Pensez-y avant de vous remplir la panse !

Si les vaches s'en mêlent !!!!!

Tu as le chic pour nous mettre en appétit ,je me suis régalée ce midi ,la compagne de notre grand nous avait fait des crosnes(qu'elle a cultivé elle même )  et une purée de topinambours (cultivé elle même aussi ) juste écrasé à la fourchette un régal .

Que ça !!!!!!

Ben non ,tournedos dans le filet ,je te dis que ça moi qui n'aime pas la viande rouge ,je me suis régalée ,et elle nous a fait une glace maison au nougat ,miam .

Ah bon !!!!

Sans rire les crosnes je conseille ,elle les fait cuire 5 mn à l'eau et ensuite elle les fait revenir avec une légère noix de beurre .

Ben voui mais elle a un truc pour les nettoyer les crosnes????,car c'est ch**** à gratter.....

Comme ils sont  de son jardin ils étaient fort sales ,elle a passé 1 h m'a t-elle dit à les nettoyer à la brosse à dent .

Les crosnes c'est délicieux. Une année j'en ai au jardin cultiver dans une terre sableuse pour avoir moins de problèmes de nettoyage, les topinambours donnent des gaz intestinaux, mais c'est bon.

Un tournedos ,c'est dans le filet obligatoirement .Les crosnes ,bof ,quant aux topinambours ,cela rappelle la guerre et les privations .

Je me rappelle surtout des rutabagas cuit avec un morceau de lard gras.

Je n'osais rien dire de peur de passer pour difficile, mais je vois que Michel a la même appréciation que moi sur les crosnes et topinambours. Par contre le tournedos, là oui, c'est excellent.

Je viens de chercher l'origine du tournedos .

le tourne-dos, tel qu’il s’écrivait à l’origine, c’était une personne lâche, un couard, un poltron. Il a beau prendre le pseudonyme de chateaubriand lorsqu’il dépasse les 150 grammes, à l’origine, le mot se moquait de ceux dont le premier réflexe, face à l’adversité, était de… montrer son dos.Et comme si ces origines de pleutre ne suffisaient pas à écorner la puissance supposée de cette pièce de bœuf, le mot a connu un destin encore plus douteux… chez les poissonniers. Au 18^ième siècle, exposer à tournedos signifiait présenter le poisson avarié dans un sens contraire à celui d’habitude. Cela permettait de différencier la marchandise qui s’était, disons… lassée d’attendre sur l’étal ! Entre lâcheté et fraicheur douteuse, nous voilà exilé