que quelques problèmes de santé masculins). On y trouve peu d'explications sur les causes du problème de santé et ce sont les soins à donner qui sont d'abord et avant tout décrits. Les problèmes abordés sont variés, allant du coup de soleil à la stérilité. Les remèdes font souvent appel à des mélanges d'herbes et d'épices. Les traitements recensés trouvent leur source dans la tradition orale des régions méditerranéennes.