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Ce château fort, perché sur un piton rocheux façonné par les glaces (glacier d’Argelès, voici 50 000 ans), domine la ville de Lourdes. Gaulois, Romains, Barbares et Maures fortifient tour à tour ce site qui verrouille l’accès aux sept vallées montagnardes du Lavedan, dans les Hautes-Pyrénées.
En 778, Charlemagne assiège la forteresse occupée par les Sarrasins dont le chef est un certain Mirat. Les vivres des assiégés vinrent à manquer…La légende veut qu’un aigle ait laissé tomber une truite du gave de Pau aux pieds de Mirat. Le rusé sarrasin la porte au chef des Francs, aux fins de lui faire croire qu’il est abondamment pourvu en vivres. Et d’ajouter « J’en ai vingt mille encore en citerne au château ». Et ça marche ! Charlemagne tombe dans le panneau et s’apprête à lever le siège. Mais Turpin, évêque du Puy-en-Velay, qui accompagne les Francs, se doute que quelque chose cloche dans cette affaire. Pragmatique, il voit là l’occasion d’augmenter son cheptel tout en diminuant celui de la concurrence. Il tient donc à Mirat à peu près ce langage « Voilà, tu conserves la place mais tu te convertis au christianisme ! » Touché par la grâce mais surtout affamé, Mirat accepte et reçoit le baptême sous le nom de Lorus. Le château, appelé Mirambel, prend alors le nom de Lorus. Et c’est ainsi que Lorus devint Lourdes