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 Bonjours & Bonsoirs août 2019

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MessageSujet: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 01 2019, 00:00

 
 
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Août  est le huitième mois des calendriers grégorien et julien.
 
Le mot « août » se prononce [u] ou [ut]
 
Il y a aussi deux autres prononciations, [a.ut] et [a.u], qui sont moins tolérées.
 
Les deux graphies « août » et « aout » sont maintenant correctes,
 
néanmoins le rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques recommande l'utilisation de la graphie « aout », sans accent circonflexe.
 
Malgré cela, l'orthographe avec accent est prépondérante, et encore largement utilisée.
 
Dans le Ruralium commodorum opus de Pierre de Crescent, premier traité d’agriculture écrit depuis l’Antiquité,
 
le mois d'août est symbolisé par le battage du blé au fléau.
 
Historique
 
Son nom vient du latin Augustus, nom donné à ce mois en l'honneur de l'empereur romain Auguste en 8 av. J.-C..
 
Avant lui, dans l'ancien calendrier romain, août était le sixième mois de l'année et portait le nom de sextilis (de sextus, sixième)7.
 
Traditions et superstitions
 
Traditions religieuses
 
Dans la religion catholique, le mois d'août est le mois du cœur immaculé de Marie, qui est intimement uni au Sacré-Cœur du Christ présent dans l'Eucharistie.
 
Parmi les Guanches des îles Canaries, le mois d'août a reçu au nom de Beñesmer ou Beñesmen,
 
qui était également le festival de la récolte qui a eu lieu ce mois-ci.
 
Dictons du mois et interprétations
 
Ces dictons traditionnels parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l'hémisphère nord :
 
« s'il tonne en août, grande prospérité partout, mais des malades, beaucoup », « au mois d'août, femmes,
 
retirez-vous », « quand l'août est bon, abondance en moisson», « fais provision de confiture en mai et août ».
 
Divers
 
De nombreuses voies, places ou sites de pays francophones contiennent une date du mois d'août dans leur nom.
 
L'utilisation du nom du mois, sans date particulière, est plus rare :
 
Ce mois a également donné son nom à l'aoûtat, une larve d'acarien provoquant des démangeaisons et allergies à cette période ;
 
ou en fonction des régions, à des moustiques, libellules et autres insectes volants qui pullulent en fin de mois.
 
En France, le substantif aoûtien  désigne une personne prenant des vacances en août.
 
En 8 av. J.-C., l'empereur romain Auguste décida d'ajouter un jour au mois d’Août, qui porte son nom, pour en avoir 31,
 
soit autant que le mois de Juillet, qui lui était appelé ainsi en l'honneur de Jules César.
 
Ce jour a été soustrait au mois de février, qui à l'époque était le dernier de l'année.
 
 
 
Bonjours & Bonsoirs août 2019 379 Bonjours & Bonsoirs août 2019 Aout-v10


Dernière édition par Roberto36 le Dim Sep 01 2019, 00:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 01 2019, 00:01


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Rigolette nantaise :
le bonbon et son histoire
(Source : France Bleu)
 
C’est à Nantes, plateforme incontournable de la confiserie, que fut créé en 1902 l’authentique bonbon la « Rigolette ».
Pour l’anecdote, c’est l’Italie qui a donné son nom à la friandise : inspiré de l’opéra de Verdi Rigoletto,
le nom Rigolette était celui du chat du confiseur nantais Charles Bohu.
En 1902, Charles Bohu, confiseur installé rue de la Marne, a envie de créer une confiserie plus tendre et plus sophistiquée.
Il imagine alors une coque croquante fourrée d’une marmelade de fruits.
Pour la réaliser, il cuit à la vapeur une fine couche de sucre qu’il étire pendant son refroidissement.
Une pulpe de fruits naturelle cuite dans un sirop servira à fourrer les coques de sucre.
Opération délicate : il ne faudra pas les casser. Cinq parfums déclinent alors les Rigolettes : ananas, cassis, citron, framboise et mandarine.
 
Bonjours & Bonsoirs août 2019 1537
 
Les Rigolettes nantaises
Ce petit rectangle aux bords arrondis peut être brillant ou mat quand il est givré
Le succès est tel que ce magasin se pare d’une devanture en mosaïque bleue et or, aujourd’hui précieux patrimoine de la ville.
Quant à l’enseigne, on peut l’admirer au Musée des Ducs de Nantes en croquant dans une Rigolette.
 
Aujourd’hui, ces bonbons sont toujours fabriqués par les successeurs de Charles Bohu, fidèles à la recette originelle.
Deux parfums complètent les cinq premiers toujours proposés : chocolat et caramel au beurre salé.
On aime les offrir à l’occasion d’un mariage, dans leur jolie boîte ronde métallique, témoin du raffinement gourmand du XIXe siècle.
 
 
Capucine Frey et Atelier de création Grand-Ouest
France Bleu
Accédez à l’article source
 
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 01 2019, 05:05

Pile poil Jeudi!!!! Oups Bonjours & Bonsoirs août 2019 186000272 
Bonjour Roberto !

Bonjours & Bonsoirs août 2019 2783169904 Bonjours & Bonsoirs août 2019 2783169904 Bonjours & Bonsoirs août 2019 2783169904 Bonjours & Bonsoirs août 2019 2783169904 Bonjours & Bonsoirs août 2019 2783169904
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Michel Boisjoly

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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 01 2019, 10:05

Jamais entendu parler de ce bonbon. Il faut dire que je n’ai pas le bec sucré. Je regrette les violettes   ,coquelicots,les petits bonbons en forme de Croissant de lune au parfum de citron et orange.
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 02 2019, 08:18

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Arobase : les moines l’utilisaient
déjà au Moyen Age

Arobase, arobas, arrobe, escargot... en français comme dans toutes les langues la forme de l’@, caractère né au Moyen Age et non à l’orée de l’ère numérique, 
lui vaut des appellations aussi fantaisistes qu’évocatrices. Quelle est son origine et comment fut-il utilisé ?
Les plus petits le surnomment l’ « escargot ». L’arobase, « @ », signe indispensable et désormais universel, est une clef qui ouvre toutes les portes.
Placé entre un nom et un « gmail.com » ou un « yahoo.fr », il nous permet de communiquer avec n’importe qui, pourvu que nous ayons la bonne adresse. 
Ne serions-nous pas surpris d’apprendre que ce caractère a au moins quinze siècles ?

Pour le comprendre, il faut imaginer une époque avant Gutenberg. 
Avant l’apparition d’une technique révolutionnaire qui n’apparaît qu’au milieu du XVe siècle : l’imprimerie.
Une époque où les moines copistes s’attellent au dur labeur de reproduction et d’ornementation, à la main, d’ouvrages religieux. 
Il faut être efficace et rapide. Alors, pour gagner en vitesse, toutes les techniques sont bonnes.

Bonjours & Bonsoirs août 2019 182010

Moine copiste. Illustration extraite de Histoire de France, par Gustave Gautherot (1934)
Selon le linguiste Berthold Louis Ullman, le signe @ provient de la ligature (fusion de deux caractères consécutifs) « du ad latin (à ou vers en français) 
où le a et le d cursifs ont fini par se confondre », peut-on lire sur le site de la Bibliothèque nationale de France. 
Concrètement ? Le d s’enroule autour du a. L’apparition du caractère @ daterait ainsi du VIe siècle.

Une fois sorti des chancelleries médiévales, l’@ resurgit en plein gothique au XIIe siècle. 
On le retrouve dans les comptes des marchands florentins symbolisant une unité de poids ou de mesure, l’amphore, sous la forme d’un a stylisé à la mode florentine. 
Pendant les siècles suivants il fut employé çà et là dans les écritures commerciales ou religieuses.

Mais c’est aux Etats-Unis que son usage s’est vraiment répandu dès le XIXe siècle pour noter le prix unitaire des marchandises. 
« Deux chaises à 20 dollars pièces » se notait « 2 chairs @ $ 20 » et se lisait « two chairs at twenty dollars ». 
L’usage en est resté pour les américains qui lisent toujours « at ». 
Et c’est tout naturellement pour cet usage comptable que ce symbole a fait son apparition sur les claviers des machines à écrire dès 1885.

Lors de l’apparition des claviers informatiques quatre-vingts ans plus tard, le signe avait quasiment perdu son sens.
Mais c’est précisément grâce à cette absence de signification dans le langage courant qu’il fut utilisé par les informaticiens 
comme marqueur logique et inséré dans les caractères informatiques standard (ASCII).

Et, comme le « at » américain pouvait aussi servir à localiser les choses, c’est sans doute pourquoi 
il a été choisi par l’ingénieur américain et inventeur du courrier électronique Ray Tomlinson en 1971 pour indiquer la localisation des serveurs (ou boîtes aux lettres)
de courrier électronique. Rien de plus logique donc à ce que cette préposition ad, transformée en @, soit aujourd’hui utilisée pour distinguer
le destinataire « arthur.dupont » de la messagerie qui l’abrite « gmail.com ». Si l’on devait traduire, cela donnerait : 
Arthur Dupont « à », « vers » ou « chez » gmail.com.

Mais alors pourquoi avoir baptisé ce glyphe « arobase » ? Les explications sont nombreuses. 
Selon la Bibliothèque Nationale de France, arobase serait la déformation de a rond bas (de casse), c’est-à-dire a minuscule entouré d’un rond. 
Un mot que l’on a confondu avec l’unité de mesure espagnole, l’arroba (25 livres espagnoles, soit 11,502 kg), 
elle-même issue de l’arabe ar-roub, signifiant le quart.

Bonjours & Bonsoirs août 2019 2128

Le Petit Robert attribue au caractère @ le nom français « arrobe », également préconisé par la délégation générale à la langue française.
La version française (AFNOR) de la norme ISO-LATIN-1 donne pourtant a commercial mais l’on a reproché à 
ce terme sa connotation mercantile dans le contexte massivement non commercial des débuts d’Internet.
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 02 2019, 08:30

Et voilà !

Savez-vous que lorsque mon doigt reste un peu trop longtemps appuyé sur @ tout mon clavier bascule

ça m'est arrivé aux premiers temps de l'utilisation de mon ordi

Si cela vous arrive,voici le remède

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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 02 2019, 10:59

super super
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Michel Boisjoly

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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 02 2019, 13:01

De même que blue tooth était le nom d’un roi Danois d’il y a 1000 ans.
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeSam Aoû 03 2019, 07:25

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Préjugés d’autrefois : l’ourse et
ses petits, longévité du cerf,
corne de licorne . 1/2
(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1842)

L’OURSE ET SES PETITS

C’était une opinion de l’Antiquité, que c’est en les léchant que la femelle de l’ours donne à ses petits la forme qu’ils doivent avoir. 
Cette opinion s’est conservée, et elle est même devenue proverbiale parmi nous : 
c’est en ce sens que l’on dit d’un homme mal tourné que c’est un ours mal léché.

Quelque étrange que soit cette idée, elle est consignée comme une vérité d’expérience dans Pline, dans Solin, dans Elien ; 
Aristote lui-même ne s’en est pas éloigné. On la trouve aussi dans les poètes, où elle semble moins déplacée.
« Ce qu’enfante l’ourse, dit Ovide, n’est pas un petit, mais une chair mal vivante que la mère façonne en membres en la léchant, 
et qu’elle amène ainsi à la forme qu’elle désire. »

Bonjours & Bonsoirs août 2019 174

Solin cherche à expliquer le fait en l’attribuant à ce que la gestation de l’ourse ne dure que peu de temps. 
« La délivrance de l’ourse, dit-il, arrive au trentième jour : il résulte de cette fécondité précipitée que ses petits demeurent informes. » 
Aristote affirme aussi que l’ourse ne porte que trente jours.

Mais c’est une erreur ajoutée à une autre ; car il est certain que la portée de l’ourse dure, non pas un mois, comme le veulent ces naturalistes,
mais quatre mois au moins. Cette opinion singulière préoccupa les savants de la Renaissance. 
Elle leur paraissait déranger les plans de la nature. 
En effet, prise à la lettre, elle est visiblement absurde : aussi n’eurent-ils pas de peine à s’assurer de sa fausseté.

« Dans la vallée d’Anania, près de Trente, dit Matthiole dans ses Commentaires sur Dioscoride, nous ouvrîmes le ventre d’une ourse que les chasseurs avaient prise, 
et j’y trouvai des petits, non informes, comme se l’imaginent ceux qui se fient plus à Aristote ou
à Pline qu’à l’expérience ou au témoignage de leurs sens, mais ayant tous leurs membres distinctement formés. »

Aldrovande rapporte que l’on conservait dans le Cabinet du sénat de Bologne un ours à l’état de foetus, et que toutes ses parties étaient déjà développées. 
Buffon me paraît avoir touché la véritable source de cette erreur :
il la rapporte simplement à la lourdeur de l’ours, qui paraît encore plus disgracieuse dans les jeunes que dans les adultes.
« Les femelles, dit-il, combattent et s’exposent à tout pour sauver leurs petits, qui ne sont point informes en naissant, comme l’ont dit les Anciens, 
et qui, lorsqu’ils sont nés, croissent à peu près aussi vite que les autres animaux. Ils sont parfaitement formés dans le sein de leur mère, et 
si les foetus ou les jeunes oursons ont paru informes au premier coup d’oeil, c’est que l’ours adulte l’est lui-même par la masse, 
la grosseur et la disproportion des membres ; et l’on sait que dans toutes les espèces le foetus ou le petit nouveau-né est plus disproportionné que l’animal adulte. »

LONGÉVITÉ DU CERF

La longévité du cerf est un sentiment qui a pris naissance dès la plus haute Antiquité.
On le voit par Aristote, qui cherche déjà à le réfuter, et par de fort bonnes raisons, 
c’est-à-dire par la proportion qui doit exister entre la durée de la vie de cet animal et celle de sa gestation et de son accroissement.
Le plus ancien témoignage qui ait servi de recommandation à cette erreur est un texte d’Hésiode.

Ce texte, qui n’est pas très clair, et sur lequel les commentateurs se sont souvent exercés, revient à dire, à ce qu’il semble : 
la vie de l’homme dure quatre-vingt-seize ans, celle de la corneille est neuf fois plus longue, celle du cerf quatre fois plus longue que celle de la corneille, 
et celle du corbeau trois fois plus longue que celle du cerf. Il résulterait de ce compte que la vie du cerf serait de trois mille quatre cent cinquante-six ans.


Mais suivant une autre interprétation, qui se trouve consignée dans Plutarque,
il faudrait simplement conclure de ce passage que le cerf vit trente-six ans, ce qui est en effet à peu près la vérité. 
Pline, ordinairement si disposé à accepter le merveilleux, s’est aussi inscrit contre la déclaration d’Hésiode telle qu’elle se comprend dans son sens apparent.
« Hésiode, dit-il, qui le premier a parlé de la longévité du cerf, a fabuleusement attribué à la corneille neuf fois la vie de l’homme,
qu cerf le quadruple de la vie de celle-ci, au corbeau le triple du cerf, et au phénix ainsi qu’aux nymphes quelque chose de plus fabuleux encore. »

Mais le sentiment des auteurs a eu bien de la peine à prévaloir sur celui du peuple ;
d’ailleurs on peut dire que bien des auteurs se sont faits peuple à cet égard, et ont contribué à accréditer l’erreur. 
On a aussi de tout temps débité à ce sujet des contes qui semblaient donner au préjugé la confirmation de l’expérience.

Pline rapporte qu’un cerf à qui Alexandre lui-même avait attaché un collier fut repris vivant et vigoureux un siècle après la mort de ce prince. 
On dit aussi que sous le règne de Charles VI, on prit, dans le forêt de Senlis, un cerf qui portait un collier avec cette inscription :
Caesar me hoc donavit (César m’a fait ce don). Ce cerf, si l’histoire est vraie, pouvait fort bien venir d’Allemagne,
où les empereurs avaient gardé le nom de César. Mais l’explication en eût été trop simple, et il parut pplus beau de rapporter cet animal à Jules César, 
et d’en faire un témoin de la conquête des Gaules. « Comme le cerf est cinq ou six ans à croître, dit Buffon, il vit aussi sept fois cinq ou six ans, 
c’est-à-dire trente-cinq ou quarante ans. Ce que l’on a débité sur la longue vie des cerfs n’est appuyé sur aucun fondement ;
ce n’est qu’un préjugé populaire qui régnait dès le temps d’Aristote, et ce philosophe dit avec raison que cela ne lui paraît pas vraisemblable. »
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeDim Aoû 04 2019, 07:39

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Bonjours & Bonsoirs août 2019 Dimanc12


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Préjugés d’autrefois : l’ourse et
ses petits, longévité du cerf,
corne de licorne . 2/2
(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1842)

SUR LA CORNE DE LICORNE

Nous ne dirons que quelques mots de la corne de licorne, qui a joui pendant longtemps d’une immense réputation dans la médecine populaire :
il faudrait en effet, pour traiter convenablement cette question, entrer dans la discussion de l’existence de la licorne, ce qui à soi seul ferait le sujet d’un article.

Bonjours & Bonsoirs août 2019 287

Disons seulement qu’il est possible qu’il y ait en effet, en Afrique, quelque espèce d’antilope à une corne, ou plutôt à deux cornes solidement soudées en une seule, 
dont les Anciens aient eu connaissance et que nous ne nous soyons point encore procurée. Disons aussi que plusieurs espèces différentes, définies par ce caractère 
de n’avoir qu’une seule corne comme le rhinocéros, ou même qu’une seule grande dent comme la licorne marine,
ont été réunies sous le même nom et ont jeté parmi les savants de la confusion.

Quoi qu’il en soit, la plus ancienne autorité que l’on ait alléguée en faveur de la licorne est celle d’Elien. 
Il dit que les rois de l’Inde se servaient de coupes faites de cette substance, persuadés qu’elles étaient un préservatif contre le poison et diverses maladies.
Il n’est nullement probable qu’il s’agisse dans ce passage de l’animal que le Moyen Age s’est figuré sous le nom de licorne.
Néanmoins c’est de là surtout que l’on est parti pour faire de cette substance, à défaut de l’or potable, le remède universel.

C’est un point sur lequel le charlatanisme a longtemps joué. Il est singulier de voir combien 
il s’est débité chez nos pères de poussière de cette corne merveilleuse, quand l’animal qui la porte est encore à trouver.

« Puisque les descriptions des animaux à qui nous attribuons cette corne, dit avec sagesse un médecin du dernier siècle, 
varient tellement qu’on dirait que deux personnes n’ont jamais vu cet animal ; puisque, quand les descriptions seraient toutes conformes, 
il paraît néanmoins que la corne si vantée aujourd’hui n’est pas la même que celle des Anciens ;
puisque les cornes qu’on donne parmi nous pour cornes de licornes ne sont pas d’un seul, mais de différents animaux ; 
puisqu’un grand nombre de celles qu’on montre avec ostentation ne sont pas même de véritables cornes ; 
puisque, en accordant que c’en soient, on peut encore douter de leur vertu ; enfin puisqu’en convenant de quelques-unes de ses vertus 
nous sommes pourtant en droit d’en rejeter la plupart, il est démontré, si je ne me trompe, que c’est à tort que l’on se fierait à ce remède. »
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeDim Aoû 04 2019, 08:07

Si licornes il y a et qu'elles aient subi le sort des rhinocéros et pour les mêmes raisons????Pas étonnant qu'il n'y en ait plus !!!!!
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeLun Aoû 05 2019, 07:54

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Se chauffer à la cheminée du roi René


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Se chauffer aux rayons du soleil

Proverbe provençal. René, roi de Sicile, comte d’Anjou et de Provence, mort en 1480, 
avait coutume de partager son temps entre l’Anjou et la Provence ;
mais lorsque Louis XI, son oncle, se fut emparé de l’Anjou, la Provence devint le lieu habituel de sa résidence.
René se livra à son goût pour la vie pastorale. Comme au temps de Saturne et de Rhée, i
l garda quelquefois ses troupeaux avec Jeanne de Laval son épouse. 
A Marseille, où il passait ordinairement l’hiver, on le voyait sur le port se pénétrer des rayons du soleil ; et de là vint le proverbe, 
Se chauffer à la cheminée du roi René.
Les Provençaux l’avaient surnommé le Bon ; il fut en effet le bienfaiteur de tous les pays qu’il gouverna. 
La France lui doit l’introduction des raisins muscats, des paons blancs, des perdrix rouges et des œillets dits de Provence.
Ce qui est bien autrement recommandable, il fit naître dans l’Anjou et dans la Provence le goût des belles-lettres et des arts. 
La France possède quelques tableaux de sa main. Au moment où il apprit que Louis XI venait de s’emparer de l’Anjou par surprise,
il peignait une perdrix dans son château de Beaugé ; il continua de travailler, 
et ne témoigna d’autre regret que celui de quitter pour toujours un pays auquel 
il était tendrement attaché. Ce prince était gai, vif et fécond en saillies.
Le 24 août 1819, on posa la première pierre d’un monument que les Provençaux érigent dans la ville d’Aix à la mémoire du roi René.
Dans un poème en quatre chants, intitulé leis Magnans, c’est-à-dire les Vers a soie, l’ingénieux auteur, Diouloufet, a eu l’art d’amener 
un épisode intéressant, relatif au roi René, et parfaitement conforme aux souvenirs historiques. 
Pour peindre le bonheur dont on croit généralement que 
la Provence a joui sous son règne, le poète s’est exprimé en quatre vers dont la traduction rigoureusement littérale, 
sans déplacer un seul mot, produit ces quatre vers français :

On vit partout aux bords de la Durance
De grands troupeaux de moutons et de bœufs ;
Poules alors pondaient de plus gros œufs,
Et l’âge d’or existait en Provence.
Lorsque ce prince voyageait dans ses provinces, c’était toujours sans aucun faste ;
souvent il préférait la modeste habitation d’un simple particulier au château d’un grand seigneur ;
et en partant, il crayonnait sur la muraille de la chambre qu’il avait occupée, son portrait avec ce vers :
Sicelidum regis effigies est ista Renati (Ceci est le portrait de René, roi de Sicile).
 Quelquefois il faisait rebâtir les maisons de ses sujets les moins aisés
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeMar Aoû 06 2019, 07:42

Bonjours & Bonsoirs août 2019 1ea4a411


Bonjours & Bonsoirs août 2019 844

Bonjours & Bonsoirs août 2019 Mardi_10


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Réforme de la langue française
ou le singulier projet d’un
professeur d’humanités en 1923
(D’après « Les Annales politiques et littéraires », paru en 1923)


Bonjours & Bonsoirs août 2019 286


En 1923, dans le cadre de sa chronique Caquets de chez Bravin paraissant dans les Annales politiques et littéraires, 
le chansonnier Jean Bastia (1878-1940) se fait l’écho d’un singulier projet : 
celui d’un certain Alisson, professeur libre d’humanités aspirant à « simplifier » la langue française à laquelle trop de circonvolutions portent selon lui préjudice...
On sait qu’une querelle divise les professeurs et que la réforme de l’enseignement secondaire donne lieu à de nombreuses controverses, explique Jean Bastia. 
Grammatici certant, disait déjà Horace. Des parlementaires, quoique de même nom, ne sont pas de même avis : ce sont les deux Bérard. 
L’un dit oui, l’autre dit non. Le ministre prétend qu’il a raison parce que Lhomond dit : Ego nominor leo, et le simple sénateur riposte : Victor sum.

Sans vouloir entrer dans le vif de la discussion et pour ne parler que de la simple langue française qui est encore vivante et peut être modifiée, 
je n’ai pas été mis sans intérêt au courant du projet d’un certain M. Alisson, professeur libre d’humanités, 
qui, par le moyen d’un redoublement de certaines consonnes ou voyelles, arrive à donner aux mots plus de force, à créer des valeurs, 
sans le secours d’épithètes ni d’adverbes qui, on le sait, alourdissent le style.

M. Alisson m’a exposé sa méthode :
« Il existe dans toutes les langues deux mots d’usage courant : oui et non. Il n’y a, en français, qu’une façon de les écrire, celle que nous savons : 
trois lettres pour chaque mot. Et, cependant, il y a plusieurs « oui » comme plusieurs « non » : le « oui » timide, le « oui » assuré, 
le « oui » énergique, le « oui » sans réplique. Il faudrait que, pour qu’il n’y ait plus de méprise, l’orthographe de chacun de ces « oui » variât. 
Par exemple, « oui » tout simple, en trois lettres, signifierait le « oui » dont on peut dire qu’il est « ni oui ni non ». 
Mais, pour affirmer son opinion positive, je voudrais qu’on doublât, triplât, quadruplât l’o initial.

» Ooui ! signifierait : — Je vous dis bien oui.

» Oooui ! voudrait dire : — C’est oui et je n’en démordrai pas.

» Ooooui ! aurait ce sens : — N’insistez pas, c’est sans réplique. »

M. Alisson continua :

« Alors, quelle clarté dans notre langue ! et quelle rapidité d’expression ! 
Plus de mots inutiles, de circonlocutions oiseuses, de phrases entières pour rendre sa pensée ; quelques lettres de plus suffiraient. »

Il dit :

« Un événement vient de se produire... — Où ? demandai-je. — Non ! fit-il, c’est une phrase que je crée pour servir d’exemple à ma méthode... 
Un événement vient de se produire soudain en Afrique centrale... Cela est, dit-il, ma phrase exemple.
« Si c’est un grand événement, j’orthographie événnement, par redoublement de l’n. 
S’il s’agit d’un événement extraordinaire, je triple cette consonne et j’écris événnnement. 
Trois n remplacent ici tous les adjectifs ampliatifs tels que colossal, étonnant, extravagant, fabuleux, indescriptible, inouï, etc., 
ou la locution sans précédent, ou tout un membre de phrase tel que comme on n’en vit jamais.
« Avec ma méthode, la pensée s’exprime plus rapidement, le discours gagne en concision, même en clarté. 
Si, poursuivit le grammairien libre, vous voulez indiquer que le caractère de soudaineté dudit événnnement fut tout à fait exceptionnel, 
que dis-je exceptionnel !... excepttionnel (avec deux t).... vous n’avez de même qu’à redoubler la consonne la plus caractéristique 
dans l’adverbe soudain (c’est le d), ce oui vous fait écrire souddain. »

— J’ai compris ! déclarai-je à mon humaniste. Laissez-moi finir moi-même votre phrase.
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeMer Aoû 07 2019, 07:46

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Folies Siffait : un jardin
extraordinaire à redécouvrir
près de Nantes
(Source : France Télévisions)

Ni une forteresse, ni un jardin ordinaire, depuis deux siècles le site des Folies Siffait avec ses 39 terrasses surplombant la Loire fascine. 
Le département de Loire-Atlantique veut désormais rendre plus accessible cette mystérieuse oeuvre architecturale dont les secrets n’ont pas encore été percés.
On a un peu envie de laisser tout le monde de côté et d’aller explorer là les escaliers, où est-ce que ça monte ? Où est-ce que ça va nous mener ?,
se remémore Alla Kulikova, fascinée par ce « paradis perdu » qu’elle a découvert mi-octobre.
Avec son compagnon et leurs jeunes enfants, elle faisait partie des chanceux qui ont eu accès à de rares visites, 
dont les tickets proposés gratuitement se sont écoulés en quelques minutes sur internet.
Fermé pour raisons de sécurité en 2012
Bâti sur un éperon rocheux avec un panorama à 180 degrés sur le fleuve, ce complexe enchevêtrement d’escaliers,
murs et terrasses invite « au plaisir de la découverte en permanence », s’enthousiasme Catherine Touchefeu, vice-présidente du département en charge du patrimoine.
Son objectif, après les 3 400 visiteurs venus exceptionnellement durant plusieurs week-end de septembre et octobre, est « de l’ouvrir le plus possible ».

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Les Folies Siffait (Nantes)

Pour cela, les élus du département de Loire-Atlantique, qui a acquis le site en 2007, ont voté le 16 octobre une hausse de
la taxe d’aménagement de 1,4 à 2,5 %, prélevée sur les permis de construire. 
L’argent doit servir entre autres à financer des travaux d’aménagement aux Folies Siffait.

Car avec ses 70 mètres de dénivelé, la végétation dense et les éboulements, le site avait été fermé pour raisons de sécurité en 2012 et 
seules une quinzaine de terrasses étaient accessibles cet automne. L’enjeu est désormais de trouver « comment transformer en un lieu ouvert au public, 
un jardin qui est un jardin privé, qui n’a jamais été pensé pour être un lieu d’ouverture au public »,
constate Jean-Pierre Leconte, architecte du patrimoine, qui s’intéresse aux Folies Siffait depuis les années 1980.

« Architecture sans architecte »
La particularité du site est qu’il s’agit « d’architecture sans architecte », explique-t-il. 
Maximilien Siffait, l’homme qui a pensé et fait construire ce jardin de 1816 à 1830,
était en effet un amateur, qui a travaillé dans l’administration douanière, et dont on connaît peu de choses aujourd’hui. 
« On ne sait pas vraiment ce qui le motive » dans la construction de ce site qui jouxte son habitation située plus en retrait par rapport à la Loire, 
indique Sylvie Bagrin, médiatrice culturelle pour le département de Loire-Atlantique.

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Les Folies Siffait (Nantes) le 19 octobre 2018. © Crédit photo : Loïc Venance / AFP

Dès lors, les hypothèses sont nombreuses. Pour M. Leconte, « le pur plaisir esthétique » a pu animer le créateur. 
Il est possible que le site ait eu une visée romantique destinée à l’épouse puis à la fille de Maximilien Siffait.
Le constructeur aurait aussi pu vouloir en faire une destination touristique pour les voyageurs parcourant le fleuve. 
Certains y voient enfin un lieu mystique, marqué par des symboles de la franc-maçonnerie.
Vue sur la Loire et sur... le TGV
D’une terrasse à l’autre, en tout cas, l’ambiance change et invite à la contemplation de la vue magnifique sur la Loire.
La beauté des lieux est renforcée par les nombreuses espèces végétales, dont un majestueux cèdre, plantées par 
le fils de Maximilien Siffait, Oswalt, passionné d’arboriculture et de plantes exotiques.
En contrebas, passe la voie ferrée qui dessert l’axe Paris-Nantes.

Si l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle a correspondu avec le déclin du site, Alla Kulikova y voit aujourd’hui un élément ajoutant au charme des lieux.
« Il y a un contraste entre un TGV qui passe à toute vitesse et nous emmène dans le futur, et puis on est là, figé dans un passé (...) 
un peu magique, c’est assez étonnant, comme dans un film où on pourrait juxtaposer ces images », observe-t-elle.

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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeMer Aoû 07 2019, 08:42

Quelques images pour illustrer cet article super bravo 

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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 08 2019, 07:43

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La légende du loup blanc 1/4

L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.
A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, 
certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.
En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, 
intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.
Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups 
et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.
A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.
Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan 
et quelques élus entreprenaient le grand voyage. 
De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, 
une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, 
quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la France.
Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement 
au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, 
ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.
Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.
Cette année là, Loup blanc, chef de clan encore solitaire 
venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.
Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. 
Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, 
de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, 
elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.
Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, 
celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. 





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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 09 2019, 07:46

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La légende du loup blanc 2/4



Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur 
lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, 
elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, 
elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.
Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. 
Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, 
seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.
Il s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, 
à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.
De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, 
jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.
Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.
A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, 
ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.
La louve Calypsone venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, 
elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, 
au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, 
recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.
L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, 
au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, 
il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. 
Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerai plus.
Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, 



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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeSam Aoû 10 2019, 07:30

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La légende du loup blanc 3/4




il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.
Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.
La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, 
au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer 
et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, 
il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.
Ce soir sacré, lorsque Calypsone aperçu Loup blanc, 
elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.
Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.
Loup blanc, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, 
accepta Calypsone comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière 
qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.
La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié 
qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.
La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.
Leur périple fût sans histoire.
Inconsciemment ou pas, Loup blanc construisit leur gîte 
non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.
Au printemps de l'année qui suivit, Calypsone donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. 
Avant de mettre bât, elle avait avoué à Loup blanc le parjure qu'elle avait fait à sa race 
en cachant et en nourrissant un humain. 




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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeDim Aoû 11 2019, 08:04

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La légende du loup blanc 4/4


Loup blanc lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.
Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, 
ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. 
Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.
La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, 
plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. 
Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.
Loup blanc rassembla sa compagne et ses petits 
et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, 
il voulait un monde différent pour sa descendance.
Au même moment, un homme et une femme, 
seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.
La légende dit que la route des loups croisa celle des humains
Qu'il reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même 
que Calypsonne reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.
On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.
Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau 
où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...
Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme 
et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera le Chien .




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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeLun Aoû 12 2019, 07:43

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Puits miraculeux de Paris 1/3
et légende du Puits-qui-parle
(D’après « Légendes du vieux Paris », paru en 1867)


Parmi les puits miraculeux que possédait Paris, et notamment la plupart des anciennes églises de la capitale,
l’histoire retient le Puits-qui-parle de la rue éponyme renommée au XIXe siècle rue Amyot. 
Si l’une des quatre versions a été popularisée par Victor Hugo pour expliquer la propriété singulière de ce puits dont le nom est plus qu’explicite, 
une autre est moins connue, s’appuyant sur des faits remontant au IXe siècle et mettant en scène deux soeurs dont
l’une était promise à un chevalier de renom cependant que l’autre connut un sort funeste...
Dans l’église de l’abbaye de Saint-Germain des Prés, on voyait jadis un puits situé au fond du sanctuaire et nommé puits de saint Germain, 
parce qu’il était placé auprès du tombeau de ce saint. Ses eaux avaient la réputation de guérir miraculeusement plusieurs maladies. 
Abbon, dans son poème sur le siège de Paris par les Normands, rapporte plusieurs traits qui attestent la vertu merveilleuse de l’eau de ce puits.

Dans l’église de Saint-Marcel, il y avait aussi un puits près duquel était la pierre du tombeau de ce vénérable évêque. 
Suivant un antique usage dont parle saint Grégoire de Tours (VIe siècle), on raclait cette pierre, et la poudre ainsi obtenue, 
infusée dans un verre d’eau du puits, dévotement avalée après avoir entendu une messe, passait pour un puissant spécifique contre plusieurs maladies. 
On cite l’exemple d’un chanoine de Beauvais qui, se croyant empoisonné, trouva dans la raclure de cette pierre un antidote souverain.

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L’église de Saint-Germain-des-Prés au XVIIe siècle
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeMar Aoû 13 2019, 02:22

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Puits miraculeux de Paris 2/3
et légende du Puits-qui-parle
(D’après « Légendes du vieux Paris », paru en 1867)



Il y avait aussi des puits particuliers réputés pour la bonté de leurs eaux. 
Le Puits Censier, le Puits de l’Ermite, le Bon Puits, 
le Puits du Diable que l’on croit ainsi nommé à cause d’une tête de diable gravée sur sa margelle ;
 le Puits d’Amour, aux environs des Halles, 
où les servantes et les ménagères allaient puiser de l’eau et se laissaient conter fleurette par les varlets.
 Il y avait aux Halles, appartenant à un nommé Lori, 
un puits acheté par la municipalité ; on y bâtit un gibet qui tira son nom du puits de Lori, 
d’où l’on a fait Pilori, nom qui fut adopté ensuite par
toute la France pour désigner les lieux patibulaires ou les poteaux auxquels la justice attachait les condamnés.

On voyait au haut de la montagne Sainte-Geneviève une rue nommée la rue du Puits-qui-parle, 
et dont l’origine a tourmenté la cervelle 
de plus d’un chroniqueur tant il était difficile de faire sortir la vérité de ce puits-là. 
On cite à ce sujet quatre légendes différentes.

Selon les uns, c’était tout simplement un écho bien réussi, qui redisait parfaitement les paroles ; et,
comme tout paraissait mystérieux au populaire peu éclairé et que la science n’était pas encore capable de l’expliquer,
on en fit un événement qui attira la foule et passa à l’état de tradition. 
Tout le monde disait : « Allons voir le puits qui parle » ; d’où le nom.

Selon d’autres, et notamment Victor Hugo, il y avait sur la montagne Sainte-Geneviève une espèce de Job
 qui chanta pendant trente ans les 
sept psaumes de la pénitence, sur un fumier, au fond d’une citerne, recommençant quand il avait fini, 
psalmodiant plus haut la nuit, magna voce per umbras.

Une troisième légende nous raconte qu’un mari trop peu débonnaire, fatigué des criailleries de sa femme, 
la jeta dans ce puits et s’en retourna tranquillement au logis, la croyant morte, et lui, débarrassé. 
La peur le fit revenir le lendemain, pour s’assurer si le cadavre était au fond et ne trahirait pas son crime. 
Mais à peine penché sur la margelle, 
il entendit une voix terrible arrivant du fond du puits et triplée par l’écho, qui lui cria trois fois : « Assassin ! assassin ! assassin ! »
Réfugiée dans une des cavités latérales, la victime attendait patiemment que la providence vînt à son secours.
Foudroyé par cette voix vengeresse qui sort du gouffre pour le dénoncer, le coupable tombe à la renverse, 

les voisins accourent, les archers paraissent, on délivre la femme qui le dénonce ; bref, il est pendu. 
Ce fait rendit le puits célèbre, et tout le monde raconta l’histoire du Puits-qui-Parle.

Enfin une quatrième version plus ancienne et qui paraît la véritable, 
raconte longuement un événement encore plus tragique. 
C’était vers la fin du IXe siècle. La gloire de Charlemagne, après avoir jeté l’éclat du soleil, a
llait en déclinant comme un beau jour qui finit.
La prédiction du grand empereur s’était accomplie. Un jour qu’il était sur le bord de la mer et 
qu’il voyait les grandes barques des Normands approcher des côtes, 
il s’était mis à pleurer en disant à son fidèle Alcuin : 
« S’ils osent déjà, moi vivant, venir jusqu’ici, que sera-ce quand je ne serai plus ! »

En effet, ces redoutables pirates, montés sur leurs drakkars, avaient, en remontant le cours de la Seine, 
longé la grande île qui renfermait Paris. 
Après un siège mémorable dans lequel les Parisiens se conduisirent en héros tandis que leur roi se conduisait en lâche — 
Charles le Gros, en 888 —, 
une paix honteuse, par lui conclue, les éloigna gorgés d’or et de butin, et laissant les campagnes dévastées ; 
mais la menace de ces terribles brigands pesait toujours sur la ville, 
Sur les hauteurs de la montagne Sainte-Geneviève, alors presque sauvage, 
s’élevait un vieux couvent de Bénédictines, aux murs duquel était adossé le modeste castel du comte d’Argile.
Un puits, entouré de grands chênes, derniers vestiges d’une vaste forêt, était mitoyen, 
et fournissait aux deux maisons l’eau nécessaire aux usages journaliers.

Le vieux comte, couvert de blessures glorieuses faites par l’épée des Normands, habitait cette résidence avec ses deux filles, 
Irmensule et Odette.
On chassait la monotonie de cette solitude en recevant belle et noble compagnie. 
Parmi les hôtes accoutumés du manoir se trouvait un jeune gentilhomme aux belles manières, grand ami du comte,
qu’il avait sauvé de la mort sur le champ de bataille ; c’était le chevalier Raoul de Flavy. 
Le comte nourrissait l’espoir de payer sa dette de reconnaissance en lui donnant la main de sa fille aînée, Irmensule.

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Le Puits-qui-parle
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeMer Aoû 14 2019, 07:39

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Puits miraculeux de Paris 3 /3
et légende du Puits-qui-parle
(D’après « Légendes du vieux Paris », paru en 1867)





Mais les pères proposent et l’amour dispose. Le cœur du chevalier, froid auprès d’Irmensule, battait à tout rompre sous le doux sourire de la gente Odette. 
Déjà des gages d’affection s’étaient échangés mutuellement, déjà l’on s’était juré un amour éternel,
déjà même on avait échangé en secret l’anneau des fiançailles, quand le comte s’aperçut qu’Irmensule était délaissée, 
et que, du train qu’y allait le trop galant gentilhomme, il faudrait, un jour ou l’autre, rompre avec lui ; car jamais, au grand jamais, 
il n’aurait consenti à violer les lois de la véritable hiérarchie en mariant la cadette avant l’aînée.
C’eût été bouleverser toutes les prérogatives des familles seigneuriales, et le vieux comte était trop entiché de ces nobles préjugés pour les oublier un seul instant, 
même en faveur de celui qui lui avait sauvé la vie.

Un matin, le chevalier ne trouva plus la gente Odette : la colombe avait quitté le castel ; 
le comte lui apprit qu’une de ses tantes de Bretagne, d’un grand âge et de beaucoup d’infirmités avait réclamé la compagnie de sa nièce, 
qui devait rester quelque temps auprès d’elle. Les mois se succédèrent. Raoul soupirait et Odette ne revenait pas. 
Mais, comme dit le bon La Fontaine : « Sur les ailes du temps la tristesse s’envole » ; et le chevalier félon oublia la dame de ses pensées.

Or, il advint qu’un jour d’été, par une chaleur suffocante, le comte, sa fille, le chevalier et les commensaux habituels du manoir s’étaient retirés sous 
les épais massifs des chênes, qui, avec la fraîcheur qu’exhalait la bouche du puits, rendaient le poids du jour plus supportable. 
Raoul de Flavy, vaincu par les raisons de son ami et les œillades enivrantes d’Irmensule restée sans rivale, était assis avec la future châtelaine sur un banc 
de gazon adossé au mur du couvent et proche du puits.

La nuit était venue, et de larges gouttes d’eau, précurseurs infaillibles d’un terrible orage, mouchetaient les allées du jardin. 
C’est alors que, cherchant un refuge, le chevalier prit la main d’Irmensule effrayée, qu’il pressa plus amoureusement que de coutume, 
et la conduisit vers la margelle du puits, afin que le petit clocheton construit au-dessus de l’orifice pût abriter sa tête. 
Mais à peine y étaient-ils arrivés, qu’un affreux éclat de la foudre, accompagné de grêle et d’éclairs, ébranla la montagne Sainte-Geneviève, et 
qu’une voix sortie du puits, triste et lamentable, prononça cet affreux anathème : « Hommes pervers, soyez maudits ! maudits ! maudits ! »

A ces mots, qui semblaient s’adresser à lui, Raoul pâlit, et, emportant dans ses bras la jeune fille à moitié morte d’effroi, 
il quitta ce lieu lugubre et arriva ruisselant au château, où il raconta la terrible malédiction sortie du puits. 
La sinistre nouvelle circula par la ville, et le lendemain matin on entoura le puits. Le plus courageux y descendit, 
et n’y vit qu’une eau calme et limpide, dormant du sommeil de l’innocence, et de vieilles pierres enveloppées de mousse. 
On en conclut que c’était le diable qui était venu s’y loger pour tourmenter les nonnes et le châtelain. 
C’était alors l’affaire des chanoines, et le clergé de Sainte-Geneviève vint, bannières déployées, suivi de nobles et vilains, exorciser cette nouvelle retraite de Satan.

On psalmodia des psaumes, on jeta des seaux d’eau bénite dans le puits, et pour compléter la cérémonie, le chanoine s’avança vers l’orifice. 
Mais à peine eut-il étendu la main pour faire le signe de la croix, qu’une voix s’en échappa, vibrante et terrible, et répéta :
« Hommes pervers, nobles et moines, soyez tous maudits ! maudits ! maudits ! » La panique fut générale. 
Chacun s’enfuit en poussant des cris ; on jeta les bannières pour se sauver plus vite, les chapes furent déchirées ; en un clin d’oeil le jardin du manoir fut désert.

Les échevins firent entourer d’un mur ce lieu sinistre, et le soir les passants entendirent encore pendant quelque temps des cris et des lamentations. 
Ils pressaient le pas et se signaient en recommandant leur âme à Dieu. Puis, un jour, on n’entendit plus rien. 
Le comte quitta cette résidence et rentra dans Paris avec sa fille ; le chevalier resta plongé dans une noire mélancolie.

Au bout d’un an, le calme revint dans les esprits, et les noces du chevalier Raoul de Flavy et de noble demoiselle Irmensule d’Argile se 
célébrèrent à Saint-Germain-l’Auxerrois, nouvelle paroisse du comte. Le fait, passé à l’état de légende, fut transmis de bouche en bouche ; 
tout le monde y vit l’œuvre du diable. L’abbesse et le comte seuls connurent le secret de cette voix sinistre.

Odette n’était pas en Bretagne ; son père, pour sauver les lois de la hiérarchie seigneuriale, avait confié sa fille à la mère abbesse des bénédictines, 
dans l’espoir que le calme glacial du cloître éteindrait le feu qui la dévorait, et qu’il aurait le temps de marier Irmensule.
Mais il arriva que la réclusion avait exaspéré la jeune fille ; ses imprécations furent telles que l’abbesse, dans la crainte d’être compromise,
la mit dans un cachot, affreuse oubliette qui touchait aux parois du puits. La pauvre Odette, qui ne vivait que d’amour, de fleurs et de soleil, n’y souffrit pas longtemps. 
Ses soupirs, ses cris, ses malédictions, s’échappant par une fissure du puits cachée par une touffe de lierre, avaient produit tout le remue-ménage que nous venons de raconter.

Quand, plus tard, on fit des réparations au couvent, on trouva la crevasse, mais les coupables se gardèrent bien de raconter le drame qui 
s’était passé dans cette froide cellule, et tout le monde crut que c’était le diable qui avait parlé. Les guerres et les révolutions rasèrent la montagne Sainte-Geneviève ; 
le couvent et le château disparurent, mais le puits resta. Le bon populaire de Paris allait le voir, en contant des récits diaboliques ; 
puis, peu à peu, des maisons se construisirent à droite et à gauche avec les pierres mêmes du couvent détruit, et 
ainsi se forma la rue du Puits-qui-Parle, devenue rue Amyot par arrêté préfectoral, le 27 février 1867.
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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeJeu Aoû 15 2019, 08:15

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La légende du dragon vert !

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Il était une fois, dans un pays lointain, un peuple de petits hommes heureux de vivre dans leur vallée verdoyante.
D’un côté de cette vallée, une haute montagne abrupte et aride qui les protége du vent du nord, de l’autre, 
une colline ensoleillée toute la journée, on peut voir les chèvres et les vaches paître paisiblement à l’ombre des cerisiers en fleurs. 
L’herbe est grasse et tout pousse facilement dans cette terre riche. Un joli ruisseau s’écoule en son milieu, tantôt chantant, tantôt roucoulant. 
Il vient de là-bas le joli ruisseau, tout là-haut au bout de la vallée. Un éboulement de gros rochers empêche nos amis de passer par là, 
mais lui, le joli ruisseau, passe où il veut entre les cailloux. Il dévale la pente douce, arrose les petits jardins devant des maisonnettes en 
bois et poursuit son chemin au bout de la vallée. 

Ah, ce bout de vallée ! cet espace vers l’inconnu ! personne ne l’a jamais vu.
On dit qu’il existe un grand ruisseau, très large et très bleu qu’on appelle la mer, on dit que la montagne se jette dans la mer, 
on dit beaucoup d’histoires le soir à la veillée mais personne n’a pu s’aventurer de l’autre côté de la vallée à cause de DRAGON VERT. 

Dragon vert vit dans une grotte cachée dans le flan de la montagne, juste au bout de la vallée. 
Il garde le passage et chaque fois qu’un habitant essaye de passer devant la grotte, il sort en claudiquant d’une patte sur l’autre, lourdement mais vivement. 
Il ouvre sa grosse gueule et lance d’immenses flammes rouges, bleues, jaunes dans un bruit infernal d’ouragan en dévastant tout autour de lui.
Malheur à celui qui se trouve sur son passage, car dragon vert brûle tout se qui passe à sa portée. 

Dans ce village si tranquille habite Pékù, c’est un garçon intelligent et très curieux. C’est pour cela qu’il voudrait bien voir ce qui se passe au bout de la vallée. 
Les histoires de grandes personnes ne l’intéresse pas, ce qu’il veut lui, c’est découvrir le monde et les habitants. 
Il paraît qu’il y a des hommes très grands, des hommes noirs et même des blancs, lui il est plutôt jaune avec des yeux bridés. 
Tout cela l’intrigue, et sa colère monte contre Dragon vert qui les empêche de passer. 

Comme tous les enfants, Pékù se rend tous les matins au ruisseau y puiser l’eau dans un grand seau. 
Il en profite pour observer le monstre. Celui-ci ne quitte son refuge que pour griller quelques herbes ou quelques animaux et 
s’en régaler avant de retourner à sa tanière. Il ne va jamais bien loin, en tout cas jamais assez pour espérer passer sans être vu près de lui. 

Un matin, Pékù s’approche un peu plus que d’habitude et voit son ennemi pointer le bout de sa gueule derrière le rocher,
les naseaux s’écarquillent, les mâchoires s’entrouvrent, un bout de langue se montre puis la pointe d’une flamme. 
Pékù retient son souffle. Un œil apparaît puis les deux yeux se tournent vers lui. La peur lui sert le ventre et sentant la chaleur des flammes qui commencent à fuser, 
il prend de l’élan et lance le contenu du seau qu’il vient de remplir dans la gueule du monstre. 

Un crépitement sinistre se fait entendre, Péku ne bouge pas. Il ne peut pas, la peur l’en empêche.
Un raclement de gorge le réveille soudain de sa torpeur et il n’en croit pas ses yeux : l’énorme dragon vert tousse et crache des nuages de fumée noire et supplie : 
- « de l’eau, de l’eau » 
Pékù récupère son seau, le remplit vivement et jette à nouveau toute l’eau dans la gueule du monstre. 
- « Merci, merci Pékù, tu viens de me rendre un fier service. 
- Mais tu parles dragon ? 
- Eh oui, et c’est même pour cela que j’ouvre la gueule chaque fois qu’un homme passe. 
Malheureusement, chaque fois ce sont des flammes qui sortent et je ne parviens pas à me faire comprendre. 
- Pauvre dragon, comme tu as dû souffrir tout seul dans ta grotte ! 
- Oh oui Pékù. Veux tu devenir mon ami ? 
- Mais bien sûr et si tu veux je t’emmène avec moi parcourir le monde. 
Et c’est ainsi que Pékù et dragon vert s’en allèrent à la découverte de l’univers.
Mais les petits hommes de la vallée restèrent sagement dans leur village merveilleux ;
ils racontent encore le soir à la veillée l’histoire de Péku et du dragon vert.







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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeVen Aoû 16 2019, 08:23

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La légende du sirop d'érable !

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Bien avant l'arrivée de Christophe Colomb, les tribus amérindiennes savaient comment recueillir la sève des érables et la transformer en sirop d'érable.
Et à leur tour, les Amérindiens ont appris à nos ancêtres à fabriquer le sirop d'érable.
Mais les Amérindiens, eux, comment ont-ils appris ?
Une des nombreuses légendes raconte qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre, mordit sa branche et se mit à boire. 
Un Amérindien se trouvant au pied de cet arbre le regardait et se demandait pourquoi, puisqu'une source d'eau fraîche coulait tout près. 
Il imita l'écureuil en faisant une fente avec son couteau ... surprise, l'eau qui s'en écoulait était sucrée ! 
Jusqu'alors, sa tribu ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages.
Et voilà qu'il existait un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal. 
En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut dont les siens souffraient souvent au printemps. 
Tout ça parce qu'il avait regardé et imité un écureuil en train de se désaltérer avec la sève d'érable.
Cette petite légende de la découverte du sirop d`érable a été confirmée par le frère Marie-Victorin, grand naturaliste et savant québécois 
il y a bien des années, auteur illustre de la Flore laurentienne. Les Amérindiens auraient donc appris en observant l'écureuil roux.
En effet, lorsque qu'une branche d'érable à sucre casse sous le poids du verglas, la blessure causée coule au printemps. 
De cette entaille naturelle, la sève suit toujours le même trajet, parfois même jusqu'au pied de l'arbre. 
Jour après jour, le chaud soleil printanier évapore l'eau et il ne reste finalement qu'une traînée de sirop 
et même de tire d'érable que les écureuils roux lèchent goulûment.
CROYANCE POPULAIRE
Les premiers cris des corneilles annoncent l'arrivée du temps des sucres. 
Les premiers cris des outardes annoncent la fin de la saison. 
Si on entaille les érables lors du croissant de lune, la coulée est abondante. 
Si l'érable coule trop vite au moment de l'entaille, la coulée ne durera pas longtemps. 
L'apparition de l'oiseau des sucres signifie qu'il est temps d'entailler ( bruant des neiges ).
Cet oiseau est fréquent lorsque le temps d'entailler les érables est arrivé. 
Les papillons des sucres annoncent la fin de la coulée. 
C'est un papillon gris et blanc qui fait son apparition à la fin de la saison des sucres et qui se noie dans les chaudières d'eau d'érable.

Source: Inconnu


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MessageSujet: Re: Bonjours & Bonsoirs août 2019   Bonjours & Bonsoirs août 2019 Icon_minitimeDim Aoû 18 2019, 07:37


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Les premiers obus de 14-18
 
Né à Montbozon, en Haute-Saône, Maurice Cardot, lieutenant en 1914, tira les premiers coups de canon de la Grande Guerre.
 
La pièce d’artillerie est installée aux Invalides.
 
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Photo HDLe canon de la batterie d’El Kantara est désormais déposé dans la cour d’Angoulême aux Invalides.
 
Par Frédéric Plancard
 
Le 4 août 1914, 4 h 30 du matin. La batterie d’artillerie d’El Kantara à Philippeville, aujourd’hui Skikda en Algérie, est en alerte.
 
Aux premières lueurs du jour, un navire allemand est aperçu naviguant au large et se dirigeant vers le port.
 
Il s’agit du croiseur allemand Goeben. Il bombarde soudain Philippeville tuant des civils et des militaires du 3e Zouaves qui allaient partir pour la France.
 
Installée quelques jours auparavant, la batterie d’El Kantara réplique immédiatement.
 
Quatre coups de canons fusent en direction du Goeben qui, surpris, s’enfuit.
 
Ces quatre coups de canon, tirés vers 5 h, sont les premiers de la Grande Guerre. Et c’est le lieutenant Maurice Cardot, commandant de la batterie,
 
qui a immédiatement donné l’ordre de répliquer.
 
Le tir est trop court, certes, car la batterie n’est pas encore correctement réglée, mais la réplique a fait son effet.
 
D’ailleurs plus aucun navire allemand ne viendra s’y frotter jusqu’à la fin de la guerre.
 
Une plaque commémore ce fait d’arme tombé dans l’oubli : « Ici, le 4 août 1914 à 5 heures 10 du matin est tombé le premier obus tiré
 
par le croiseur Goeben faisant les premières victimes de la Grande Guerre : le fort du pont-romain ouvrait le feu sur le croiseur allemand et l’obligeait à fuir ».
 
Le lieutenant Maurice Henri Abel Cardot est originaire de Haute-Saône. Né le 20 décembre 1883 à Montbozon,
 
il est le fils d’un magistrat à la cour d’appel d’Alger, Abel Cardot, né à Thiénans (70) en 1847, qui épouse en 1878 à Djidjelli, Julie Boulland née à Bône.
 
La branche paternelle est bien enracinée en Haute-Saône. Son grand-père, Jules Cardot, est né à Vesoul en 1810 ;
 
ce magistrat est le fils de Joseph Cardot, un avocat né lui aussi à Vesoul en 1784 et marié à la vésulienne Judith Canot, fille de médecin.
 
Étudiant en droit à Alger au moment du passage devant le conseil de révision, Maurice Cardot est avocat à Sétif quand,
 
en 1914, cet artilleur passé dans la réserve est mobilisé comme lieutenant. Il sera promu capitaine en 1917.
 
Deux fois cité, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur après la guerre.
 
Concernant la pièce d’artillerie qui tira ces premiers obus, il s’agit de la pièce B78 n°21 de 194 mm.
 
Le canon a été fabriqué à Bourges en 1878. Et c’est un certain M. Maurer, président de la 93e section des médaillés militaires de Philippeville,
 
qui proposa son intégration aux collections des Invalides à l’été 1919. Le 30 septembre,
 
le canon est entré officiellement aux Invalides et fut mis en place dans la cour de la Victoire le 6 octobre suivant.
 
Aujourd’hui, cette pièce historique est placée non loin de son emplacement initial :
 
au milieu d’autres canons historiques dans la cour d’Angoulême qui jouxte celle de la Victoire et la cour d’honneur.
 
Mais ce lieu n’est, pour l’heure, pas ouvert à la visite.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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