Voilà ce que j'ai trouvé dans le site officiel de la Paroisse :
"La Paroisse de Fontainebleau est de fondation relativement récente. A l'origine, le hameau construit autour du château royal dépendait de la très ancienne paroisse d'Avon, desservie par les Trinitaires, religieux installés à proximité du château.
Ce n'est qu'au début du XVII ème siècle, sous le règne de Louis XIII, qu'une église fut construite pour desservir ce que l'on appelait le bourg. Il fallut attendre 1611 pour que Fontainebleau fût érigé en paroisse, desservie par les prêtres de la Mission (les lazaristes) congrégation fondée par Saint Vincent de Paul.
L'église Saint Louis a donc été édifiée entre 1611 et 1614 ; elle a été très remaniée sous le Second Empire : c'est de cette époque que datent la façade principale, la façade du transept sur la rue Grande et aussi, création originale, la chapelle de la Vierge, en prolongement de l'abside.
L'intérieur est entièrement peint - pilastres et entablements dans la nef et le chœur, motifs ornementaux à la voûte - décor dont la conception, à travers les reprises successives, remonte bien au XIIème siècle.
Au transept gauche, on trouve une peinture de Quentin Varin, "la guérison du paralytique", datée de 1624, provenant du retable qui se trouvait dans le chœur jusqu'à la révolution.
C'est à cette époque que fut installé, en lieu et place de ce retable, le très beau maître-autel provenant de la chapelle de la Trinité du château, avec son tabernacle aux motifs en bronze doré de François Girardon, daté de 1678.
Dans le chœur même, un autel de bois de l'ébéniste J.S. Brunet, vient d'être bénit par notre évêque, à l'occasion du grand Jubilé de l'an 2000.
La Chapelle de la Vierge, édifiée sous le Second Empire, est garnie d'un bel ensemble de vitraux consacrés à Marie. L'autel et le tabernacle paraissent avoir été ceux du maître-autel avant la révolution. Ils sont surmontés d'une statue du XIVème siècle, Notre Dame de Franchard, qui décorait autrefois un ermitage situé en forêt. Sauvée à la révolution par un paysan, elle fut recueillie par les filles de la Charité qui la garderont à l'école Sainte Marie, jusqu'à leur départ de la ville en 1982. Ce précieux témoignage d'une ferveur qui a traversé les siècles fut alors donné à la paroisse."
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