un jeu de mots !

pompe éculée de théâtre ,mais il peut aussi vous pomper l'air ....

Brigadier .

non pas le bâton...... :lol!:

Cothurne et coturne.

Et pourquoi "pomper l'air" ?

Un coturne (co-turne) , c'est un copain de chambrée, et donc ça peut parfois agacer (ou, familièrement, "pomper l'air" )

Je reprends l'expression : capilotracté.

   Christian...et bonne explication!!!

 

   Christian

En pension ,j'avais une chambre individuelle mais les trois premiers mois j'ai partagé une chambre avec deux coturnes terrifiants ,l'un rotait à volonté et l'autre "pétait" à volonté (un disciple de Joseph Pujol ) ,un enfer .J' avais oublié cet épisode de ma vie et le mot coturne m'a fait remonter tout cela à la surface .Une sorte de madeleine de Marcel trempée dans le tilleul de tante Léonie à Combray ?

Moi j'ai eu droit pendant 4 ans à des dortoirs de 50 places où l'on aurait presque entendu voler une mouche. Après cela, les dortoirs du service militaire, c'était de la "gnognotte"

Donc j'ai eu de la chance d'avoir une chambre individuelle comme tout le monde je le précise ,dans un lycée d'état .N'ayant pas effectué de service militaire ,je n'ai pas eu la chance de connaitre les finesses de la vie militaire .Je n'ai fait qu'un an de préparation sous la férule de l'adjudant Yvert qui était un brave homme ,il y a déjà 53 ans ,mazette .

Tu as été "interne" Christian....J'ai eu l'occasion d'entrevoir les dortoirs des filles d'après guerre     .Pas le droit de parler....Pas davantage au réfectoire .....pas de retour chez les parents toutes les fins de semaine,promenades du jeudi en rang et en silence....Je me demande comment mes compagnes internes ont pu survivre à tout ça!!!

Eh oui, j'ai été interne de la 4ème à la terminale. En 4ème et en 3ème, la pension était à moins de 5 km du domicile de mes parents, avec ramassage scolaire au pied de la maison, mais comme ma soeur avait souhaité être interne, mes parents m'ont mis également à l'internat pour ne pas faire de jaloux. J'en ai voulu à ma frangine car moi, je n'étais pas du tout volontaire.