je ne m'attendais pas à trouver de l'érotisme dans un cimetière.... :lol!:
http://www.flickr.com/photos/
La dame de mes pensées
Oh! toi ma belle amie, pleine de complaisance,
que tu sois d'Italie, d'Angleterre ou de France.
Il n'est de sculpteur grec, ou peintre de Florence.
Qui avec tout son art, et son œuvre, et sa science.
Puisse offrir à mes yeux, exprimer à mon âme,
ce que tu es pour moi, mon ange, ma mie, ma dame.
Car tu n'existes pas, il me faut bien le dire.
Je ne t'ai jamais vue, cela te fait sourire.
Je te connais pourtant, et je t'ai fait la cour.
Dans mes rêves la nuit, dans ma pensée le jour.
Une femme parfaite, cela n'est pas possible.
Car s'il en était une, elle servirait de cible.
Aux Éros de tout lieu. Et ton cœur mille fois
de flèches transpercé.
Ne battrait plus pour moi,
dame de mes pensées
Je te cacherais donc, couverte d'un linceul.
Tout en haut d'un donjon, comme une jouvencelle.
Que son seigneur jaloux veut garder pour lui seul.
De peur qu'à son retour, elle ne soit plus pucelle.
Dès qu'il m'en prend l'envie, en moins d'une seconde.
Je saute sur ma tour, ou tu m'attends, Joconde.
Si je me sens patient, je baiserais ta main.
Ou si ne le suis pas, je te prendrais de suite.
Quelquefois, tu es vierge, et quelquefois putain.
Ta chevelure est blonde, ou brune, ou bien châtain.
Je ne veux pas de rousse, car il est bien connu.
Qu'elles ont à l'ordinaire un fichu caractère.
Je ne mettrais donc pas de rouge en ta crinière.
Tes cheveux cette nuit, je les mettrais en tresse.
Te faisant à l'image de quelque déesse.
descendue de son ciel, pour aimer un humain.
Chérie viens dans mes bras, il faut que je t'embrasse.
Ta lèvre qui se gonfle, fait gonfler ma lèvre.
Et autre chose aussi, laissons la phrase brève.
De peur que quelque prude, en lisant s'embarrasse,
et s'émeuve à savoir que chapon ne suit pas.
Mais toi tu le sais bien, et ne t'en émeus pas.
Ton sein n'est pas trop lourd, je ne veux pas te traire.
Nor n'est-t-il trop petit, mi figue mi raisin.
Il est juste à mon goût, fait exprès pour me plaire.
Il est ferme et bien rond, a forme de ma main.
La pointe en est aiguë, et comble de délice,
elle laisse sur ma lèvre une saveur d'épice.
Tu dois être princesse d'une île des tropiques.
J'en respire sur ton ventre, les senteurs érotiques.
Mais ta croupe est d'albâtre, regarde-moi coquine.
Qui t'a donné permis de te teindre en rouquine.
Portez-la sur la place. Liez-la au gibet.
Je te ferais donner, non. JE te donnerais.
Tant de coups de fouet,
que lorsque ta chemise,
tombera en lambeaux,
comme une autre chemise.
T'enlèverais la peau.
Mais non, ne pleure pas, allons c'était pour rire.
Chérie regarde moi, et fais-moi un sourire.
Car tu n'es maintenant, qu'une petite enfant.
Tu est bien fatiguée, a bien joué ton rôle.
Ta tête s'alourdit au creux de mon épaule.
Et je vais te border dans ton petit lit blanc.
Qui seras-tu, plus tard.
Bergère ou bien catin ?.
Si j'en rêve ce soir,
je le dirai demain.
André Quain
Mais au final, je ne sais toujours pas qui est cette dame mystérieuse