Il est revenu ,nous en avons entendu parler par chez moi .

On avait perdu la trace des restes ce petit-fils d'un personnage bien connu de vous , il est nommé comme son père abbé commendataire (abbé laïc) mais il n’est pas homme d’église (l’abbé régulier était le fils d’une sœur de sa mère).

Est-ce Nithard de Ponthieu (793 - 842) fils de Berthe et de Charlemagne ?

Je vois que rien ne vous résiste .


Depuis 1989, on avait perdu la trace des restes de Nithard, petit-fils
de Charlemagne, inhumé à l'abbaye de Saint-Riquier, dans la Somme.

Ces
restes étaient partis pour analyse dans un laboratoire parisien et
avaient disparu. Ils viennent d'être retrouvés et seront officiellement
remis au maire de Saint-Riquier le vendredi 9 mars à 11heures 2012 en
l'église abbatiale.

Grand esprit de son temps, rédacteur du
premier acte de gouvernement européen, Nithard de Ponthieu ne pouvait
pas rester, après mille ans, exilé loin de ses terres.

Le 17 juin
1989, le professeur arrageois Honoré Bernard, archéologue et
historiographe de l'abbaye de Saint-Riquier, aidé de deux étudiants,
soulevait fébrilement les deux morceaux fendus qui couvraient le
sarcophage d'un homme du IXe siècle.

Selon les écrits anciens, et
notamment la chronique d'Hariulf, au XIIe siècle, c'est à cet endroit,
devant l'entrée de l'abbatiale, qu'avait été inhumé Nithard, petit-fils
de Charlemagne, fils de Berthe et d'Angilbert.

Exhumés une
première fois au XIIesiècle, les restes de cet abbé de Saint-Riquier
avaient été roulés dans un tissu précieux, dont il restait quelques fils
d'or.

Deux cupules crâniennes étaient posées l'une dans l'autre;
l'une était marquée d'un coup d'épée, ainsi que l'avait déjà décrit
Hariulf.

Nithard, abbé, chroniqueur et soldat, rédacteur du
célèbre Serment de Strasbourg (842) avait en effet été tué, en 844, d'un
coup d'épée sur le crâne alors qu'il combattait les Aquitains

Il en a mis du temps à rentrer chez lui !

Le serm« Pro Deo amur et
pro christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in
quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre
Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra
salvar dift, in o quid il mi altresi fazet, et ab Ludher nul plaid
nunquam prindrai, qui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit. ent de Strasbourg est considéré comme le premier texte en langue française .Ce texte figure au début de tous les manuels de littérature .

c'est pourtant plus proche du latin que du français actuel