Le 8 septembre 1855, jour de la fête de la nativité de la Vierge, le général Pélissier est vainqueur durant la guerre de Crimée au siège de Sébastopol.
En signe de gratitude, il conseille à l’évêque du Puy-en-Velay, Mgr de Morlhon, de solliciter auprès de l’empereur Napoléon III quelques-uns des canons pris à l’ennemi pour construire la statue que le diocèse du Puy souhaite dédier à Notre-Dame de France.
Sculptée par Jean-Marie Bonnassieux, la statue, réalisée en fonte de fer à partir des 213 canons pris aux russes à Sébastopol, est édifiée entre 1856 et 1860. La Vierge debout, reine (la couronne) du ciel (les étoiles) et de la terre (l’hémisphère sous ses pieds), symbolise la victoire du Bien sur le Mal (le serpent qu’elle écrase). Elle présente la ville à son fils pour qu’il la bénisse. Le statuaire Bonnassieux dut mettre l’enfant sur le bras droit de la Vierge, élément inhabituel dans la statuaire, permettant à l’Enfant de bénir la ville sans cacher le visage de sa mère.
Le Rocher Corneille d’origine volcanique qui culmine à 757 mètres d’altitude et à 132 mètres au-dessus de la ville, est couronné par la statue monumentale de Notre-Dame de France. Elle mesure 16 mètres (22,70 m avec le piédestal) pour un poids total de 835 tonnes (110 tonnes pour la statue, 680 T le piédestal en pierre et 45 T son revêtement en fer).Et un copié collé.