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 Curiosités:Dormir dans une vache !

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MessageSujet: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 09:49

Curiosités:Dormir dans une vache ! Label-12

Dormir dans une vache !

À Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire), une vache géante abrite un lodge étonnant.


Curiosités:Dormir dans une vache ! L-une-10

L’une des chambres en alcôve dans le cœur de la vache.

Curiosités:Dormir dans une vache ! Armand10

Diverti’parc est un parc de loisirs insolite où l’on trouve pêle-mêle des labyrinthes de gazon, de pierres, de maïs et de bambous, un sentier à parcourir pieds nus, des parcours acrobatiques, des karts à pédales pour sillonner la forêt, des jeux à foison, dont ce baby-foot géant qui nécessite 22 joueurs ! Au total, il y une centaine d’attractions dans ce parc crée en 2000 à Toulon-sur-Arroux dans le pays charolais. Mais pas uniquement. Ce parc citoyen, qui se veut aussi éducatif et pédagogique, abrite plusieurs hébergements insolites, des cabanes, des roulottes mais aussi une vache Eco lodge plantée à la périphérie du parc. L’animal fait 10 m de long et 4 m de haut ! Forcément, on rentre par l’arrière, juste en dessous de la queue. En fait par le cul de la vache. Et là, on pénètre ses entrailles, aménagées en intérieur cosy avec un lit en alcôve, un petit coin repas, une kitchenette, une salle de bain. C’est meuh meuh à souhait. Forcément, à l’intérieur, il y a des vaches partout : sur les draps, les lustres, les cruches… La salle de bains est recouverte de gazon synthétique et le WC est installé sur un sabot de vache et recouvert d’un abattant en forme de tête de vache. Plus loin, un petit escalier en bois dessert deux autres espaces pour dormir, dans la tête du ruminant et dans sa cloche, démesurément grande pour la circonstance. Bref, cette vache-là peut abriter pour la nuit jusqu’à neuf bons dormeurs. « Mais c’est plus confortable à sept », rappelle le maître des lieux et fondateur du parc, Flavien Fuchey. Et puis, sur son dos, la vache porte une jolie terrasse pour se prélasser au-dessus de la campagne environnante. Le soir, il est possible de manger grillages et salades dans le grill finlandais qui jouxte la laitière en bois, sur le plancher des vaches. Et le matin, le petit-déjeuner est livré à la porte, dans un panier ! Inutile de préciser que c’est vachement bien.








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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 12:06

Curiosités:Dormir dans une vache ! 186000272 Curiosités:Dormir dans une vache ! 186000272 Curiosités:Dormir dans une vache ! 186000272 Curiosités:Dormir dans une vache ! 2783169904 vv 

Mais c'est pas possible !!!!!!J'aimerais connaître les tarifs pour apprécier à son juste prix la bêtise humaine !!!!!!

bjr Curiosités:Dormir dans une vache ! 2243242726
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 13:30

https://www.youtube.com/watch?time_continue=58&v=_y9Kg9ZqhW8


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Rosie

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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 13:32

Nous en avons déjà montré des pires sur ce forum ,une botte ,un avion ,je crois .


Curiosités:Dormir dans une vache ! Screen11
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 13:50

Une seule chose me déplairait vraiment ,pour plein plein de raisons !!!!!


dormir dans une église
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Rosie

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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Oct 18 2017, 16:59

Tout comme moi ,mais au final en réfléchissant bien il n'y a que dans ma propre maison que je me sens bien .
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Fév 13 2019, 14:13


Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo-c12Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo-b11Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo-c13
 
 
 
 
 
 
Les couleurs de l’imaginaire
 
Par Nicolas Blanchard
 
Son monde à lui, c’est celui où les tableaux prennent vie.
 
Dans Gris , le studio espagnol Nomada offre le mouvement et l’interactivité aux œuvres de l’artiste barcelonais
 
 Conrad Roset.
 
Coup de cœur de ce début d’année.
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! Gris-d10
 
Gris, de Nomada Studio. Disponible sur PC et Nintendo Switch. Document remis
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 271
 
De gauche à droite Adrian Cuevas, Conrad Roset et Roger Mendoza.
 
PHOTO DNA - Nicolas BLANCHARD
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 363
 
Gris. Capture d'écran
 
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Gris. Capture d'écran
 
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Gris. Capture d'écran
 
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Gris. Capture d'écran
 
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Gris. Capture d'écran
 
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Gris. Capture d'écran
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 935
 
Gris. Capture d'écran
 
Une voix qui se casse, un monde qui s’éteint, une femme-enfant happée par la grisaille et puis, soudain, la monotonie.
 
 Découvrir Gris, c’est faire l’expérience, d’abord, de la mélancolie.
 
 Celle qui vous étreint lorsque plus rien n’a de saveur, lorsque se sont effacées les mille et une couleurs de la vie.
 
C’est aussi refuser ces mornes plaines pour s’en aller reconquérir, l’une après l’autre, les teintes chatoyantes d’un univers qui n’aspire qu’à retrouver son harmonie.
 
Une métaphore ?
 
Assurément.
 
Mais ce n’est certainement pas Nomada Studio, si attaché à la liberté d’interprétation du joueur, qui vous le dira clairement.
 
Fruit du hasard
 
Gris est né de la rencontre de trois créateurs espagnols au mitant des années 2010.
 
 Roger Mendoza et Adrian Cuevas, deux anciens collaborateurs de prestigieux studios de développement de jeux vidéo (Ubisoft, Square-Enix…),
 
croisent la route de l’artiste barcelonais Conrad Roset en 2015, au détour d’une soirée.
 
 Coup du hasard, coup de foudre. Quelques croquis sur tablette et « l’idée d’un jeu en noir et blanc faisant intervenir la couleur progressivement » les réunit.
 
 Ce sont ces dessins qui signent la naissance de Nomada Studio, fondé dans la foulée par le trio.
 
Ils nourrissent bientôt la réalisation d’une première démo, qui vaut dès 2016 à l’équipe - 18 personnes au plus fort du développement -
 
 le soutien inconditionnel de l’éditeur Devolver. Et deux ans plus tard, ils accouchent d’un beau bébé, étonnante expérience sensible mêlant contemplation,
 
 réflexion et plate-forme dessinée.
 
Le postulat de départ de Gris tient, surtout, à donner vie à l’imaginaire de Conrad Roset.
 
 Figure récurrente de son œuvre, la silhouette féminine, formalisée, éthérée mais toujours délicatement croquée, y est donc inlassablement célébrée dans sa grâce et sa légèreté.
 
Ça n’a pas été une évidence. Comment en effet « concevoir un jeu à partir d’un tel style, très fait main, très dessiné ?
 
 Ça a été le point de départ du projet avec le concept du passage du noir et blanc à la couleur », raconte Roger Mendoza.
 
 La réponse viendra en regardant, notamment, le travail effectué sur Cuphead , véritable dessin animé interactif qui a prouvé qu’il est possible de faire vivre,
 
à condition d’y mettre suffisamment d’étapes d’animation, de véritables crayonnés.
 
 « Mais on a surtout eu beaucoup de chance de mettre la main sur un animateur bourré de talent, Adrian Miguel, qui a parfaitement compris le sens de notre démarche.
 
 On voulait que l’animation soit fluide, mais aussi réactive parce que c’est fondamental pour le gameplay. »
 
 L’équilibre délicat entre les deux impératifs sous-tend toute l’aventure, incitant à prendre le temps d’observer ce monde en mouvement autant
 
 qu’à en déjouer les pièges incessants. Gris est une expérience où l’on joue autant que l’on ressent.
 
Vidéo
 

 
« En ne disant rien au joueur, il peut supposer, se connecter au jeu et le ressentir »
 
Le reste est histoires de recherches, d’enrichissement, de choix musicaux - la partition réalisée par le groupe barcelonais Berlinist
 
pour le jeu est pour beaucoup dans l’ambiance aérienne du titre.
 
 Et puis de modèles, à commencer par des jeux qui ont déjà exploré, par le passé, la relation fructueuse entre l’art et le gameplay.
 
 « Au cœur de notre idée, il y avait nos références, auxquelles on voulait s’accrocher, valide Roger Mendoza. Je parle de titres comme Journey,
 
Inside , Ori and the black forest. Je crois qu’on a eu envie de mettre un peu de chacun d’eux dans Gris. »
 
Toutes ces créations partagent la conviction que le jeu vidéo, à l’instar de la littérature, de la musique ou du cinéma, mérite le respect en tant que mode d’expression.
 
« À partir du moment où vous pouvez faire ressentir des choses à des gens par le medium dans lequel vous vous exprimez, c’est de l’art », appuie Roger Mendoza.
 
« C’est d’ailleurs pour ça qu’on aime l’idée de ne pas être spécifique dans notre narration, parce que cela encourage le joueur à être plus sensible au jeu.
 
 En ne lui disant rien, il peut supposer, se connecter au jeu et le ressentir. »
 
Apparu voici quelques semaines sur les radars du grand public, Gris s’est taillé depuis sa sortie un joli succès.
 
Un premier pas pour le studio, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
 
 « Si tout se passe bien, je crois qu’on va continuer parce qu’on a vraiment aimé cette expérience », prophétise Roger Mendoza, avant de confesser
 
que oui, « on a déjà des idées ». Le voyage de Nomada ne fait que commencer.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Fév 13 2019, 14:24

Jura : dans le ventre de la vache qui rit

La vache la plus célèbre du monde est née dans le Jura, où elle est toujours fabriquée. 

À Lons-le-Saunier et à Dole, où l'on s’est aussi spécialisé dans les mythiques Apéricubes.


Curiosités:Dormir dans une vache ! 139

Les Apéricubes ont été conditionnés et s’offrent une descente en toboggan avant d’être dispatchés vers leurs lieux de destination. 

Photo Daniel Wambach


Curiosités:Dormir dans une vache ! 242

Mais Dole fabrique aussi des plus traditionnelles portions de vache qui rit.

 Photo Daniel Wambach

Curiosités:Dormir dans une vache ! 336

C’est sur le site Bel, à Dole (39), que sont produits l’essentiel des Apéricubes…

 Photo Daniel Wambach

Curiosités:Dormir dans une vache ! 435

Les Apéricubes sont stockés dans des espaces conditionnés avant expédition dans le monde entier. 

Photo Daniel Wambach

Par Philippe SAUTER

Un Apéricubes, deux Apéricubes, des millions d’Apéricubes.

 Les petits cubes de fromage sont l’autre best-seller de la marque Bel, après La vache qui rit.

« Dole produit trois fois plus d’Apéricubes que Lons-le-Saunier.

 C’est une spécialité ! Historiquement, Lons-le-Saunier s’est consacré aux produits nature tandis que Dole est engagé dans tout ce qui est produit variés »,

 explique Denis Ruillé, le directeur du site de Dole. Et de la variété, il y en a pour les Apéricubes ! Quarante-cinq arômes ! 

Cette année, les nouveaux parfums pour la France sont l’emmental, le camembert et le chorizo. 

Il y a aussi ceux que l’on ne peut pas goûter, à moins de faire beaucoup de kilomètres, comme ces Apéricubes au yuzu ou à la noix de coco destinés au marché asiatique. 

« Tout est fabriqué ici, dans le Jura, avant d’être exporté vers l’Asie.

 Les Apéricubes sont très prisés par les Asiatiques, les Japonais en particulier. » 

C’est d’ailleurs un peu grâce à l’Asie que les Apéricubes sont nés et ont surtout pris leur essor. 

Le Japonais, très féru de miniaturisation, a tout de suite adopté les petits cubes de fromage mou venus de France. 

La même logique avait été appliquée à Babybel qui avait enfanté de ses mini Babybel.

La naissance du concept remonte à 1960, quand le produit s’appelait « La vache qui rit Apéritif Cocktail » puis Apérit-cube en 1971, et 

enfin Apéricubes en 1976. Au Japon, on les appelle les « Belcube », du nom de la marque jurassienne qui dispose de ce côté « sacré Français », 

toujours très recherché. D’ailleurs, tous les Apéricubes destinés à l’export portent un petit drapeau tricolore imprimé sur leur enveloppe de papier alu.

Dix Apéricubes conditionnés par seconde à Dole

Sur le site de production Bel de Dole (450 salariés), les machines produisent trois fois plus d’Apéricubes que le site voisin de Lons-le-Saunier (270 salariés),

plus spécialisé dans « La vache qui rit » classique. Car malgré les consommateurs présents dans le monde entier, 

les petits Apéricubes restent intégralement jurassiens. Sur les 27.000 tonnes de fromage fondu produites sur les deux sites, 

7.000 tonnes sont dévolues à l’Apéricube.

À Dole, l’usine de 15.000 m2 , désormais enveloppée par la ville qui a grandi autour d’elle, produit 24 heures sur 24, cinq jours sur sept, 

à raison de dix Apéricubes conditionnés par seconde. Le rythme s’est très sensiblement accéléré ces dernières années pour

 ces petites coquilles de 5 g qui nécessitent une ligne de production de pointe. 

À tel point que les machines bégaient un peu face à cette extrême complication qu’est l’emballage mixte. 

On voit régulièrement un petit Apéricube mal tomber et perturber la perfection exigée. Pour ceux-là, c’est la réforme immédiate !

« On a une demande de plus en plus importante sur des produits proposant plusieurs parfums. 

La machine va trier, elle-même, chaque quantité pour faire le mélange demandé. »

On n’en est pas encore aux mélanges personnalisés pour chaque consommateur, à la façon du marketing Coca-Cola, 

mais l’option est étudiée à plus long terme dans les centres de recherche Bel.

La marque a décidé, sur son site de Dole, de maîtriser toutes les étapes du produit. 

À tel point que même les emballages sont produits ici. Pour l’occasion, Bel s’est fait également papetier.

920 éleveurs en France produisent pour les sites de Lons ou Dole

L’Apéricube est aussi saisonnier. « Au moment des fêtes de Noël, notre production augmente en volume de 30 %. 

Ce sont des demandes particulières qui se préparent dès le mois d’octobre. » Ses multiparfums pourraient faire oublier que le produit, 

comme tous ceux de la marque Bel, c’est d’abord du lait. Bel s’est engagé depuis plusieurs années dans une éthique toute particulière avec ses producteurs.

 « On évite les commandes énormes, notre but est de ne pas imposer une logique industrielle à nos producteurs », ajoute Denis Ruillé.

 « On inspecte la qualité du troupeau, et maintenant, la grande majorité des éleveurs qui travaillent pour nous ne

 dépassent pas les cinquante à soixante bêtes dans leur troupeau. Les vaches sont en pâture et sans nourriture OGM. 

Cela fait partie de nos exigences. Cette logique concerne aussi le prix. On fixe, à l’avance, le prix du litre de lait avec les éleveurs concernés.

 Ce n’est jamais en dessous du prix moyen. Les producteurs ne subissent pas les fluctuations des prix. » 

Selon cette logique, ce sont 920 éleveurs en France qui produisent pour les sites de Lons ou Dole. 

Paradoxalement, Bel, qui compte en tonnages, ne parvient pas à préciser combien d’Apéricubes sont produits chaque année. 

Sur le site, plusieurs techniciens s’interrogent : « On doit atteindre le milliard et demi. » Approximativement la population de la Chine. 

Justement, c’est le nouvel eldorado que vise Bel pour son petit cube magique…

Une vache interactive à Lons-le-Saunier

La société Bel a complètement repensé sa Maison de La vache qui rit à Lons-le-Saunier dans le Jura. Plus amusante.

Curiosités:Dormir dans une vache ! 140

La scénographie nouvelle est plus ludique, à l'image de ce drôle de mur des trophées à l'entrée de la Maison. 

Photo Daniel Wambach

Curiosités:Dormir dans une vache ! 243

Une place importante est consacrée à l'histoire des publicités pour La vache qui rit et les autres produits Bel.

 Photo Daniel Wambach

Par Philippe SAUTER

Imaginer un nouveau musée à partir d’un musée existant. Bel a fermé durant de longs mois, cet hiver,

 sa Maison de La vache qui rit pour faire table rase du passé. Un passé pas si ancien pourtant. 

C’est en 2009 que l’entreprise, sous l’impulsion de Catherine Sauvin, petite fille de Léon Bel, très investie dans le projet, 

ouvrait ce qui était demandé depuis longtemps. Un musée vivant consacré à l’un des produits mythiques de l’agroalimentaire français.

 Un musée qui a rapidement assez mal vieilli. Problème de conception, de réflexion autour des collections et des expositions temporaires, 

on ne se bousculait plus vraiment dans la maison de Lons-le-Saunier. 

« On y allait une fois, et souvent on ne revenait pas, c’est en tout cas ce que nous avons fait »,

 explique Magalie, qui est revenue de Besançon visiter les lieux en compagnie de sa fille. 

« Cette fois, on est beaucoup plus sollicitées, on n’est pas juste des visiteurs. »

C’est exactement ce que voulaient les concepteurs du nouveau projet. 

Le bâtiment, conçu par le prestigieux cabinet d’architectes Reichen et Robert, n’a pas été remis en question.

 Ce qui était disposé à l’intérieur a, par contre, été complètement remis en cause.

 Aux commandes pour réinventer le site, le cabinet parisien 

« Encore Heureux » a mené à bien un fonctionnement plus interactif, sans oublier quelques « folies » qui font la marque des lieux.

 Comme ces 2.000 portions de Vache qui rit suspendues dans l’air au-dessus de l’entrée.

 Pas loin de là, six îlots, comme des blocs de lait en suspension, dévoilent films publicitaires anciens ou objets d’archives.

La vache est distribuée dans 130 pays et exprimée en vingt langues différentes

La maison ne se prive pas de jouer avec l’incroyable gamme de ses produits. 

Soit une conjugaison infinie des boîtes de tous pays en version arabe ou japonaise. 

Rappelons que la célèbre vache qui a fait la fortune de Bel est distribuée dans 130 pays et exprimée en vingt langues différentes.

 Parfaitement assemblés, ces murs de Vache qui rit ressemblent à un tableau d’art contemporain. 

Un tableau dont on peut scruter les détails durant très longtemps… La maison, contrairement à sa première édition, a voulu jouer la carte de l’interactivité. 

À l’image de cette cuisine où l’on peut régulièrement profiter d’ateliers pour mitonner des recettes à base du célèbre fromage fondu. 

Un petit site de restauration permet aussi de goûter des produits. Le parcours se termine dans une boutique désormais démultipliée. 

Pour se perdre dans la gamme de plus en plus conséquente de tous les produits issus de la célébrissime vache jurassienne. 

« On a certaines personnes qui collectionnent tout », explique la vendeuse. « Dès qu’il y a une nouveauté, ils achètent. 

Ça fait des centaines de références… »

La vache qui rit, c’est comme ça. Quand on aime…
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Fév 13 2019, 14:34

J'aimais bien ces petits apéri cubes .Sympa pour les tables de fêtes ,mais une invite à les gouter tous et ne plus s'arrêter !!!! Oups mort de rire
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeLun Fév 18 2019, 11:11


Naissance d’un ourson
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! La-bis10
 
 
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! Title-28
 
 
Photo HDLa biscuiterie LU de Besançon (25) produit 9.000 tonnes de gâteaux par an.
 
D’abord l’odeur. Sucrée, gourmande. Très gourmande ! Difficile d’y résister.
 
Ici à Besançon, on produit des gâteaux depuis 1965, 9.000 tonnes par an, destinés pour 30 % à l’exportation,
 
comme en témoignent les textes rédigés en plusieurs langues figurant sur les emballages prêts à engloutir les petites pâtisseries sitôt sorties des lignes de production.
 
Il y en a trois au sein de la biscuiterie installée en périphérie de ville, qui a pâtissé sous de multiples bannières avant
 
d’opérer désormais au sein du groupe Mondelèz International. L’usine bisontine est spécialisée dans la fabrication de gâteaux moelleux.
 
« Ici est né en 1994 LULU l’ourson », rappelle Laura Brandner, responsable d’exploitation.
 
Mais on y produit aussi les gâteaux Moelleux Milka, les mini-roulés LU… Pour approcher des lignes de fabrication,
 
il faut en passer par l’énoncé de strictes consignes de sécurité, répondre à un petit questionnaire histoire de vérifier que le visiteur a bien tout assimilé,
 
puis se délester de ses bijoux, stylos et autres accessoires, avant d’enfiler blouse, charlotte, chaussures de sécurité.
 
Direction alors les lavabos pour un minutieux lavage des mains, avant leur désinfection.
 
On ne badine pas avec la sécurité alimentaire !
 
Une centaine de personnes travaillent sur le site. « Les lignes tournent en 3 x 8, 5 jours sur 7,
 
à l’exception de celle dédiée à la préparation des mini-roulés. Pour les biscuits, hors opérations promotionnelles spécifiques, il n’y a pas de saisonnalité.
 
La demande est constante et il faut y satisfaire. »
 
Dans une première salle sont préparées les pâtes, chacune selon une recette bien précise, en constante évolution
 
« pour aller vers l’utilisation de moins de sel et de plus en plus d’arômes naturels ».
 
Photos interdites, comme en de nombreux autres endroits afin de préserver les secrets industriels. Le process est largement robotisé.
 
Il est impressionnant de voir naître à la chaîne dans leurs moules réunis sur de grands plateaux des petits LULU l’ourson.
 
D’abord « les patounes » au chocolat, puis le corps, et direction le four, un tunnel en réalité, long de 30 m,
 
à l’intérieur duquel les gâteaux vont cuire à cœur à 200 °C. Ce procédé dit « emmoulé » se poursuit par l’injection, toujours automatique,
 
du fourrage, fabriqué lui aussi sur place à partir des matières premières réceptionnées à l’usine, puis le démoulage, le refroidissement et l’emballage !
 
Spectaculaire aussi, juste à côté, la ligne dédiée aux mini-roulés, qui fonctionne quant à elle selon le système de cuisson dit « bande pleine ».
 
La pâte est étalée en effet en longues bandes ininterrompues avant d’être cuite.
 
À la sortie du tunnel de cuisson, le fourrage est posé sur la pâte, repliée et enroulée automatiquement avant d’être portionnée
 
pour obtenir les mini-bûches moelleuses qu’il ne reste plus qu’à emballer. Durant tout le processus de fabrication,
 
« des contrôles qualité sont opérés à différentes étapes afin de s’assurer de la conformité des produits »,
 
indique encore Laura Brandner, avant de préciser que « 3 millions d’euros d’investissements ont été réalisés sur le site ces deux dernières années ».
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeLun Fév 18 2019, 14:54

Connais pas ces petits oursons . mort de rire Curiosités:Dormir dans une vache ! 186000272
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Michel Boisjoly

Michel Boisjoly


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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeLun Fév 18 2019, 17:36

Pas la peine de se laver les mains quand on fait cuire au dessus de 141 degrés,car la bactérie la plus résistante ,le bactilus subtilis meurt,donc pas de risques.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Fév 20 2019, 10:34


Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo_c10
 
SOCHAUX - EXPOSITION
 
« USINES DE GUERRE » AU MUSÉE DE L’AVENTURE PEUGEOT, Guerre de 14-18 :
 
une exposition sur les productions de Peugeot au Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux.
 
Pendant la Première Guerre mondiale, les usines Peugeot du Pays de Montbéliard ont fabriqué camions, obus, bicyclettes et autres poussettes porte-malade.
 
Et un exemplaire (un seul) de char d’assaut à transmission électrique.
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 142
 
1 er août 1917 à Audincourt : poinçonnage du culot et test hydraulique des obus de 155.
 
Photo FDPMHI
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 245
 
En 1917, à Audincourt, usinage des corps d’obus de 75 mm explosifs. Photo FDPMHI
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 338
 
En 1917, à Audincourt, contrôle des obus de 155. Les hommes au front, les femmes sont recrutées en masse dans les usines.
 
Photo FDPMHI
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 437
 
Poussette porte-malade fabriquée à Beaulieu-Mandeure à partir de 1917.
 
Photo Émile Barbier, FDPMHI
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 530
 
Usine de Sochaux entre 1917 et 1918. Lot de camions destinés à l’armée.
 
Photo FDPMHI
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 626
 
 
Il a fallu se mettre en ordre de bataille pour produire beaucoup.
 
Et vite. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, la Société anonyme des Automobiles et Cycles Peugeot n’a pas une véritable expérience
 
des commandes de très grandes quantités. La société dite de consommation est alors un concept inconnu :
 
elle ne prendra son essor qu’à partir du milieu du XXe siècle.
 
Or, les Peugeot, mus à la fois par un sentiment patriotique et le souci d’assurer la continuité de l’entreprise familiale,
 
ont répondu favorablement à l’appel du Ministre de la Guerre, Alexandre Millerand, lancé à l’ensemble des grandes affaires métallurgiques françaises.
 
Car c’est une évidence : la guerre ne se gagnera pas par la seule capacité des belligérants à mobiliser des hommes sur les champs de bataille,
 
elle dépendra aussi de la puissance de l’armement et de la capacité à produire à une échelle industrielle.
 
Pour le gouvernement français comme pour l’armée, les usines doivent se mettre au diapason de la nation en guerre.
 
Les représentants de ces grandes entreprises se réunissent donc en urgence, autour du ministre, le 20 septembre 1914 à Bordeaux.
 
C’est l’acte fondateur de la seconde mobilisation, celle de l’industrie.
 
Le Fonds de dotation Peugeot pour la mémoire de l’histoire industrielle et le Centre des archives de Terre Blanche ont imaginé une exposition pour raconter,
 
à travers l’histoire des sociétés intégrées à PSA (Peugeot, Panhard & Levassor, Mors, Delaugère & Clayette, Citroën),
 
le processus de transformation de l’industrie et de l’économie lié à la Guerre de 14 et ses conséquences sociales.
 
Intitulée Usines de guerre , elle est à découvrir au Musée de l’Aventure Peugeot, à Sochaux, du 13 octobre au 4 novembre.
 
D’abord des camions et des obus
 
Chez Peugeot (Sochaux, Audincourt, Hérimoncourt ou Beaulieu-Mandeure), la guerre accélère l’introduction de nouvelles méthodes de travail dérivées du taylorisme.
 
Cette modernisation est portée par la mécanisation des ateliers et de la manutention, l’embauche des femmes et d’une main-d’œuvre inexperte,
 
l’interchangeabilité des pièces, le chronométrage et la fabrication en grandes séries. Ses premières commandes militaires,
 
la Société anonyme des Automobiles et Cycles Peugeot les reçoit en octobre 1914 avec des obus de 75 mm.
 
Si la technique du décolletage est utilisée dans un premier temps afin de gagner du temps et de tenir les délais,
 
celle de l’emboutissage lui est vite substituée. Peugeot produit également des munitions pour la grosse artillerie, de 155 mm (août 2015),
 
puis de 220 et 270 mm (1916), à raison de 2 500 à 3 000 pièces par jour.
 
Pour tenir les cadences, l’organisation des usines change avec un effort particulier à Sochaux.
 
On y construit un bâtiment pour recevoir des presses hydrauliques qui réalisent des ébauches d’obus ensuite achevés à Audincourt.
 
En volumes de production, Peugeot (9 500 pièces par jour) se place derrière Renault (10 000 pièces) et devant Berliet (6 000 pièces).
 
L’exposition raconte le processus de transformation de l’industrie et de l’économie lié à la guerre avec trois axes :
 
le produit, l’organisation du travail et l’organisation sociale.
 
Le Musée Peugeot
 
Durant la guerre de 14-18, les usines Peugeot ont fabriqué (en France) des obus, des rallonges pour fusils, des moteurs et mitrailleuses d’avion,
 
des bicyclettes (pliantes), des porte-brancards, des casques, des camions, des moteurs de char, des porte-munitions, des automobiles,
 
des porte-crosses ou encore des tracteurs d’artillerie. Photo Fonds de Dotation Peugeot
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Fév 20 2019, 14:25

A la guerre comme à la guerre .C'est vrai que pendant la guerre il ne devait pas y avoir beaucoup de commandes de voitures!!!Mais je ne savais pas du tout que Peugeot avait participé à l'effort de guerre !
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMar Mar 05 2019, 10:58


DE MOUTONS EN FILS
 
Ardelaine ou l’art de se tricoter la vie douce
 
GRAND ANGLE
 
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PAR MAUD DUGRAND, 17 JANVIER 2018
 
Glissez-vous dans une couette en laine Ardelaine dans laquelle vous n’aurez plus jamais froid et découvrez une aventure collective initiée par sept amis à la fin des années 1970
dans une ancienne filature à Saint-Pierreville, au fond d’une vallée ardéchoise.
 
 
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Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. Inscrite sur les murs d’un bâtiment de la filature, au bord du torrent du village de Saint-Pierreville,
la phrase résonne encore longtemps après avoir quitté Béatrice et Gérard Barras.
En cette année de cinquantenaire de Mai 68, la visite à la Scop Ardelaine confirme le succès d’aventures collectives, sans rien trahir des idéaux de jeunesse.
Ardelaine, une contraction d’Ardèche et de laine, est aujourd’hui une coopérative de territoire qui fabrique des sommiers, des matelas, des couettes et
des vêtements en laine de super qualité. Elle regroupe 54 salariés pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros.
Elle travaille avec 240 éleveurs partenaires et utilise 70 tonnes de laine chaque année.
 
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Tout a commencé un jour de balade en 1972. Gérard Baras, 25 ans à l’époque, fait visiter l’Ardèche à sa compagne Béatrice, 20 ans.
Acteurs d’une époque qui porte sa jeunesse, ils expérimentent d’abord ensemble le nomadisme dans une troupe de théâtre ambulant.
 
La joie du collectif s’est imprimé en nous, raconte Béatrice. Avant de se fixer sur un premier lieu, le hameau du Viel Audon au bord de la rivière Ardèche,
face à Balazuc, classé parmi les plus beaux villages de France. Paradis auquel on ne peut accéder qu’à pied, le hameau compte une dizaine de maisons en ruine. I
l fera le bonheur des chantiers de jeunesse qui ont en grande partie rebâti le hameau.
Mais comme si cela ne suffisait pas, le couple tombe sous le charme d’une filature à l’abandon au fond d’une petite vallée, dans le village de Saint-Pierreville.
On ne connaissait rien à la laine et nous n’avions pas d’argent.
Cela nous a évoqué la Belle au bois dormant, explique Béatrice. Toutes les petites machines enroulées de laine étaient encore là,
au milieu des gravats et des toiles d’araignée. Avec l’aide d’amis et de quelques jeunes du Viel Audon, ils sauvent la toiture avant effondrement définitif.
Vous êtes la providence, leur confie la propriétaire, qui vit encore sur les lieux. Ils sont finalement cinq de plus à s’installer dans une des seules maisons qui tient encore debout :
Pierre Tissier et sa femme Simone, institutrice, Catherine Chambron, titulaire d’un IUT gestion, Frédéric Jean, compagnon du devoir en maçonnerie,
et Pierre Cutzach avec son bac agricole en poche.
 
On ne connaissait rien à la laine et nous n’avions pas d’argent, se souvient Béatrice. Mais à sept, ils souhaitent relancer la filière laine à une époque où les jeunes sont partis,
la campagne se meurt et où les vieux matelas en laine sont remplacés par du synthétique de chez Monsieur Meuble.
 
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Sans mise financière de départ, ils décident de tout mutualiser afin de dépenser le moins possible.
Deux salaires sont fixes, celui de Béatrice qui est orthophoniste, et celui de Simone, institutrice.
Les hommes font les vendanges et s’adonnent aux travaux agricoles saisonniers. La voiture est commune, un potager voit le jour.
Nous sommes parvenus ainsi à consacrer 20 % de nos Smic pour acheter les matériaux et se lancer dans les travaux de la filature.
 
Et miracle, le groupe n’éclate pas et construit pas à pas le projet de coopérative qui verra le jour en 1982.
À l’époque, beaucoup partaient faire de l’humanitaire à l’étranger. Mais les campagnes françaises étaient bien mal-en-point,
il n’y avait plus de boulot et les savoir-faire ancestraux étaient abandonnés, raconte Béatrice.
Nous voulions faire du développement local et cela devait passer par de l’économie sociale et solidaire.
 
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La petite bande fabrique et vend ses premiers fils à tricoter sur les marchés de La Voulte-sur-Rhône et alentours.
En complet décalage avec la tendance de l’époque d’abandonner la laine que l’on jette sur les tas de fumier après la tonte des moutons,
Ardelaine fait le pari de refabriquer des matelas. Aujourd’hui encore, la commission européenne considère toujours la laine comme un déchet, au même titre que les abats.
Elle est pourtant très efficace en feutre de paillage pour l’agriculture.
 
Les premiers salons Marjolaine à Paris prouvent à Ardelaine qu’une clientèle existe bel et bien dans le réseau bio en plein essor.
Un catalogue permet de développer la vente par correspondance et de proposer des vêtements grâce à l’installation d’un atelier de confection à Valence.
Ardelaine se frotte au marché européen et présente ses collections en Espagne, Allemagne, Italie. Nous passions nos vies dans les camions, confie Béatrice.
Nous aurions pu aller vers l’exportation, le Japon était très intéressé. Mais nous nous sommes posés cette question toute simple :
« Où va-t-on ? Nous avions déjà deux enfants avec Christian et Simone, et Pierre en avaient trois. Nous voulions nous occuper d’eux.
 
Curiosités:Dormir dans une vache ! 613
 
Leur vient alors l’idée un peu folle, encore une fois, de faire venir les gens à Saint-Pierreville. En 1990, un premier musée est ouvert, puis un deuxième.
Passionnés, les membres d’Ardelaine transmettent désormais à 20 000 visiteurs par an les gestes et savoir-faire du travail de la laine qui a traversé le temps.
En 2000, de nouveaux bâtiments sortent de terre pour la production.
Suivront en 2010 un café, une librairie, une salle polyvalente pour l’animation des ateliers, un restaurant et une conserverie !
Le tout dans un village de 530 habitants dont une trentaine travaille à la coopérative !
 
Avec Ardelaine, ils sont parvenus à concilier ville et campagne, à développer l’intelligence collective, à pratiquer mille métiers différents et à élever leurs enfants.
Après plus d’une heure de route dans la vallée de l’Eyrieux, on s’émerveille de pousser la porte de la librairie-café, un espace coloré et
chaleureux où regorgent des ouvrages sur l’écologie, l’économie sociale et solidaire, le développement local ou l’éducation.
Ce qui frappe à l’écoute de Béatrice et Gérard avec qui nous partageons la soupe du jour, c’est que malgré les obstacles, ils n’ont jamais douté.
 
Et la réussite pour eux est avant tout d’avoir trouvé l’équilibre entre des sphères en conflit car morcelées, celles du travail, de la famille, des loisirs et de la culture.
Avec Ardelaine, ils sont parvenus à concilier ville et campagne, à développer l’intelligence collective, à pratiquer mille métiers différents et à élever leurs enfants.
Un conseil, lire le livre Moutons rebelles. Ardelaine, la fibre développement local, écrit par Béatrice Barras et édité par les éditions
Repas qui publient des témoignages d’expériences alternatives et solidaires. Là encore, une création Ardelaine !
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeDim Mar 10 2019, 18:07

Sous les ors de la République

2018 sonne les 60 ans de la Ve  République. 

Le Centre mondial de la Paix de Verdun propose une exposition originale pour les fêter.


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Par Frédéric Plancard

Vous rêviez de vous glisser, ne serait-ce qu’un instant, dans les coulisses du pouvoir ?

 De goûter aux ors de la République ?

 De pénétrer quelques minutes à l’Élysée par la grande porte et fouler le tapis rouge réservé aux hautes personnalités ? 

Votre rêve va devenir réalité grâce à l’exposition « Nous Présidents. 60 ans de Ve  République ». 

Car si le lieu qui l’accueille, le Centre mondial de la Paix de Verdun (55), n’est pas un bâtiment comme les autres, 

les objets qui y sont présentés ne sortent pour ainsi dire jamais des armoires fortes où ils sont soigneusement entreposés.


Ils sont rassemblés à Verdun, Cité de la Paix, pour fêter les soixante printemps de la Ve  République régie par 
la constitution du 4 octobre 1958 rédigée sous la conduite de Michel Debré. Et régime toujours en vigueur en France.
 D’ailleurs, plusieurs personnalités sont venues donner des conférences autour de ce thème et de cet anniversaire : 
Jean-Louis Debré, Michel Charasse, Christian Eckert ou Alain Pompidou…

Ces objets exceptionnels sont issus de différentes collections : mobilier national, musées des présidents…
 Les cadeaux entre États sont légion : en tout, 135 pays sont représentés et sont visibles dans de nombreuses salles thématiques. 
Dont des portraits parfois… surprenants dans leur facture. Dans chacune des salles, le portrait d’un président de la Ve y est accroché.

Vous vous intéressez à la diplomatie ? Vous allez être servis. Imaginez un peu que vous vous trouverez à 
quelques centimètres d’une table offerte à Nicolas Sarkozy par Barak Obama. Et pas n’importe quelle table ! 
Réalisée dans le bois issu d’un arbre de la propriété de George Washington à Mount Vernon, contenant la réplique de
 la clef de la Bastille forgée dans l’acier de la statue de la Liberté. Une véritable mise en abîme de symboles.

Le sport est votre dada ? Vous vous régalerez de la réplique de la coupe du monde ou du flambeau des JO.

Les élections vous passionnent ? Parfait. Un couloir est constellé de toutes les affiches électorales de tous les candidats à la présidence de la République.

Un selfie avec de Gaulle
Vous enragez de n’avoir jamais pu faire un selfie avec Charles De Gaulle ou François Mitterrand ?
 Le Centre mondial de la Paix rend possible cette prouesse. En effet, des effigies de tous les présidents, 
du chef de la France Libre à Emmanuel Macron, sont à disposition des photographes amateurs…

Une foule de documents en fac-similé sont aussi visibles comme le texte de la Marseillaise ou celui de l’Appel du 18-Juin.

« Placer le visiteur dans les coulisses du pouvoir », c’est la finalité de l’exposition révélée par Philippe Hansch, le directeur du Centre mondial de la Paix.
 Mais aussi de « percevoir la réalité du pouvoir ». Et, « le visiteur un peu dubitatif peut découvrir des choses qu’il ne connaissait pas sur la République ».

De la pédagogie par l’objet en quelque sorte. On y trouve par exemple un fauteuil design signé Paulin,
 qui faisait partie du salon des Pompidou, férus d’œuvres avant-gardistes. Une table officielle est dressée avec différentes assiettes en Sèvres et des verres Baccarat.
 Un peu plus loin, c’est un morceau de la façade de l’Élysée ou le boîtier de vote du député Jacques Chirac qui est déposé dans une vitrine.

Comble du chic, vous pouvez également prendre une photo de vous à la tribune de l’Assemblée nationale ou assis dans 
un véritable fauteuil qu’utilisent les sénateurs dans l’hémicycle du palais du Luxembourg. Inoubliable.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeSam Mar 16 2019, 10:45

Curiosités:Dormir dans une vache ! Bannie10

L’alliance, une très ancienne tradition

« L’alliance a-t-elle toujours été offerte au mariage ou est-ce une coutume relativement récente ? » 



Curiosités:Dormir dans une vache ! Photo-14

Dans la Haute Antiquité est déjà attestée la présence d’anneaux de chanvre ou de roseau, en signes d’union et symboles d’amour éternel. 
C’est au IIIe  siècle av. J.-C. que l’on vit apparaître la bague de mariage à l’annulaire de la main gauche. 
Cette tradition fut reprise par les Grecs puis les Romains, ce doigt étant directement relié au cœur par la veine d’amour (vena amoris). 
Des anneaux de fer puis en métaux précieux prirent le pas sur le végétal.
 Dans certains pays et selon les religions, l’alliance se porte à l’annulaire droit et même au pouce. 
À l’inverse des catholiques, les protestants portent la bague de fiançailles à la main gauche et l’alliance à la main droite. 
Au cours de la cérémonie juive, l’anneau passe de la main droite à la main gauche.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeSam Avr 13 2019, 22:31

Curiosités:Dormir dans une vache ! 14837110Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo_n10

Des plantes éclairantes

Un couple de chercheurs lorrains a mis en évidence la possibilité de créer des plantes qui éclairent sans consommer d’énergie. 

Révolutionnaire.



Curiosités:Dormir dans une vache ! Un-aut10


Curiosités:Dormir dans une vache ! Title-36

Un autre projet de plantes lumineuses est développé à Las Vegas, aux États-Unis.
« Mais il n’a rien de comparable. La luminescence de leurs plantes est à peine perceptible »,
indiquent Rose-Marie Auclair, originaire de Lacroix-sur-Meuse, et Ghislain, son mari, originaire de Thionville en Moselle.

Par Jean-Marc Toussaint

Imaginez-vous entouré de plantes et d’arbres luminescents. Ils pourraient remplacer avantageusement la lampe d’ambiance de votre salon ou le candélabre du coin de la rue qui crachote une lumière blafarde où viennent s’étourdirent les insectes nocturnes. Vous pensez qu’il s’agit là de pure science-fiction ? Deux jeunes Lorrains trentenaires, diplômés de l’université de Strasbourg, Rose-Marie et Ghislain Auclair, respectivement docteur en biologie moléculaire et en génétique, sont convaincus du contraire. Depuis deux ans, ils travaillent en biologie synthétique pour créer des plantes luminescentes. Leurs travaux ont permis de mettre en évidence la possibilité de reproduire en laboratoire le gène qui entraîne la bioluminescence de certains insectes ou poissons. Mieux, les deux chercheurs ont montré qu’il était possible de transférer cette propriété aux plantes. En clair, d’apporter un élément naturel connu au génome des cellules végétales qui vont ensuite se multiplier pour former un élément vivant multicellulaire. En biologie, on appelle cela la totipotence.

« Le principe n’est pas nouveau, mais les outils d’aujourd’hui permettent de modifier dans le génome exactement ce que l’on veut », explique Ghislain Auclair.

« Il y a un vrai problème d’accompagnement des jeunes entrepreneurs avant d’arriver en pépinière »
Quelle peut être la puissance lumineuse de ces plantes ? Là est toute la question. Les deux chercheurs estiment que l’intensité peut être boostée. Mais évidemment pas au point d’éclairer un stade olympique. « Nous pensons en revanche que pour les lampes d’ambiance, l’éclairage des vitrines ou les abords des entreprises, les plantes luminescentes peuvent potentiellement remplacer l’éclairage traditionnel », résume Rose-Marie Auclair, qui y voit également le moyen de ramener la nature dans la ville. Ces travaux ont valu aux deux chercheurs lorrains d’être primés dans plusieurs concours nationaux. Des investisseurs sont disposés à les accompagner, mais ils veulent maintenant une preuve du concept. Ce qui va obliger le couple à retourner en laboratoire pour une période de 18 à 24 mois. « On a perdu beaucoup de temps pour engager cette ultime étape. Notre statut ne nous permet plus aujourd’hui d’utiliser les labos de l’université, mais en même temps, nous n’avions pas l’argent pour louer les services d’un labo privé. Pour avoir le soutien d’investisseurs, il fallait d’abord finaliser nos travaux. C’était un peu kafkaïen », explique Ghislain Auclair, qui a découvert qu’il n’était pas le seul dans ce cas de figure. « Il y a un vrai problème d’accompagnement des jeunes entrepreneurs avant d’arriver en pépinière », observe-t-il. De fait, ces mois de galère n’auront pas été totalement inutiles, puisqu’il a fini par convaincre l’université d’Alsace de se pencher sur la question. Résultat, un nouveau labo dédié à la recherche entrepreneuriale va ouvrir en janvier dans les locaux de l’école de biotechnologie d’Illkirch et divers fab lab vont être créés en parallèle pour développer un réseau pluridisciplinaire. Le projet de plantes bioluminescentes est d’autant plus intéressant qu’il est totalement sous contrôle. En d’autres termes, les plantes sont stérilisées pour ne pas pouvoir générer de graines.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeDim Avr 21 2019, 11:29

Curiosités:Dormir dans une vache ! 14837110



Étienne CabeT et la cité d’Icarie

des informations sur une communauté française qui avait décidé, au XIXe  siècle, de fonder aux États-Unis une cité idéale appelée Icarie 

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À l’origine de ce mouvement, on trouve Étienne Cabet, né le 1er  janvier 1788 à Dijon. 
Avocat de formation, il croit détenir les clés d’une société idéale. 
Élu député de la Côte-d’Or en juillet 1831, il rêve de démocratie, d’égalité absolue et de fraternité. 
Pour faire passer ses messages, il fonde, en septembre 1833, « Le Populaire », 
un journal ultra-démocratique dans lequel il critique sévèrement le gouvernement de Louis-Philippe.
 Il est suivi par de nombreux adeptes lorsqu’il fait paraître, en 1842, un roman utopique intitulé « Le Voyage en Icarie ». 
Il y décrit une société sans classes et sans violence où chacun s’épanouit dans le service de tous et l’idéal commun. 
Ceux qui se nomment Icariens adhèrent à sa doctrine avec l’idée de fonder ailleurs une communauté agricole.

Le 10 octobre 1847, près de 150 personnes votent, dans les locaux du journal, l’Acte de Constitution d’Icarie.
 Ils mettent en commun leurs économies ; Étienne Cabet est élu président. Le « bureau de l’immigration Icarienne » est créé dans la foulée.
 Un premier groupe de 69 hommes s’embarque à bord du vapeur Rome qui quitte Le Havre le 3 février 1848 au matin.
 Leur choix se porte sur le Texas, qui leur semble assez vaste, peu peuplé, avec un climat agréable. 
Mais dès leur arrivée à la Nouvelle-Orléans, ils déchantent. 
Les premières difficultés apparaissent : barrière de la langue, rivière impraticable, absence de route, épidémie de choléra. 
Aucun d’eux n’y est préparé. Les ressources s’épuisent autant que les hommes. 
Ils vivent quelques mois au Texas puis, en mars 1849, s’établissent à Nauvoo dans l’Illinois.
 D’autres communautés icariennes s’installent à Coming dans l’Iowa et dans le comté de Sonoma en Californie.

En France, le régime démocratique et républicain qu’ils espéraient s’instaure. 
Cabet est alors tiraillé entre les deux pays, d’autant qu’au sein de la communauté, des différences d’opinions divisent ses membres.
 Rejeté, Cabet, suivi par un groupe de fidèles, s’installe à Saint-Louis dans le Missouri où il meurt d’une attaque cérébrale le 9 novembre 1856.
 Les communautés dispersées sont progressivement dissoutes, la dernière le sera en 1898.

À Nauvoo, un petit monument leur rend hommage. En Californie, une plaque commémorative situe une de leurs colonies baptisée Speranza.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeDim Avr 21 2019, 15:19

Et si nous essayions de recréer l’expérience sur une île bretonne  ou une île qui ne sera pas immergée dans les jours,les mois ou les années qui viennent !
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeVen Avr 26 2019, 23:07

Curiosités:Dormir dans une vache ! Logo11 Curiosités:Dormir dans une vache ! Si-on-10 Curiosités:Dormir dans une vache ! 240_f_16




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Le célibat des institutrices au temps de l’annexion

« Une nouvelle législation s’est appliquée aux trois départements de l’Est annexés par l’Allemagne après 1870.

Est-il vrai qu’une loi interdisait aux institutrices de se marier sous peine de perdre leur emploi ? 

Jusqu’à quand cette règle a-t-elle eu cours ? » 

Photo HD

Après la signature du traité de Francfort en 1871, les départements de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont dû adopter les lois allemandes. 

Comme dans tous les autres pays d’Europe, l’accès à l’instruction des jeunes filles a été très progressif en Allemagne.

Il a longtemps été réservé aux classes favorisées, dans des établissements privés religieux.

Au XIXe  siècle, l’instruction pour tous a déclenché des vocations d’enseignantes, particulièrement pour les classes élémentaires de filles. 

Une grande diversité de législations existait alors en Allemagne du fait de la structure politique non unifiée du pays.

On relève qu’une loi de 1873 sur l’organisation de l’école populaire stipulait dans son paragraphe 18 que les institutrices 

qui se mariaient perdaient immédiatement leur emploi ainsi que tout droit à la retraite de leur statut. 

Il y eut quelques exceptions dans des établissements de l’enseignement secondaire,

en faveur de la directrice, ou parfois d’une institutrice veuve.

Cette législation sexiste a été effectivement appliquée en Alsace-Moselle puisque les textes jugeaient « incompatibles »

l’exercice de la profession d’enseignante avec les charges et devoirs de la tenue d’un foyer familial.

Il est certain que la Première Guerre mondiale a ouvert une brèche et accéléré l’emploi des femmes dans le milieu enseignant. 

Il fallait combler les vides de la mobilisation masculine. 

Néanmoins, dans l’acte officiel confirmant l’entrée en fonction apparaissait encore la phrase suivante : 

« Un éventuel mariage de votre part aura pour suite votre sortie de fonction ». 

Ainsi, devenir institutrice revenait presque à entrer en sacerdoce. D’ailleurs, les études se faisaient dans des établissements privés religieux,

les Lehrerinenseminar (séminaire d’institutrices).

Après l’armistice, pour remplacer les enseignants allemands révoqués, les autorités françaises firent majoritairement appel à des femmes. 

Cependant, il semble que la suppression de cette condition de célibat en Alsace-Moselle ne soit intervenue que dans les années 1920.

Notez que les membres du corps enseignant étaient généralement voués au célibat.

Ce n’est qu’à partir des années soixante que ce métier s’imposa aux femmes comme étant le plus compatible avec la condition d’épouse et de mère.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Mai 08 2019, 10:59

Curiosités:Dormir dans une vache ! 14837110



Papy volant


À 75 ans, le Nancéien Jacques Fund demeure un fondu de paramoteur. 

Sportif accompli, il décolle chaque jour dès que la météo le permet. 

Direction le ciel dont il a fait son terrain de jeu favori.






Curiosités:Dormir dans une vache ! 112



Jacques Fund a démarré le paramoteur à l’âge de 50 ans. Depuis, il n’a jamais cessé de pratiquer.






Curiosités:Dormir dans une vache ! 212

Par Bruno Susset

Du coffre de sa voiture, qu’il a d’abord choisie à n’en pas douter pour sa capacité à embarquer son matériel et à l’y conserver en permanence durant la belle saison, Jacques Fund extrait d’abord la voile de parapente sous laquelle il va bientôt se suspendre, une fois ajusté sur ses épaules le harnais intégrant dans le dos moteur et hélice. 19 kg tout de même à supporter durant la course d’élan qui permet au paramotoriste de s’arracher du sol et d’évoluer ensuite, léger comme une plume, dans l’azur. « Je suis un peu le dinosaure du paramoteur », s’amuse Jacques Fund. Car le pilote nancéien a fêté en effet en septembre dernier ses… 75 ans ! C’est peu dire qu’il ne les fait pas. Un heureux effet des heures passées en altitude ? Plutôt le résultat des bienfaits d’une vie de sportif accompli. Car ce retraité de L’Est Républicain, qui a travaillé notamment au service composition, à l’informatique, a touché à tout : judo, planche à voile, parachutisme, vélo… C’est d’ailleurs à vélo qu’il entretient très régulièrement sa forme quand les mauvais jours le clouent à terre. « Il y a près de chez moi un petit col. Selon que j’arrive plus ou moins facilement en haut me donne une idée de ma forme ! »

Jacques Fund a découvert le paramoteur sur le tard, au début des années 90, alors qu’il faisait de la planche à voile sur un petit étang au sud de Nancy. « Je ne me lassais pas de regarder à la télé Nicolas Hulot dans Ushuaia voler sous ces parachutes à moteur », se souvient Jacques Fund. Surprise quand il voit passer un engin de ce type au-dessus de sa tête. C’est que, non loin de là, un jeune instructeur, Philippe Gruber, vient d’ouvrir son école de paramoteur. Jacques n’hésite pas une seconde et se lance dans l’apprentissage du pilotage de cet engin. « C’était épique ! Avec une pente-école au milieu des vaches. Mon premier vol, je m’en souviens encore. C’était sur l’aérodrome d’Azelot. Il gelait mais je transpirais à grosses gouttes ! J’étais trop stressé pour apprécier vraiment. »

« Juste un petit peu inconscient sans doute ! »
De ce jour, Jacques n’a jamais cessé de voler quasi quotidiennement dès que la météo le permet. Et il est resté très lié à son complice-instructeur, dont il a servi à maintes reprises de cobaye pour tester certaines innovations. Le paramoteur a en tout cas donné des ailes à sa soif de découverte. Pas un coin de ciel ou presque qui ne lui soit familier dans la région. Alors pour satisfaire sa curiosité, il s’est aussi envolé, entre autres, en Californie, en Côte d’Ivoire, en Corse, en Espagne… Pour son soixante-dixième anniversaire, il s’est même offert le pèlerinage de Compostelle. Objectif : rallier en dix jours Bayonne à Saint-Jacques en paramoteur, en solo et sans assistance, en suivant « le chemin du nord, celui qui longe l’Atlantique. J’avais mon petit carnet comme tout pèlerin. Je garde de cette aventure le souvenir de belles rencontres », raconte Jacques Fund. Des souvenirs, il en a à la pelle et ne se fait pas prier pour conter par le menu ses aventures aériennes. Ce vol au milieu de trois orages et des éclairs pour survoler un clocher à l’occasion d’un mariage, ou encore cet atterrissage dans une clairière, complètement perdu parce qu’il venait de tomber en panne sèche. « Du stop, j’en ai fait beaucoup pour rentrer ! J’ai la réputation de n’emporter que le minimum de carburant pour limiter au maximum le poids au décollage. Aujourd’hui, je suis plus prudent. Et j’ai toujours avec moi un téléphone, et puis un petit miroir pour jeter un œil en vol derrière moi sur le niveau du réservoir ! » Casse-cou Jacques Fund ? « Pas vraiment. Juste un petit peu inconscient sans doute ! » Et tête en l’air assurément. Lunaire diront certains. Solaire en tout cas tant le personnage, connu comme le loup blanc sur tous les terrains, rayonne. Son plus grand plaisir aujourd’hui ? Prendre sous son aile des débutants pour les aider à progresser, à oser chaque jour aller un peu plus loin. « Je suis entouré de gens qui sont dix fois meilleurs que moi, mais on fait vraiment partie d’une grande famille. On parle tous le même langage. » Celui des oiseaux.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeMer Mai 08 2019, 11:08

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Un ULM, réplique du mythique Stampe SV4, à découvrir sur l'aéropôle du Grand Nancy

Parafly propose, au départ de l'aéroport de Nancy-Essey à Tomblaine (54),

des baptêmes de l'air et des vols d'initiation pour voler aux sources (ou presque) de l'histoire de l'aviation.

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Le Stampe SV4 d’origine a dû « maigrir » de 300 kg pour que sa réplique à l’échelle 1 puisse entrer dans la catégorie des ULM.

Photo L'Europe vue du ciel

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Philippe Gruber propose des baptêmes  de l’air hors du commun à bord de son ULM Stampe SV4-RS

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Le train d’atterrissage escamotable ajoute une difficulté , mais aussi un intérêt au pilotage de cet ULM

Asso V de conception italienne acquis par l’association Liaisons d’Êtres 

Par Bruno SUSSET

De loin, l’illusion est parfaite et d’aucuns, pourtant fort connaisseurs, s’y sont trompés. 

Biplan, structure de bois et de toile, cocardes tricolores sur le fuselage gris métal, train classique… 

Voici bien un Stampe SV4, avion de légende s’il en est, conçu dans l’entre-deux-guerres par les ingénieurs belges Jean Stampe et Maurice Vertongen et 

construit à près d’un millier d’exemplaires, dont plusieurs centaines en France, par la société nationale des constructions aéronautiques du Nord (SNCAN). 

Une illusion pourtant car il s’agit en réalité… d’un ULM ! 

« C’est la seule réplique homologuée à l’échelle 1 d’un avion ayant réellement existé », s’enthousiasme Philippe Gruber, pilote et instructeur de 

la société Parafly implantée sur l’aéropôle du Grand Nancy à Tomblaine (54) et heureux propriétaire de l’appareil.

" Voler sur une légende "

L’aéronef apporte la vivante et saisissante démonstration que les ultralégers d’aujourd’hui (lire encadré) n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’hier, 

simples ailes de deltaplanes motorisées. « Il existe encore des Stampe en état de vol, mais ce sont des avions de collection,

fragiles et coûteux à faire voler et à entretenir. » 

Rien de comparable avec un ULM, même facturé près de 95.000 euros, qui offre ainsi à chacun cette incroyable opportunité de « voler sur une légende » 

« Ces biplans, ils parlent à tout le monde, pilotes, non-pilotes, hommes et femmes », poursuit Philippe Gruber. 

« Ce sont ceux que l’on a vu (même si ce ne sont pas toujours des Stampe ! NDLR) dans des films qui ont marqué les esprits comme 

‘’L’as des as’’, ‘’Le patient anglais’’, ‘’Out of Africa’’ ». Un pouvoir de séduction tel qu’il attire comme un aimant le public dès lors que l’appareil atterrit sur une plate-forme.

Ce qui n’est pas pour déplaire à Philippe Gruber, qui propose des baptêmes de l’air à bord de son Stampe SV4-RS, ainsi que des vols découverte.

La tête à l’air une fois sanglé dans le cockpit ouvert aux quatre vents

« Par contre, ce n’est pas un ULM destiné à faire de l’apprentissage du pilotage. » 

Si le Stampe a équipé nombre d’écoles d’aviation, servi de monture à la formation ancêtre de la Patrouille de France,

vu les débuts en voltige aérienne de quantité de pilotes, il demeure néanmoins assez technique à piloter. 

Il en est de même de sa version ultra-légère. Au sol, l’inclinaison de l’avion vers l’arrière rend la visibilité vers l’avant quasi nulle. 

La position en tandem du poste de pilotage, le passager prenant place à l’avant, devant le pilote, complique encore un peu les choses. 

Et si les deux ailes, relativement courtes, offrent une portance accrue permettant de voler à des vitesses plus basses, 

elles rendent aussi l’avion vif, nerveux et plus vulnérable aux turbulences. « Loin d’être pénalisantes,

ces caractéristiques font au contraire tout le sel d’un vol à bord », assure Philippe Gruber, qui, avec ses deux partenaires,

Cyril et Wilfried Teboul, est également distributeur de l’ULM sur la zone nord de la France pour le compte du constructeur germano-belge Ultralight Concept.

On y ajoutera, pour le folklore, le casque en cuir souple et les mythiques grosses lunettes de vol, et l’on s’y croit, 

la tête à l’air une fois sanglé dans le cockpit ouvert aux quatre vents. Sensations garanties. 

« Il existe actuellement trois exemplaires de cet ULM en France », précise encore Philippe Gruber, dont l’appareil porte le numéro 2. 

Une merveille de technologie conçue par Raoul Severin, qui, à partir des plans d’origine, est parvenu à faire maigrir le Stampe de 30
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeDim Mai 19 2019, 20:25

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Un palais vénitien en plein Jura !

La villa palladienne fête ses 200 ans cette année. À Syam, au cœur du Jura, cette bâtisse reste une curiosité architecturale unique en France.


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Par Jean-Marc Toussaint

Avec ses enduits ocre et ses volets verts, la villa palladienne affiche d’emblée son accent italien. 
Logique, son commanditaire, le maître de forge Jean-Emmanuel Jobez, s’est inspiré de la villa Rotonda à Vicence, 
édifiée au XVIe  siècle par l’architecte Andrea Palladio. « Lors d’un voyage en Italie, il a découvert cette maison et en est tombé amoureux.
Il en a copié les plans et, à son retour en Franche-Comté, il a confié la construction à Champonnois l’aîné. 
Cette maison, c’est un peu son rêve éveillé », résume Claude Darbon, propriétaire des lieux depuis 2001.
Un rêve pleinement calculé, puisque la villa est un cube parfait de 24 m sur 24, haut de 16 m, 
centré sur un péristyle de huit colonnes et comprenant huit pièces par étage. 
« Le 8 est un symbole de lumière, de justice et d’harmonie chez les francs-maçons.
Dans cette maison, rien n’est le fruit du hasard », poursuit Claude Darbon.
Cette influence maçonnique se retrouve jusque dans le salon nord. 
Chaque 21 juin, et ce jour-là uniquement, le soleil illumine cet espace pendant 15 minutes grâce à une vitre installée au-dessus de la cheminée.

La presque totalité des décors d’origine sont encore en place
L’intérieur de la villa est une merveille. Un puits de lumière central assure l’éclairage de la rotonde 
qui dessine trois balcons circulaires distribuant les pièces de l’habitation. 
Chaque pièce a une acoustique différente, en fonction de son usage. 
Chaque fenêtre est un tableau de verdure qui permet un dialogue entre architecture et nature.
Les arbres ont volontairement été plantés dans les angles. 
Autre particularité, la villa est ornée de nombreux papiers peints ou trompe-l’œil aux prestigieuses signatures :
Dufour, Zuber, Mader. Le fleuron de cette décoration de source pompéienne est un panoramique installé 
dans l’escalier représentant la campagne d’Italie de Napoléon. « Une pièce unique » selon Claude Darbon. 
La presque totalité des éléments de décors d’origine, parquets et bas-reliefs notamment, sont encore en place, 
tout comme le mobilier d’Empire sauvé in extremis (lire par ailleurs). 
Il existe une dizaine de maisons en France inspirées par le génie architectural de Palladio, mais plusieurs sont en ruine ou ont été remaniées.
La villa de Syam est la seule à être restée dans son jus. Une chance liée en grande partie à la faible occupation du lieu au cours du XXe  siècle. 
En 1903, la petite fille de Jobez s’est mariée avec le fils aîné du président de la République, Sadi Carnot. 
Le couple habitait le château de la Rochepot, en Bourgogne. La villa palladienne est devenue leur maison de vacances. 
Une situation qui a perduré les générations suivantes. « C’est pourquoi les tapisseries sont dans un tel état de conservation.
Elles sont restées dans l’obscurité. L’autre chance, c’est qu’il y a ici un chauffage de style romain qui
permet de ventiler toutes les pièces, toute l’année », résume Claude Darbon, qui ouvre la villa au public de mai à octobre.
« Nous organisons également des concerts lyriques, et nous louons cinq chambres d’hôtes » ajoute-t-il. 
Une manne qui permet notamment de poursuivre l’entretien de cette bâtisse classée monument historique depuis 1994.
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MessageSujet: Re: Curiosités:Dormir dans une vache !   Curiosités:Dormir dans une vache ! Icon_minitimeLun Mai 20 2019, 16:52

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Élections : tenue d’un bureau de vote

« Quelle est la composition d’un bureau de vote ? 

Plusieurs membres d’une même famille peuvent-ils en faire partie et occuper la fonction de scrutateurs ?

Une rémunération est-elle versée pour la permanence assurée le jour de l’élection ?

Quel est le rôle de chacun ? »

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Chaque bureau de vote est composé d’un président, qui peut être le maire, l’un de ses adjoints, 
l’un des conseillers municipaux ou un électeur de la commune désigné par le maire. 
Assisté des autorités civiles et militaires, il dispose d’un pouvoir de police. 
Il y a au moins deux assesseurs, chargés notamment de tenir la liste d’émargement et de tamponner la carte électorale. 
Chaque candidat ou liste de candidats peut désigner un assesseur et un seul parmi les électeurs du département. 
Des assesseurs supplémentaires peuvent être désignés par le maire parmi les conseillers municipaux puis, le cas échéant, 
parmi les électeurs de la commune. Enfin, un secrétaire, choisi parmi les électeurs de la commune, rédige le procès-verbal.

Placés sous la surveillance des membres constituant le bureau de vote, 
les scrutateurs ont pour mission de surveiller le dépouillement des enveloppes. 
Les électeurs peuvent également assister à cette opération. 
Les scrutateurs sont désignés par le maire parmi les conseillers municipaux et les électeurs présents. 
Les candidats ou les listes en présence peuvent les nommer en communiquant leurs noms, prénoms et dates 
de naissance au président du bureau au moins une heure avant la clôture du scrutin. 
Ils sont affectés aux tables de dépouillement de telle sorte que la lecture des bulletins et l’inscription des suffrages soient, 
autant que possible, contrôlées simultanément par un scrutateur de chaque candidat ou de chaque liste. 
En fonction du nombre de votants recensés, le président du bureau organise une ou plusieurs tables de dépouillement,
comportant quatre scrutateurs au moins. En aucun cas, les scrutateurs désignés par un même candidat ou une même liste ne doivent être groupés à une même table.

Aucune disposition réglementaire n’interdit à plusieurs personnes d’une même famille d’être membres d’un même bureau de vote, 
même en tant que scrutateurs. Les membres des bureaux de vote ainsi que les scrutateurs ne sont pas rémunérés. 
Leur participation au déroulement des opérations de vote, tout comme le vote lui-même, constitue un engagement civique.
Par ailleurs, aucun texte légal ne donne la possibilité au maire de leur verser une indemnité.
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