Bonjour ROSIE
c'est l'ancre de l'Amoco Cadiz en 1978
16 mars 1978 : l’Amoco-Cadiz provoque la marée noire du XXe siècle
ll y a trente ans, l'Amoco-Cadiz se fichait sur les rochers de Portsall. Entrainant une marée noire sans précédent et un marathon judiciaire à Chicago.
C'est l'énorme goutte qui fera déborder la colère. Quand le 16 mars 1978, l' Amoco Cadiz vient s'éventrer sur les rochers de Portsall (Finistère) et vomit sa cargaison de 220 000 tonnes de pétrole sur près de 400 kilomètres de côtes, les Bretons ont déjà vécu trois marées noires (le Torrey-Canyon en 1967, l'Olympic-Bravery et le Bohlen en 1976). Et accumulé des tonnes de rancoeur. Cette fois, ils ne laisseront rien passer.
Dès le lendemain de la catastrophe, ils s'organisent et s'engagent dans un combat que beaucoup jugent à l'époque insensé. Balayant les réticences de l'Etat, piétinant leurs divergences politiques, près d'une centaine de communes du littoral souillé, finistériennes et costarmoricaines, de droite et de gauche, se lancent dans une épopée judiciaire à Chicago, le fief de la compagnie Amoco, alors dénommée Standard Oil of Indiana. A leur tête, il y a le sénateur-maire CDS de Ploudalmézeau, Alphonse Arzel, paysan léonard roublard et enjoué, qui sait comme personne galvaniser ses troupes. Et le tempéré Charles Josselin, président socialiste du conseil général des Côtes d'Armor. Jusqu'en 1992, les Bretons vont ferrailler de l'autre côté de l'Atlantique. Les dédommagements n'atteindront pas les sommes espérées mais Amoco est déclaré coupable.
Amicalement
Jean-Yves