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Être en léger surpoids serait bon pour la santé et réduirait les chances de mourir de certaines maladies. C'est l'une des conclusions d'une étude publiée dans le Journal of the american medical association (JAMA) sur l'IMC (indice de masse corporelle) et son influence sur la mortalité.

Mais attention, car qui dit surpoids ne dit pas obésité. En effet, l'étude conclut également, comme toutes les autres études sur le sujet, que l'obésité, en revanche, aggrave sérieusement les risques de succomber à certaines maladies, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires.

L'article se base en fait sur l'analyse de 97 études portant sur 2,88 millions de sujets à travers le monde. En compilant toutes les données de ces études, les chercheurs ont conclu que les personnes ayant un IMC supérieur à la moyenne, c'est à dire compris entre 25 et 30, sont moins exposées que les personnes présentant un IMC normal, c'est à dire compris entre 18,5 et 25.

Interrogé par Europe 1, le professeur Frédéric Saldmann, nutritionniste et cardiologue à l'institut George Pompidou de Paris, va encore plus loin. Selon lui, l'endroit où se situe la graisse a aussi son importance. "Quand la graisse est située sur le ventre, ça augmente significativement les risques cardio-vasculaires. En revanche, quand la graisse se trouve dans les fesses, ça n'augmente pas les risques. Une étude a même montré que des fesses rebondies permettaient de lutter contre les risques cardio-vasculaires !"