Bonsoir ROSIE
La licorne de Saint-Lô
Saint-Lô (ou Saint-Laud) est une commune française de 19 092 habitants1, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. Bien qu'elle soit la deuxième plus grande ville de la Manche après Cherbourg, elle demeure la préfecture et le chef-lieu du département. Elle est également chef-lieu d'un arrondissement et de deux cantons (Saint-Lô-Est - Saint-Lô-Ouest).habitants sont appelés Saint-Lois(es). Les noms de Laudois(es), Laudien(ne)s ou Laudinien(ne)s sont également cités2.Ville martyre de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Lô fut décorée de la Légion d'honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée par Samuel Beckett3. La licorne saillante d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or La licorne, symbole de la pureté, serait dans ce blason une simple évocation de l'élevage et du commerce des chevaux. Patrie présumée de Saint Laud ou Lô, évêque de Coutances, dont les reliques y furent déposées, la ville, importante place forte, eut à subir de nombreux assauts : par les Normands, par Geoffroi Plantagenêt, comte d'Anjou, en 1142, par le roi Philippe Auguste en 1204, par les rois d'Angleterre, Edouard III en 1346 et Henri V en 1417, par le roi Charles VII en 1449. Après les guerres de religion la baronnie de Saint Lô appartint aux Matignon et à leurs héritiers, les princes de Monaco qui en conservent le titre. En cet été 1944, la ville fut presque complètement détruite. La ville de Saint-Lô a été nommée dans l'ordre national de la légion d'honneur au grade de chevalier par le Président de la république Vincent Auriol. Cette nomination comportait l'attribution de la croix de guerre avec palme. Saint-Lô fût l'image de l'abnégation réfléchie et restera par le souvenir de ses nombreux morts et de ses otages tragiquement tués dans leur prison, l'exemple du sacrifice commun pour le triomphe d'un même idéal. La ville a subit dans la nuit du 6 au 7 Juin 1944 un bombardement tellement massif que ses habitants ont pu se considérer comme citoyens de la capitale des ruines. (V. Auriol). La ville fut totalement libérée le 25 juillet 1944 Le premier bombardement eut lieu le 6 juin à 19 h 55 touchant plusieurs établissements et services publics (Banque de France, Prison, mairie, gendarmerie, archives, Bon Sauveur) ainsi que le bas de la rue Dagobert, la rue de la Marne et la rue Havin. 7.000 hommes furent tués ou blessés pour délivrer la ville
Amicalement
Jean-Yves