La poire d'angoisse n'est pas un fruit effrayant mais un instrument de torture dont les origines remontent au Moyen Âge. Introduite dans la bouche, la vulve ou l'anus (suivant l'endroit où l'on avait péché) et pouvant augmenter de volume, elle étouffait les cris des suppliciés qui pouvaient troubler les juges, lors de l'Inquisition. Cette invention pouvait être un objet tel la guillotine ou le lethane, un ustensile de peine de mort. Introduit dans l'orifice buccal, et empêchant l'alimentation, les personnes condamnées à porter ceci, était vouées à mourir de faim... Parfois, à la poire d'angoisse était ajouté un certain nombre de sévices. Empêchant le patient d'hurler, les bourreaux pouvaient travailler sans souci d'abîmer leur audition et donc pratiquer le dépeçage, la cuisson, ou utiliser des animaux pour ajouter à la souffrance.
[poire d'angoisse] Je vais vous transmettre ici l'histoire de la première utilisation de la poire d'angoisse que j'ai trouvée sur le site : France pittoresque.com :
"Cet instrument était une sorte de petite boule, qui, par de certains ressorts intérieurs, venait à s'ouvrir et à s'élargir, en sorte qu'il n'y avait moyen de la refermer ni de la remettre en son premier état qu'à l'aide d'une clef, faite expressément pour ce sujet.
Le premier qui éprouva cette maudite et abominable invention, ce fut un gros bourgeois riche et opulent des environs de la place Royale, nommé Eridas. Un jour où il était seul en sa maison avec son homme de chambre et son laquais, Palioli vint frapper à sa porte, accompagné de trois autres vauriens comme lui. Le laquais, croyant que ce fussent quelques gentilshommes, alla avertir son maître, qui était encore dans le lit, et les fit entrer dans la salle ; comme ils restèrent là quelque temps, ils se conseillèrent par ensemble ce qu'ils devaient pratiquer en ceci.
Les uns voulaient tuer le bourgeois, les autres non. Sur cette contestation Eridas arrive et leur demande ce qui leur plaisait ; Palioli le prend par la main, et le tire à quartier avec ces mots enflés de blasphème et jurement étranges : « Monsieur, il faut nécessairement que je vous tue, ou que vous nous donniez ce que nous vous demandons : nous sommes pauvres soldats, qui sont contraints de vivre de cette façon, puisque maintenant nous n'avons autre exercice. »
Le bourgeois surpris pensa crier au voleur ; mais à l'instant les trois autres accoururent, et l'empoignant lui firent ouvrir la bouche et lui mirent leur poire d'angoisse dedans, qui en même temps s'ouvrit et se délâcha, faisant devenir le pauvre homme comme une statue béante et ouvrant la bouche sans pouvoir crier ni parler que par les yeux. La poire d'angoisse
Ce fut alors que Palioli prit les clefs de sa pochette et ouvrit un cabinet où il prit deux sacs de pistoles ; ce qu'ayant fait à la vue même du bourgeois, Dieu sait quelle angoisse Eridas eut, et quelle tristesse de voir ainsi emporter son bien sans pouvoir sonner mot, outre que l'instrument lui causait une grandissime douleur ; car plus il tâchait à le retirer et l'ôter de sa bouche, plus il l'élargissait et l'ouvrait, en sorte qu'il n'avait à faire autre chose que prier de signes lesdits voleurs de lui ôter ce qu'il avait en la bouche ; mais, lui ayant rendu les clefs de son cabinet, ils s'en allèrent avec son argent.
Eridas, les voyant dehors, commença à aller quérir ses voisins, et leur montra par gestes qu'on l'avait volé ; il fit venir des serruriers qui tâchèrent à limer ladite poire d'angoisse, mais plus ils limaient et plus elle lui faisait de tourments ; car même en dehors il y avait des pointes qui lui entraient dans la chair. Il demeura dans cet état jusqu'au lendemain.
Or comme la cruauté ne loge pas toujours dans un esprit, un des quatre voleurs persuada ses compagnons qu'il ne fallait pas être cause de la mort d'Eridas. Ce dernier reçut la bienheureuse clef et une lettre ainsi conçue :
Monsieur, je ne vous ai point voulu maltraiter, ni être cause de votre mort. Voici la clef de l'instrument qui est dans votre bouche, elle vous délivrera de ce mauvais fruit. Je sais bien que cela vous aura donné un peu de peine, je ne laisse pas pourtant d'être votre serviteur."
La Poire d'angoisse est donc un instrument de torture abominable, je pense que vous l'aurez compris, mais en étant un peu créatif, nous pouvons lui découvrir des aspects moins horrible :
_Le chien des voisins aboie, il est 4 heure du matin et vous vous levez dans deux heures, que faire ? Dans cette situation, deux solutions sont envisageables : Vous pouvez sauter hors de votre lit, et introduire dans la bouche du chien l'objet en question, le rendant donc aphone ; soit vous attendez le matin, et, bien énervé, introduisez la poire de l'angoisse dans l'anus du cabot ; à votre retour du travail, le chiens sera tellement épuisé qu'après lui avoir ôté l'objet de ses souffrances, il dormira comme un loir et vous laissera en paix pour la nuit...
_Vous pouvez également fermez la poire en emprisonnant en son centre les ingrédients de votre choix puis le laissant agir quelques minutes dans l'eau chaude, vous obtiendrez un succulent thé !
Voilà qui vous fait à présent une super idée cadeau pour noël, une communion, un baptême, hanouka, ou à un aniversaire. A offrir à tout vos amis, vos neveux, grand parents ou belle mère. Vous ferez des heureux à coups sûr mais surtout n'oubliez pas : soyez créatif !! =D
à ton avis Valérie qui a trouvé ?