C’est une tradition : lors de la cérémonie d’intronisation du nouveau chef d’Etat, 21 coups de canon sont tirés depuis l’esplanade des Invalides.Sarko y a eu droit aussi .
Une tradition monarchique
Cette pratique date de l'Ancien Régime. Sous la monarchie, 101 coups de canon étaient tirés pour annoncer la mort du Roi et l’intronisation de son successeur. C’est le général de Gaulle qui, en 1958, décida de modifier cette coutume, sans pour autant la supprimer. Des 101 coups royalistes ne subsistent aujourd’hui que 21 tirs républicains.
Sous la Ve République, seulement deux présidents ont refusé que des coups de canons soient tirés à leur honneur. François Mitterrand en 1988 et Jacques Chirac en 2002
Le choix du nombre n’est pas anodin. Il remonte au XIVe siècle alors que le canon commence à devenir une arme courante. Sur les bateaux de guerre, la coutume veut que l’on tire sept coups de canon. Le chiffre 7 est notamment choisi pour sa symbolique religieuse : dans la tradition judéo-chrétienne, Dieu a créé le monde en sept jours. Puis la technique évolue et progressivement, les armées de terre arrivent à tirer trois coups de canon pour chaque coup tiré en mer. 7 x 3 = 21. C’est donc 21 coups de canon qui seront finalement tirés.
Voilà pourquoi le pape était au Portugal ,pour deux canonisations .
En 1917, dans le contexte tragique de la Première Guerre mondiale et d'un gouvernement portugais anti-clérical, Francisco (9 ans), Jacinta (7 ans) et leur cousine Lucia dos Santos (10 ans), bergers pieux et illettrés d'un village isolé, affirmèrent que Marie leur était apparue à six reprises tous les 13 du mois, à partir de mai. Selon leurs propos, la mère de Jésus leur aurait aussi confié trois "secrets".
Miracle ou hallucinations collectives ?
Les enfants furent considérés par les autorités locales comme des perturbateurs de l'ordre public, au point d'être mis brièvement au cachot, avant d'être libérés sous la pression populaire.