Au Fil de l'histoire .....

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Dagobert II, roi martyr

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Reconstitution d’un pressoir tel qu’il s’en trouvait dans les fermes austrasiennes.
Photo Bernard Maillard

Parmi les vingt-cinq rois qui se succédèrent à la tête de l’Austrasie, Dagobert II eut sans doute le destin le plus romanesque… et tragique, puisqu’il périt assassiné, le 23 décembre 679 en forêt de Woëvre, à quelques kilomètres de Stenay (nord meusien).
Né en 655 ou en 656, Dagobert, fils du roi Sigebert III - vénéré comme saint Sigisbert par les ducs de Lorraine -, fut exilé en Angleterre ou en Irlande par le maire du palais Grimoald, qui convoitait le trône pour son propre fils, Childebert. Protégé par Wilfrid, évêque d’York, le jeune prince qui ignorait tout de son origine reçut une éducation soignée, à l’abri des regards. À la mort de Grimoald, Dagobert fut rappelé en Austrasie et proclamé roi en 676.
Un début de règne passablement agité lui assura la reconnaissance de la plupart des nobles, à la suite d’une guerre fratricide entre les Francs. L’Aquitaine, l’Auvergne, le Limousin, le pays de Liège, la Rhénanie prirent son parti, de même que le duc d’Alsace Chadalricus. En revanche, le maire du palais du royaume de Neustrie, le sinistre Ebroïn, n’eut de cesse que de détrôner Dagobert dans le but d’annexer l’Austrasie à la Neustrie. Une conjuration fut alors ourdie avec des Austrasiens ralliés à la cause neustrienne, et aboutit à l’assassinat de Dagobert II au cours d’une partie de chasse, près d’une fontaine nommée Arphaïs, devenue plus tard la fontaine Saint-Dagobert.
Dagobert II, qu’il ne faut pas confondre avec le Dagobert contemporain de saint Éloi, est entré dans la légende locale. Invoqué comme saint et martyr, au moins dans la foi populaire, il fut célébré jusqu’au milieu du siècle dernier dans les cathédrales de Verdun et Strasbourg à la date du 23 décembre. Depuis une vingtaine d’années, des passionnés d’histoire médiévale s’efforcent de réveiller son souvenir en organisant pèlerinages et fêtes mérovingiennes sur le lieu du crime.

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Dagobert II, le dernier des mérovingiens vénéré à Mouzay

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Un vitrail en l’église de Mouzay. en l'église de Mouzay

De 3 à 77 ans, voire plus, l’enfant qui sommeille en chacun de nous a dans sa tête la chanson du « bon roi Dagobert, (entendu 1er),
qui a mis sa culotte à l’envers » sous les yeux du grand Saint-Éloi… qui en a vu d’autres.
Mais qui connaît Dagobert II, Saint Dagobert ? Dans le nord du nord meusien, à deux pas des Ardennes, tout le monde connaît et vénère… son saint, car Dagobert II, le dernier des rois mérovingiens, est mort assassiné, dans la forêt profonde de Woëvre, près de Mouzay.
C’était il y a bien longtemps, au VIIe siècle. Oyez, oyez braves gens, voici l’histoire de Dagobert II qui devint Saint-Dagobert, roi historique et légendaire ! Dagobert II s’inscrit dans la généalogie des souverains mérovingiens comme fils du roi d’Austrasie Sigebert II et petit-fils de Dagobert 1er. L’enfance de Dagobert II fut mouvementée. On se débarrassa de lui en le tonsurant, le privant ainsi de ses droits à la succession royale et en l’envoyant dans un monastère en Irlande. Dagobert fut rappelé au pouvoir en Austrasie en 676. Mais suite à une coalition, il est assassiné par un de ses proches serviteurs le 23 décembre 679 dans la forêt de Woëvre, près de la fontaine d’Arphaïs.

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Suis perdue dans la chronologie de ces "Dagobert" ????

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Pas drôle !!!mais je ris tout de même !!!

Une relique qui rapporte!!!!

http://www.mmemoire.be/crane-dagobert-ii/

Au Fil de l'histoire ..... Dagobert-retouches