Très bien documenté l'article vers lequel renvoie le lien de Valérie!
J'ajouterai que de nombreux abus ont été faits avec le beaujolais nouveau, et que certains producteurs et négociants indélicats faisaient un peu tout et n'importe quoi pour vendre. Depuis quelques années le marché s'est quelque peu épuré, même s'il subsiste encore des brebis galeuses, particulièrement du côté du négoce.
Par contre le revers de la médaille avec le beaujolais nouveau, c'est que les consommateurs ont finis par se figurer que les vins du beaujolais, ça se résumait au "nouveau", vin léger, très parfumé, et à consommer rapidement, en oubliant que beaujolais peut aussi être un vin de garde, beaucoup plus corsé.
Le Beaujolais a été une région prospère grâce à son vin, et en particulier le beaujolais nouveau, pendant au moins 30 ans (1970 à 2000 environ).
Depuis la loi Evin, la mal nommée, les affaires ont chuté à un point tel que maintenant la majorité des viticulteurs peinent à vivre de leur travail, et doivent agrandir sans cesse leurs exploitations, pour, au final, vivre comme des smicards. La surface de vigne qui avait énormément progressé est en train de fondre à vue d’œil du fait de l'abandon de la profession par certains et du non renouvellement des exploitants qui partent en retraite (chose qui aurait paru impensable, il y a 10 ou 15 ans).